Le Pays mais aussi les communes doivent anticiper l'avenir tout en gérant le présent. Un présent complexe pour lequel il doit être tenu compte de paramètres complexes appliqués à des situations pourtant bien concrètes : environnement, phénomènes géoclimatiques (préservation du littoral) et sociétaux (drogue) perturbateurs, accès à l'eau potable, énergie disponible, sans oublier la solidarité en faveur des plus démunis... En bref, se projeter vers des futurs souhaitables pour mieux les construire, transformer nos relations au vivant, inspirer et mobiliser pour favoriser l’innovation…

 

 

 

Le ministère de la Fonction publique, de l’Emploi, du Travail, de la Modernisation de l’administration, du Développement des archipels et de la Formation professionnelle, en partenariat avec l’Institut des futurs souhaitables *, mène une démarche inédite en Polynésie française pour anticiper l’avenir de l’emploi, des métiers et de la formation professionnelle à l’horizon 2050. Cette initiative vise à anticiper les grandes mutations économiques, sociales, technologiques et environnementales et à adapter nos politiques publiques pour accompagner les transitions du marché de l’emploi.
Baptisée Moemoeā, « rêve » en reo tahiti, cette dynamique prospective vise à imaginer collectivement un futur désirable pour notre société, enracinée dans notre culture et tourné vers les grands enjeux du XXIème siècle : emploi, formation, transition écologique et justice sociale.

Moemoeā : une vision collective pour l’emploi et la formation en 2050 (Tahiti News) Conseil des ministres du 6 août

* Pour info: Dans cette période de métamorphoses, l’Institut des Futurs souhaitables propose à celles et ceux qui le désirent de se saisir de cette opportunité pour inventer un monde plus souhaitable.

L’Institut des futurs souhaitables (futurs-souhaitables.org)
 

ENVIRONNEMENT

 

La Présidence a accueilli la cérémonie de remise des prix de la 7ᵉ édition du concours « J’embellis ma commune » qui met à l’honneur « l’engagement et la créativité des associations œuvrant à l’amélioration du cadre de vie » dans les îles. 
Pour la septième édition du concours « 'J'embellis ma commune », 21 associations étaient en lice sur les 24 initialement inscrites, trois ayant été disqualifiées pour travaux non finalisés. Cette année, la thématique retenue – l’embellissement et la valorisation des portes d’entrée de nos îles – a inspiré des aménagements autour des ports, aéroports et autres points d’accès aux communes…(…) À travers ce concours, la Polynésie française "réaffirme sa volonté de soutenir les initiatives citoyennes, de préserver le patrimoine naturel et culturel et de promouvoir un embellissement durable des espaces publics" tel qu'elle le précise dans un communiqué. (…)

7ème édition de « J’embellis ma commune »  (Tahiti Infos)

Manihi remporte le premier Grand prix ainsi que le premier prix pour l’archipel des Tuamotu du concours J’embellis ma commune organisé par Tahiti Tourisme. Vingt-trois prix ont été décernés au total.
La 7e édition du concours J’embellis ma commune s’est clôturée vendredi soir par la remise des prix sous le chapiteau de la présidence. Le thème cette année était l’embellissement des « portes d’entrée » des îles – ports, aéroports, accès aux communes. Depuis 2015, le concours fait partie des actions de sensibilisation mises en place par Tahiti Tourisme, pour « renforcer l’implication des communes et des habitants dans le développement touristique ». Sur les 24 associations initialement inscrites, et issues des communes dotées d’un comité du tourisme, 21 ont finalisé leurs travaux.

« J’embellis ma commune » : Manihi remporte le grand prix et le prix des ISLV (Radio 1)

 

MONTÉE DES EAUX

L'atoll de Pukapuka, situé à l'extrémité nord-est de l'archipel des Tuamotu, est particulièrement sensible aux effets de la houle. L'atoll a besoin d'aide pour construire une digue. Son maire, Raphaël Villant, était l'invité du journal ce vendredi 8 août pour évoquer cette problématique. Il a passé la semaine à Tahiti à l'occasion du congrès des communes. ENTRETIEN (…)

Une digue pour protéger la cocoteraie de Puka Puka, le maire Raphaël Villant lance un appel au Pays (Polynésie 1ère)

Pour sa 34ème édition, c'est un congrès des communes particulier, sans l'État ni le Pays, qui s'est tenu à Papeete. Les maires de toute la Polynésie ont échangé entre eux sur leurs sujets de préoccupation, notamment liés à la montée des eaux et au trafic de drogues.
Des prévisions inquiétantes. Le niveau de la mer pourrait atteindre 80 centimètres de plus en 2100, selon les scientifiques. Face à l’urgence climatique, les maires se mobilisent pour trouver des solutions. Notamment aux Tuamotu où les atolls risquent de disparaître de la carte.  (…)

Congrès des communes : montée des eaux et trafic de drogues au cœur des préoccupations des maires (Polynésie 1ère)

 

EAU POTABLE

# Le Centre de santé environnementale (CSE) de la Direction de la santé a poursuivi en 2024 sa mission de contrôle sanitaire de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, distribuées par les réseaux et fontaines publics.
En parallèle, 21 communes et le syndicat intercommunal Te Oropaa ont initié un programme de contrôle de la qualité de l’eau sur tout ou partie de leurs ressources, fontaines publiques et/ou réseaux de distribution.
= Les acteurs du contrôle de la qualité des eaux sur le territoire / Cartographie de la qualité des eaux de consommation en 2024 / Les raisons de la non-conformité de l’eau / La potabilité de l’eau des fontaines publiques / Continuer à améliorer la qualité de l’eau de consommation. (...)

Qualité des eaux destinées à la consommation humaine à Tahiti et dans les îles en 2024  (Tahiti News) Conseil des ministres du 6 août

# En 2024, 62% de la population de Polynésie française et 69% de celle des îles du Vent bénéficie d’un accès à l’eau potable.
Comme le constate le Centre de santé environnementale (CSE) de la Direction de la santé après contrôle sanitaire de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, en 2024 dix communes ont distribué de l’eau potable sur l’ensemble de leur territoire (Arue, Faa'ā, Papeete, Pīra'e, Puna’auia, Papara, Bora Bora, Tumara’a, Tubuai et Uturoa) tandis que sept communes ont délivré de l’eau potable sur une partie de leur territoire : Taiarapu-Est (réseaux Lucas, Hélène Auffray et Van Bastolaer), Moorea (réseaux Nuuroa, Papetoai, Temae, Maharepa 1 et 2, Haumi et Varari), Māhina (Plaine), Hūāhine (Tepepe), Taputapuātea (Haapapara), Tahaa (Hipu et Patio) et Rurutu (réseaux Hauti et Moerai). (…). Concernant les communes de la zone rurale (hormis les réseaux Lucas, Hélène Auffray et Van Bastolaer de Taiarapu-Est), l’eau distribuée est toujours non-potable. (…) 62% de la population de Polynésie française, et 69% de celle des îles du Vent, bénéficie d’un accès à l’eau potable.

62% des Polynésiens ont eu accès à l’eau potable en 2024 (Tahti Infos)

Concernant les communes de la zone rurale (hormis les réseaux Lucas, Hélène Auffray et Van Bastolaer de Taiarapu-Est), l’eau distribuée est toujours non-potable.
Le Centre de santé environnementale a rendu publiques les dernières cartes de la qualité des eaux au fenua. En 2024, ce sont en tout 1 612 prélèvements qui ont été réalisés. Il en ressort que seulement 10 communes sur 48 ont distribué de l’eau potable sur l’ensemble de leur territoire. 62% de la population de Polynésie française bénéficie d’un accès à l’eau potable, contre 63% en 2023. Une légère baisse qui s’expliquerait par « une qualité insuffisante sur certains réseaux traités ». Parmi les 270 résultats non conformes relevés, 98% révèlent une contamination fécale, avec 117 cas d’Escherichia coli, bactérie pathogène pour l’homme… 29% présentent des non-conformités physico-chimiques, notamment des dépassements de turbidité, signe d’une vulnérabilité aux apports terrigènes. (…)

En 2024, 62% de la population de Polynésie française bénéficiait d’un accès à l’eau potable (TNTV)

En Polynésie française, l'accès à l’eau potable reste un défi majeur. Selon les derniers chiffres officiels, 62 % de la population bénéficiait, en 2024, d’une eau considérée comme potable. Un chiffre en légère baisse par rapport à 2023. Cette diminution est due notamment à des problèmes de qualité de certains réseaux. C’est le cas dans plusieurs communes du fenua, surtout dans les îles et à la presqu’île. Pour pallier ce problème, certaines municipalités ont mis à la disposition de leurs habitants des fontaines publiques. Mais toutes ne distribuent pas d'eau potable. De l’eau potable pour tous, c’est le combat que mènent certaines communes du fenua. Comme à Moorea par exemple, ou encore dans les îles. Aujourd’hui, 38 % de la population n’a pas accès à une eau saine. (…) La population est invitée à consulter le site du centre de santé environnementale, où une cartographie répertorie les fontaines publiques potables et non potables.

Eau potable : 38% des Polynésiens n'y ont pas accès (Polynésie 1ère)

# C’est une première à Faaone en attendant le déploiement du projet d’adduction en eau potable. La commune de Taiarapu-Est a investi dans une unité de potabilisation destinée à l’école Ahiti Te Ra, avec le soutien financier de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Voué à faciliter le quotidien au sein de l’établissement, ce nouvel outil pourrait aussi servir de support pédagogique. 
À partir de cette rentrée, les 150 élèves de l’école primaire Ahiti Te Ra de Faaone vont bénéficier de l’eau potable aux robinets. Les agents du service technique de cette commune associée de Taiarapu-Est ont profité des vacances pour construire un local sécurisé entre la cantine et le bâtiment de la maternelle. À l’intérieur, bien à l’abri du soleil : une unité de potabilisation, associée à deux cuves de 7 500 litres chacune. (…) L’unité de potabilisation pourrait également servir de support pédagogique pour aborder les questions relatives au traitement de l’eau et à la lutte contre le gaspillage, en lien avec le programme des cycles 2 et 3. (…)

De l’eau potable pour les élèves de Faaone (Tahti Infos)

ENERGIE

# Après une semaine sans électricité, les habitants de Ahe sortent enfin du black-out. Manihi, chef-lieu de Ahe, a embarqué un groupe électrogène sur le Dory qui a été réceptionné par Ahe ce vendredi. Des demandes de subvention pour l’achat de deux nouveaux groupes mais aussi pour “refaire le solaire” devraient être faites au Pays.
(…) Sur un atoll comme Ahe, les coupures d’électricité sont d’autant plus problématiques que les habitants sont complètement “coupés du monde, car il n’y a pas non plus de réseau téléphonique ni internet. C’est plutôt inquiétant pour les villageois”.

Ahe sort de son black-out  (Tahti Infos)

 

SOLIDARITÉ

La rentrée scolaire est souvent synonyme de dépenses importantes pour les familles. Pour les aider, la commune de Taravao a organisé son premier marché solidaire. Des tout petits prix pour les parents et une grande joie pour leurs enfants.

Taravao organise un marché solidaire et propose des activités périscolaires pour la rentrée des classes (Polynésie 1ère)

Cent élèves des quartiers prioritaires de Papeete ont reçu un sac à dos et une trousse fabriqués à partir de bâches publicitaires recyclées. Une rentrée plus légère pour les familles... et pour l'environnement. (…). Fabriqués à partir des anciennes bâches publicitaires de la Polynésienne des Eaux, ces équipements scolaires ont été conçus par Face Polynésie, dans la cadre d’un partenariat avec l’association Emploi Formation Insertion et avec le soutien de la commune de Papeete. Objectifs : donner une seconde vie aux matériaux et soutenir les familles.

100 cartables recyclés offerts à des élèves des quartiers prioritaires de Papeete (TNTV)