Le premier des trois ateliers de consultation polynésienne de l'initiative européenne Best III s'est déroulé le mercredi 8 avril à Papeete. Son objectif : élaborer un profil d'éco-système pour la Polynésie française particulièrement axé sur la protection de la biodiversité. Des aides financières européennes peuvent être apportées aux projets, notamment associatifs, qui vont dans ce sens. Le deuxième atelier est prévu pour le lundi 27 avril.
Une dizaine d'associations, des membres du syndicat des communes et des élus ont assisté au premier atelier de ce troisième volet de l'initiative BEST. En clair, cette initiative sur les services en matière de biodiversité et d'écosystèmes dans les régions ultrapériphériques de l'Union Européennes est une aide de l’union Européenne pour la conservation de la biodiversité. L’action préparatoire BEST a été initiée par la DG Environnement de la Commission européenne en 2011, dans le but de financer un programme, soutenu par le Conseil, pour promouvoir la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité et des services écosystémiques dans les territoires ultramarins de l'UE. En coopération avec l’IUCN (International Union for Conservation of Nature) Jean KAPE, bien connu pour ses engagements en faveur de la protection de l'environnement et la promotion de la culture polynésienne, en est le coordinateur pour la Polynésie française. Il s'est attaché à prendre contact avec les acteurs locaux. Les associations intéressées à participer à cet atelier qui n'auraient toutefois pas été contactées peuvent encore écrire à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour une demande d'inscription à ce programme afin d'assister aux deux prochains ateliers.
De quoi s'agit-il ?
L’Union européenne a pour objectif de renforcer la conservation durable de la biodiversité exceptionnelle de ses 34 territoires ultramarins, qu’ils soient français, néerlandais ou britanniques. L’idée est d’établir un état des lieux de la biodiversité et de ses enjeux en terme de conservation dans chacun de ces territoires, et de garantir les financements pérennes qui leur font souvent défaut aujourd’hui. Ce programme est établi en coopération avec l’IUCN (International Union for Conservation of Nature). Tout ce travail va se réaliser en concertation avec les réseaux et institutions locales de chaque contrée et sera partagé au fur et à mesure de son avancement. Des rencontres sont prévues et le rapport final, rédigé en anglais, servira de base de données à l’Union européenne avant de lancer les actions destinées à préserver durablement son environnement écologique. Le profil d'écosystèmes pour la Polynésie sera toutefois rédigé en français. Ce rapport servira aussi…à les financer. Les petites subventions (pour communes, ONG et associations socio-professionnels) peuvent en effet atteindre jusqu'à 100.000 euros (12 millions Fcfp). Les subventions moyennes (pour le Gouvernement et les services publics, centres de recherche, organisations de françaises, régionales et internationales) commencent quant à elles à partir de 100.000 euros.
Qu'est-ce que la biodiversité ? sur le site Internet de la Ligue ROC, association reconnue d'utilité publique