La «vérité qui dérange» ne tient pas aux gaz à effet de serre, la voici : notre modèle économique est en guerre contre la vie sur Terre. Au-delà de la crise écologique, c’est bien une crise existentielle qui est en jeu – celle d’une humanité défendant à corps perdu un mode de vie qui la mène à sa perte.
C'est ainsi que sa maison d'éditions, Actes Sud, présente le nouvel ouvrage de l'auteure altermondialiste. Ce livre, Tout peut changer – Capitalisme et changement climatique, ne fait pas que dénoncer une situation de fait : "prise à rebours, cette crise pourrait bien ouvrir la voie à une transformation sociale radicale susceptible de faire advenir un monde non seulement habitable, mais aussi plus juste. (…) Naomi Klein soutient ici que le changement climatique est un appel au réveil civilisationnel, un puissant message livré dans la langue des incendies, des inondations, des tempêtes et des sécheresses (…) Nous n’avons plus beaucoup de temps devant nous. L’alternative est simple : changer... ou disparaître".
"Incendies géants, inondations meurtrières, tempêtes de plus en plus fortes, sécheresses, hausse du niveau des eaux…les conséquences du réchauffement climatique sont sans appel, désormais bien connues et vérifiées, complète Mr Mondialisation.org. En parallèle, le système économique, basé sur la recherche du profit et la croissance infinie, ne cesse de broyer des vies, de faire reculer la démocratie et de générer des inégalités monstres. Et si les deux étaient étroitement liés ?"
« C’est peut-être au moment du désastre ou juste après, qu’il est possible de reconstruire autrement. En 2009, une étude a montré comment 100 % de l’énergie nécessaire dans le monde, pour tous les usages, pourrait être fournie par l’eau, le vent et le soleil dès 2030 », explique Naomi Klein.