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Échange d'expériences entre pays du Pacifique, actions internationales ou locales au cœur de plusieurs réflexions : Conférence Asie Pacifique à Brisbane, en Australie, sur la réduction des risques naturels ; Séminaire international, à Moorea, sur la question cruciale de la biosécurité ; Souhait d’une coopération technique avec l’Australie, sur le dossier aquacole ; Mission Warmalis 2, à Papeete, pour comprendre le fonctionnement de l'écosystème océanique pélagique ; À Rangiroa, la pêche des ‘o’eo règlementée.

  Cette revue de presse est une base de données qui pourrait nourrir plusieurs travaux de recherche (master, thèse) et/ou alimenter la  formation pédagogique autour du développement durable : évolution de la thématique globale de la transition écologique en Polynésie française, en cours depuis plus de 8 ans, analyses sectorielles (pollutions, biodiversité, énergie, alimentation, alternatives, économie bleue, réactions sociales, etc…). En savoir plus: Ava-Infos : les revues de presse du fenua durable (AvA-Infos)

 

# La conférence sur la réduction des risques naturels est coprésidée par l’Australie et les Nations-unies. Au centre des thèmes abordés, l’avenir des populations au regard des conséquences climatiques. La Polynésie est particulièrement confrontée aux aléas et aux risques divers (submersions marines, cyclones, inondations, glissements de terrain et tsunami).

Une conférence des Nations unies sur la réduction des risques naturels (TNTV)

Actuellement à Brisbane en Australie, le vice-président Jean-Christophe Bouissou partage l’expérience polynésienne lors de la conférence Asie Pacifique sur la réduction des risques naturels. (…) Il a notamment souligné l'action du Pays, par l'adoption de plans d'intervention et de sauvegarde des populations et des biens, au travers de la construction d'abris para-cycloniques aux Tuamotu, et la construction de logements surélevés capables d'affronter les cyclones, les inondations et les submersions marines. Au regard d'une accélération des phénomènes climatiques et des conséquences catastrophiques sur l'environnement et les populations, cette conférence trouve tout son intérêt pour l'échange d'expériences entre les pays, souligne le Pays…

Bouissou évoque la gestion polynésienne des "risques naturels" en Australie (Tahiti Infos)

Le vice-président, Jean-Christophe Bouissou a affirmé l’intérêt de cette conférence, pour l’échange d’expériences entre les pays, au regard d’une accélération des phénomènes climatiques et des conséquences catastrophiques sur l’environnement et les populations.

Le Pacifique au coeur du dérèglement climatique (Tahiti News)

L’ensemble des États et Pays signataires pourra, collectivement et individuellement, mobiliser les énergies nécessaires à une action constructive, ce qui permettra à tous d’accroître la résilience. La déclaration garde à l’esprit que la région continuera de subir les effets de phénomènes climatiques et météorologiques, et des aléas géologiques, plus graves et plus extrêmes encore, pour les années à venir.

Les nations insulaires réunies à la conférence sur la réduction des risques de catastrophes (Polynésie française)

 

# En visite en Australie, le Vice-président, Jean-Christophe Bouissou, s'est entretenu ce mardi (20/09) à Brisbane, avec la ministre déléguée australien en charge du changement climatique et de l'énergie, Jenny MacAllister, et un membre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en charge du développement durable et de la transition écologique, Joseph Manaute.

Cette rencontre a permis au vice-président, de faire part à la ministre australienne, des défis auxquels la Polynésie est confrontée, et des efforts que le Pays met en place pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles. (…) Par ailleurs et conformément à la volonté du Gouvernement, le vice-président a exprimé le souhait d’une coopération technique avec l’Australie, sur le dossier aquacole. Et effet, le développement de ce secteur passe aussi par une collaboration régionale. (…) La question de la sécurité alimentaire a été également abordée. Ainsi, une rencontre avec le ministre de l’Agriculture, Tearii Alpha, s’effectuera prochainement, à l’occasion son déplacement officiel en Nouvelle-Calédonie.

Aquaculture : la Polynésie veut travailler avec l’Australie (TNTV)

 

# Une trentaine de professionnels seront réunis en fin de semaine à Moorea pour parler de l’évolution des risques biosécuritaires et des nouveaux outils pour y répondre. Deux conférences, portant sur les « espèces envahissantes voyageant avec les navires » et « la science citoyenne » qui permet de les repérer sont programmées mardi et mercredi (20-21/09) à Moorea et Tahiti.

Mieux s’armer contre les espèces envahissantes, et notamment celles qui voyagent par bateau vers nos îles. Voilà le thème de ce séminaire qui aura lieu jeudi et vendredi entre Tahiti et Moorea. Autour de la table, des professionnels polynésiens et néozélandais, aux côtés de chercheurs spécialisés. L’objectif c’est bien sûr de parler des défis rencontrés, au fenua comme à Aotearoa, sur la question cruciale de la biosécurité, de proposer les solutions développées localement. Gestion des espèces déjà introduites dans les ports ou marinas, anticipation de leur arrivée en travaillant sur l’industrie touristique, le secteur de la pêche et bien sûr le transport maritime international…

La Polynésie et la Nouvelle-Zélande parlent de l’avenir de la biosécurité marine (Radio 1)

Éviter l'importation d'espèces non souhaitées ou non locales, par voies maritimes, est un enjeu important de biosécurité, car cela peut avoir des répercussions importantes sur la faune et la flore polynésiennes, mais aussi économiques. Dans cette optique, un séminaire à destination des décideurs locaux était organisé jeudi et vendredi, en collaboration avec des scientifiques venus de Nouvelle-Zélande. L'Institut des récifs coralliens du Pacifique (IRCP) et le Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (Criobe) de Moorea ont organisé, jeudi et vendredi, un séminaire sur la biosécurité marine en collaboration avec la fondation Blue Cradle et le Cawthron Institute de Nouvelle-Zélande. L'objectif est de voir comment la Polynésie française peut travailler avec les pays voisins du Pacifique Sud sur les questions de biosécurité marine. Il s'agit de la sécurité biologique liée à l'importation d'espèces non souhaitées ou non locales, par voies maritimes. (…) Et les enjeux de la biosécurité sont importants. “Certaines espèces, lorsqu'elles vont être introduites, vont être des pestes, c'est-à-dire qu'elles vont prendre le dessus sur les autres espèces. Elles vont finalement se retrouver dominantes, parce qu'elles ont des capacités, par exemple, de dispersion ou à se développer…’’

Sensibiliser sur la biosécurité marine pour préserver la biodiversité (Tahiti Infos)

L’institut des récifs coralliens du Pacifique et le CRIOBE se penchent sur les questions de biosécurité marine à l’occasion d’un séminaire international organisé sur deux jours. L'objectif de ce colloque vise à définir les opportunités et des priorités en termes de coopération scientifique et technique autour de la gestion de la biosécurité marine entre la Nouvelle-Zélande, la Polynésie française et plus globalement à l’échelle du Pacifique sud. Tous les aspects en lien avec les systèmes de biosécurité sont pris en compte, mais un accent particulier est mis sur les outils de détection et de détection précoce des espèces invasives et la gestion des voies de transport.

Les enjeux régionaux de la biosécurité marine au cœur d’un colloque international (Polynésie 1ère)

 Le colloque sur la biosécurité marine pour la Polynésie et le Pacifique sud a ouvert ses portes ce jeudi matin à la CCISM. L’objectif de ce séminaire est de définir les opportunités et les priorités en termes de coopération scientifique et technique autour de la gestion de la biosécurité marine entre Aotearoa (Nouvelle-Zélande), la Polynésie française et plus globalement à l’échelle du Pacifique Sud. Tous les aspects en lien avec les systèmes de biosécurité seront pris en compte, mais un accent particulier sera mis sur les outils de détection et de détection précoce des espèces invasives et la gestion des voies de transport.

Un colloque sur la biosécurité marine pour la Polynésie et le Pacifique sud du 22 au 23 septembre (TNTV)

 

# La Communauté du Pacifique et l’IRD ont lancé depuis Papeete la mission Warmalis 2. Jusqu’au 5 octobre, cette campagne fera des mesures en haute mer pour comprendre le fonctionnement de l’écosystème océanique pélagique et déterminer son influence sur les ressources en thon. (…) Au programme, analyse des niveaux appelés trophiques intermédiaires de la chaîne alimentaire, qui regroupe notamment le zooplancton et le micronecton, au sein de la zone du globe d’où proviennent plus de 50% du thon capturé. (…) Pluridisciplinaire, l’étude Warmalis s’attellera à collecter des données telles que la température, la salinité, l’oxygène, la fluorescence, la lumière, les courants, les nutriments, les pigments photosynthétiques, l’abondance du phytoplancton, entre autres.

Warmalis 2, une mission pour comprendre l’écosystème pélagique du Pacifique (Radio 1)

La Communauté du Pacifique (CPS) et l’IRD ont lancé depuis Papeete la campagne Warmalis 2, du 14 septembre au 5 octobre. Objectif de la mission : comprendre le fonctionnement de l'écosystème océanique pélagique et déterminer son influence sur les ressources en thon dans la région du Pacifique occidental et central.

La mission Warmalis 2 partie de Papeete pour mieux comprendre l’écosystème pélagique du Pacifique (TNTV)

 

 

# Suites aux résultats du programme d’évaluation de la ressource d’'o'eo (becs de cane en français) à Rangiroa, les 'o'eo mesurant moins de 45 cm ne pourront plus être pêchés, afin d'éviter l'épuisement du stock. L’étude a été lancée en 2019 par la société Ocean Products, en partenariat avec la municipalité, le Pays et la fondation The Nature Conservancy. Objectifs : évaluer le stock de cette ressource, mais aussi sa biologie, son calendrier de reproduction et les quantités prélevées par la population. Aujourd’hui, 20% des habitants de Rangiroa exploiteraient cette ressource. Si le stock n’est pas en danger, il pourrait rapidement le devenir si aucune mesure n’est prise. C’est pourquoi plusieurs recommandations seront présentées ce soir, et notamment l’interdiction de pêcher des ‘o’eo mesurant moins de 45 cm.

Rangiroa : la pêche des ‘o’eo règlementée (TNTV)

Rangiroa a la particularité de ne pas être atteint par la ciguatera pour le bec de canne, ou o'eo. Ce poisson est très prisé pour la qualité de sa chair. Cependant, face à une pression de pêche en augmentation, il est indispensable que cette ressource essentielle soit préservée suivant des règles de gestion qui sont en train d'être définies.

Projet aquacole à Rangiroa pour le O'eo (bec de canne) (Polynésie 1ère)

Depuis plus de trois ans, en partenariat avec la commune de Rangiroa, le Pays et la fondation The Nature Conservancy, Georges Moarii, propriétaire de la société Ocean products, est à l’initiative d'un programme de recherche sur les 'o'eo (poissons becs de cane) sur l'atoll afin d’évaluer l’état du stock et de développer des recommandations pour le préserver. Les limites du stock ayant été atteintes, une taille minimale de poisson devrait être instaurée, une mesure acceptée à l'unanimité par les pêcheurs professionnels de l'atoll.

À Rangiroa, une taille minimale pour préserver les stocks de 'o'eo (Tahiti Infos)

 

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