Intégrer le développement durable au tourisme est devenu une nécessité. Ce dernier a pris une place beaucoup trop importante pour être ignoré : un impact économique non négligable, un impact environnemental (transport, aménagement du territoire…), un impact social (emplois) un impact sociétal (accessibilité des lieux, amélioration des conditions d’emploi et de travail, parité, diversité…) et un impact culturel …. L'aménagement de la zone d'accès aux J.O. de surf, à Teahupoo en 2024, nécessite des travaux qui peuvent menacer la biodiversité de ce spot encore indemne d'urbanisation. La population est partagée quant à leurs bienfaits supposés... Quant aux paquebots de croisière qui reviennent en force dans les eaux polynésiennes, quel est leur impact environnemental ?
# Les travaux en vue des Jeux Olympiques commencent à Teahupoo. Il faut aménager le littoral, la petite marina, amener la fibre et l’eau potable. Mais pour les habitants, l'important est de préserver l’environnement naturel. Pendant toute la durée des travaux, la marina reste fermée au public et aux prestataires. L’étude d’impact estime que le risque de perte de la biodiversité sous-marine est fort. Les locaux sont donc partagés entre un sentiment d'inquiétude quant aux conséquences sur l'environnement et la satisfaction de voir qu'ils bénéficieront de meilleurs accès et d'infrastructures neuves.
JO 2024 : début des travaux d'aménagements à Teahupoo, la population partagée (Polynésie 1ère)
# Difficile de concilier l’augmentation du tourisme, les emplois que le secteur peut générer, avec les enjeux environnementaux de notre époque. Tous ces thèmes sont d’ailleurs sur les lèvres de tous nos politiques à la veille des élections territoriales. Du 28 mars au 30 mars, une délégation polynésienne des professionnels du secteur de la croisière et du tourisme s’est rendue au “Seatrade Cruise Global” en Floride, salon international de référence. Au programme : rencontres entre fournisseurs, armateurs et présentation des objectifs.
1500 escales attendues en 2025 : la croisière s’amuse, mais l’environnement ? (La Dépêche)
Déjà près de 10 000 croisiéristes début avril !
Norwegian Spirit, Majestic Princess, Grand Princess… Un total de cinq paquebots, accueillant à bord plus de 9 300 personnes, membres d’équipage inclus, vont se relayer à quai au Port autonome entre mardi et dimanche.
9300 croisiéristes de passage à Papeete cette semaine (Radio 1)
Et la pollution ?
Pollution de l’air et de l’eau, libération de méthane, de carbone noir, d’azote, rejet de tonnes de déchets plastiques... Voici les effets écologiques des paquebots de luxe sur la planète, qui transportent des milliers de passagers le temps de croisière sur les mers.
Navires de luxe : quel impact sur l’environnement ?(brut.media.fr)