Depuis des décennies, les victimes des essais nucléaires se battent pour connaître la vérité sur leurs conséquences sanitaires et environnementales. Par souci d'économies, le gouvernement (France) a décidé de supprimer de nombreuses commissions et autres organismes jugés inutiles grâce à son projet de loi de simplification de l'action publique. Parmi elles, la commission de suivi des conséquences des essais nucléaires. En Polynésie, les associations sont indignées.
Entre 1960 et 1996, la France a réalisé plus de 200 essais nucléaires dans le Sahara algérien puis en Polynésie française. C'est pourtant au sein de l’une d’elles, le Conseil d'orientation pour le suivi des conséquences des essais nucléaires (COSCEN) que l'État, le Pays et les associations se réunissent pour suivre le bon fonctionnement de l'indemnisation des victimes et pour donner un avis sur la modification de la liste des maladies radio-induites ouvrant droit à indemnisation. Le suivi des questions relatives à l'environnement des atolls de Moruroa et Fangataufa lui est de même attribué.
Peur sur le suivi du nucléaire (La Dépêche)
La Commission de suivi des essais nucléaires menacée (Polynésie 1ere)
La Commission de suivi des essais nucléaires menacée, les associations indignées (Polynésie 1ere)
L'Etat veut supprimer la Commission Nationale de Suivi des Conséquences des Essais Nucléaires (Polynésie 1ere)
Récemment élu (mi-février) président de l’association 193 pour remplacer Jerry Gooding, Auguste Uebe-Carlson a évoqué les combats à venir de l’association, la venue prochaine à Tahiti du président Macron, et suspecte les autorités de vouloir diviser le camp associatif. Cette association, qui milite pour la reconnaissance des maladies liées aux essais nucléaires, place toujours l’accompagnement des victimes au premier rang de ses priorités. Elle assure suivre plus de 200 dossiers d’indemnisations.
Élu président de l’association 193, père Auguste promet une année d’action sur le nucléaire (Radio 1)