Au sortir de leurs études, quatre copains s’engagent ensemble dans un défi : traverser le globe en s’appuyant sur l’énergie du soleil, la force du vent et la force de l’eau, et sur l’utilisation réfléchie et raisonnée de ces ressources naturelles. Début juillet, ils mouillaient dans nos eaux... 

 

À bord de leur voilier transformé, et en collaboration avec le Réseau International des Eco Explorateurs de la Mer, ils réalisent des missions de sciences participatives, notamment pour l’étude du plancton.Au cours de leur périple, ils réalisent une web série  pédagogique de protection de l’environnement permettant à de nombreux écoliers et notamment des enfants hospitalisés, de suivre leur aventure.

 

Une mission de « science participative »

 

Parti de Bretagne en septembre 2014, Amasia est un Gin Fizz fabriqué en 1978, du même modèle que le voilier sur lequel Laura Dekker est connue pour avoir été, à seize ans, la plus jeune skipper à avoir réalisé un tour du monde à la voile en solitaire et avec escales. Quant à nos quatre amis, ils pourront revendiquer d’être les premiers à avoir fait le tour du globe avec un navire totalement autonome au niveau énergétique et usant uniquement de ressources renouvelables : le soleil, avec des différents capteurs photovoltaïques, le vent avec une éolienne, et l’eau grâce à une astuce technique qui permet de faire basculer les hélices des deux moteurs électrique du mode ‘propulsion’ au mode ‘génération’.  Leur voyage, qu’ils ont réussi à faire financer par des sponsors,  est aussi l’occasion pour les quatre marins d’assurer une mission de « science participative ». En collaboration avec le Réseau International des Eco Explorateurs de la Mer (R.I.E.M.), ils collectent des échantillons de plancton dans de nombreuses zones pour des analyses qualitatives de la diversité de ces organismes. Ils posent également des balises électroniques entrant dans le cadre d’études sur la météorologie. Le voilier, Amasia, est aussi équipé d’un capteur autonome posé sur la coque pour la collecte de données telles que la température et le taux de salinité pendant toute la durée du tour du monde.

 

Une opération de sensibilisation des jeunes générations

 

Ce tour du monde est suivi par de nombreux écoliers et enfants de classes d’école primaire. « À travers des activités pédagogiques et de jeu et un lien continu avec notre équipage, via Internet, nous souhaitons leur faire découvrir et aimer la faune et la flore dans le monde et ainsi les pousser au respect de l’environnement, notamment marin », explique Pierre. Tout au long des étapes de l’aventure, l’équipage assure en effet la réalisation d’une web-série consacrée à l’ Eco Sailing Project : un épisode toutes les deux semaines, en libre accès sur le site Internet www.ecosailingproject.com et sur sa chaîne YouTube. Au programme : navigation, voyage et découverte des lieux d’escale, leur faune et leur flore, rencontres avec des acteurs du développement durable, démocratisation de la navigation propre et des comportement permettant de préserver l’environnement. La Web série permet à 3000 écoliers de pouvoir suivre l’aventure. Ce programme est aussi réalisé en partenariat avec l’association « Matelots de la Vie » qui soutient les enfants hospitalisés et en rémission de maladies graves. À travers un grand jeu, des énigmes leur sont posées au travers de courtes vidéos réalisées durant les traversées et escales et reprenant les thèmes de la mer, la faune, la flore et les éco-gestes.

 

 

L'Eco Sailing Project est partenaire de l'association Matelots de la vie  

 

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