Les travaux du GIEC ont mis en évidence l’influence des activités humaines dans la perturbation du climat par l’émission des gaz à effet de serre (GES). Un réchauffement climatique anormalement rapide menace la biodiversité, en mer et à terre.
La température moyenne s’élève de manière anormalement rapide depuis la révolution industrielle en Occident, au XIXe siècle. La faune et la flore auront d'énormes difficultés pour s'adapter à des changements d'une telle brutalité. Les sociétés humaines seront aussi fortement affectées à de multiples niveaux (agriculture, habitat, aménagement des villes, consommation d'énergie, phénomènes climatiques extrêmes, activités économiques...). Les effets – fonte des glaces, élévation du niveau de la mer, sécheresse, perte de biodiversité – sont déjà visibles dans le Pacifique. L’océan subit de plein fouet le changement climatique (salinisation, coraux menacés, biodiversité en péril...). La fragilisation des récifs coralliens est aussi aggravée par le comportement humain (surexploitation des ressources halieutiques par la pêche). Autant de causes de perturbations dans leur cycle de vie (une reproduction fragilisée du fait de la pollution et de l'acidification de l'océan suite à réchauffement climatique). Cela perturbe aussi leur rôle en Polynésie comme protecteur de la zone côtière et donc de la ressource halieutique pour les populations. Et cela, même si le corail ne blanchit pas encore… Ces mauvaises conditions pourraient s’accentuer du fait, cette année, d’un El Niño exceptionnel, explique-t-on dans le magazine L’Express, cité par Polynésie 1ère. "Un deuxième pic d' El Niño pourrait intervenir en février / mars 2016, alimentant alors une nouvelle série de dérèglements atmosphériques, de tempêtes, de pluies diluviennes ou de sécheresses, selon les zones" estime un climatologue de la NASA cité par le magazine français...
- Lire dans La Dépêche de Tahiti : El Niño : le corail ne blanchit pas encore
À terre, les changements climatiques ont également des conséquences. Des chercheurs ont récemment souhaité connaître l'impact du réchauffement climatique sur le miconia, espèce envahissante qui touche nos îles. Leurs conclusions sont contrastées. Le réchauffement climatique fera régresser la population de miconia mais malheureusement pas dans les zones où elle est une menace.
- Lire sur Tahiti Infos (12/01) Le réchauffement climatique réduira le nombre de miconia... mais pas partout