Pollutions, gestion des déchets, espèces invasives, sauvegarde des coraux, comportements (ir)respectueux envers la faune marine (baleines)... Il y a ceux qui perturbent inconsciemment (ou par avidité) les écosystèmes et dont les dégâts doivent être réparés. Et il y a aussi ceux qui agissent pour un fenua plus "durable" ! Petite revue de presse.
À Raiatea, la "promenade des gabbros", un site écotouristique aménagé par le service du Tourisme en plein cœur de la caldera de Faaroa, a subi des dégradations. Plusieurs gabbros (roches magmatiques) ont été dégradés de gribouillis par des personnes mal intentionnées ou inconscientes de leur geste…
Le site des gabbros de Faaroa dégradé (TNTV)
Les dépôts sauvages d’ordures ont la vie dure. Dans certaines communes de Tahiti, les policiers municipaux verbalisent les contrevenants. Ce n’est pas encore le cas à Faa'a, mais la brigade verte mène une campagne de sensibilisation contre l’incivisme. Ce matin, les muto’i se sont rendus sur les hauteurs de Pamatai et de Puurai pour faire passer le message.
Déchets sauvages : Faa’a lance un appel au civisme (TNTV)
Une étude de caractérisation des déchets lancée par Fenua Ma va permettre de dire si les Polynésiens font l'effort de trier les déchets verts. Des détritus qui n'ont rien à faire dans nos poubelles et qui prennent beaucoup de la place pour finir sous terre à Paihoro. Une aberration vu nos capacités d'enfouissement.
Ces déchets verts qui n'ont rien à faire dans nos poubelles (Tahiti Infos)
Alors que les DCP dérivants cristallisent les inquiétudes des pêcheurs, la Direction des ressources marines, l'IRD et l'UPF ont lancé un programme d'études pour mesurer l'importance du phénomène et les quantifier avec l'aide de la population. Les données chiffrées doivent permettre de peser à la table des grandes commissions de pêches et d'interpeller sur une menace écologique
Enquêtes sur les dérives des DCP (dispositif de concentration de poissons) (Tahiti Infos)
Pauline Palmas étudie la population de chats sauvages – les chats harets – en Polynésie. Sur Ua Huka et Tahuata aux Marquises ainsi qu’à Tahiti et Moorea, la conclusion est sans appel. Ils se nourrissent d’insectes, reptiles et oiseaux endémiques. Ils sont un vrai danger.
Les chats sauvages menacent la faune polynésienne (Tahiti Infos)
L’Initiative française pour les récifs coralliens (ou Ifrecor) lance un appel à projets. Agnès Benet, représentante locale de l’Ifrecor encourage toutes celles et tous ceux (associations, instituts, privés) qui sont engagés dans la protection des coraux et des écosystèmes associés à faire connaître leurs projets dès à présent.
L’Ifrecor : appel à projets pour le corail (Tahiti Infos)
Une classe de Moorea apprend à greffer des jeunes coraux. Un projet pédagogique pour lutter contre leur destruction et sensibiliser ces jeunes. Les coraux sont en mauvaise condition au niveau mondial. La Polynésie s’en sort plutôt bien.
Une greffe pour sauver le corail (Polynésie 1ere)
https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/une-greffe-pour-sauver-le-corail-876542.html
Les élèves de sixièmes bilingues du collège de Afareaitu reconstruisent leur patrimoine marin. Un programme innovant mis en place en place avec ces partenaires que sont Te ora hau et Heipua Bordes, Coral gardener et l’ONG Pew.
Moorea - Les enfants au secours du corail (La Dépêche)
Les baleines reviennent chaque année en Polynésie française. L’observation dans leur milieu naturel reste un moment unique mais nécessite quelques précautions. De nouvelles réglementations ont été mises en place en 2018 et ont permis une nette amélioration des comportements humains. Immersion.
Baleines, les aimer sans les étouffer
https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/tahiti/baleines-les-aimer-sans-les-etouffer-876530.html
À Hiva Oa, un couple marquisien a eu l'idée inspirante de récupérer des matériaux abandonnés pour fabriquer des bancs publics. Leur message : protéger l'environnement de l'île.
Des matériaux de récupération transformés en bancs publics à Hiva Oa (Polynésie 1ere)