Malgré sa réputation de « paradis » la Polynésie est loin d’en présenter tous les avantages. Petit tour d’horizon des pollutions de toutes sortes relevées en mai en Polynésie.
Qu'elles concernent la terre, l'eau, l'air… elles sont toujours un problème pour l'environnement et la santé. Et pour l'économie...
Amiante
Des déchets "toxiques" venant de Paea ont été déposés sur un terran privé à Papara. Ils contenaient de l’amiante. Une plainte a été déposée au tribunal…
- Gravats déversés à Taharuu : résultats positifs à l'amiante (Tahiti Infos)
Eaux usées
Les sœurs du quartier de la Mission dénoncent l’écoulement permanent d’eaux usées dans leur propriété. « Un problème récurrent sur l'ensemble des lotissements dotés de station d'épuration » pour le directeur général de l’OPH qui soupçonne une mauvaise utilisation des conduites d’écoulement : on trouverait dans le réseau « du linge, du riz, des huiles de cuisine… ».
- Quand les eaux usées se déversent au grand jour (TNTV)
Les paquebots à l’origine d’une pollution méconnue dans le port de Papeete
Même à l'escale, les navires de croisière ne stoppent jamais leurs énormes moteurs. Selon France Nature Environnement (FNE), un paquebot à l'arrêt polluerait autant qu'un million de voitures, en termes d'émission de particules fines et de dioxyde d'azote. C'est surtout le type de carburant utilisé qui exaspère les défenseurs de l'environnement : du fioul lourd, peu cher, très chargé en soufre, à 3,5 %, « jusqu'à 3 500 fois plus polluant que les voitures ».
En Polynésie française, “la croisière pèse pour 12,5 milliards de francs, dont plus de 4 milliards directement répartis dans les îles d’escale dans trois archipels différents », selon la ministre du Tourisme qui minimise néanmoins les risques de pollution en rappelant que l’étude FNE, qui date de juillet 2015 à Marseille, est « contestée, tant sur la méthode que sur les conclusions, et ne concernait que l’émission de particules fines.”
- Les paquebots une source de pollution atmosphérique non négligeable (La Dépêche de Tahiti)
Nuisances sonores : une autre forme de pollution
À Mahina, les administrés se mobilisent et sollicitent le maire pour faire cesser les nuisances sonores. Si ces gênes prennent plusieurs formes, le résultat est toujours le même : les victimes disent en être “malades”.
- Ça gronde à Mahina contre les nuisances sonores (La dépêche de Tahiti)
Radio-activité : des décennies après les essais nucléaires …
La CPS porte un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme pour exiger le remboursement par l’Etat des 54 milliards de Fcfp engagés pour soigner les victimes des maladies radio-induites.
- Maladies radio-induites : La CPS autorisée à saisir la justice européenne (Radio 1)
210 m3 de déchets "encombrants" récupérés à Pirae
Un mois avant le championnat du monde de va’a, afin d’éviter de retrouver des déchets dans les rivières et dans le lagon, la commune de Pirae a organisé une opération de récupération des encombrants auprès des habitants. Au total, sept bennes de 30 mètres cubes ont été remplies. Si l’on peut se réjouir de cette initiative de la municipalité, on peut néanmoins s’interroger sur le volume de déchets généré par une consommation encore inconsciente des conséquences des achats
- Des déchets à la pelle (TNTV)
L’exploitation du phosphate, source de pollution ?
Si le projet d'exploitation du phosphate suscite des inquiétudes pour l’environnement de l’île, Makatea - Le projet d'exploitation suscite toujours l'inquiétude (La Dépêche de Tahiti) il ne serait pas non plus exempt d’être source de pollutions, ainsi que le soupçonne un article publié dans le n° 356 du 2 au 15 juin 2017 de TAHITI PACIFIQUE: « Les activités d’extraction sont accompagnées sont accompagnées d’émission d’une grande quantité de poussière amenée par les vents…effet du fluor, de la silice, du cadmium responsable de neuropathies et néphropathies reconnues comme maladies professionnelles… »
- Makatea : un phosphate à l’odeur de souffre (version papier intégrale)