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Après celles des groupes Siu et Moux, inauguration à Taravao de deux fermes photovoltaïques de la société Ito Nui, filiale du groupe Engie en Polynésie. Leur particularité : la cohabitation entre énergie solaire et apiculture; Le président du syndicat pour l’électrification des communes du sud de Tahiti espère pouvoir profiter davantage de ce virage vers la transition énergétique : bien que le Sud de l’île produise l’énergie la moins chère, les habitants de cette région paient l’électricité au prix le plus élevé ; La puissance installée s’élève à 9 MWc, soit la consommation de 4 500 foyers et une économie de 3 millions de litres de diesel et de 6 200 tonnes de CO2 chaque année. S’il s’agit de mieux produire, il est aussi question de mieux consommer, chiffres à l’appui ; Cet important apport d’énergie, renouvelable mais intermittente, depuis le Sud implique beaucoup d’adaptations, selon le Pdg de la TEP ; Et quid du texte qui devait consacrer le transfert de la régulation de l’énergie à l’Autorité polynésienne de la concurrence ?

 

 

# Le virage de la transition énergétique se poursuit au fenua. Après celles des groupes Siu et Moux, 2 fermes photovoltaïques de la société Ito Nui, filiale du groupe Engie en Polynésie, ont été inaugurées mardi matin à la presqu’île de Tahiti, sur le site Fare Meri. Au total, 16 500 panneaux ont été posés sur plus de 10 hectares.
« Marama Nui est la filiale hydroélectricité qui produit 40% à peu près de l’électricité consommée par les Tahitiens. Elle va demain exploiter en plus les fermes solaires parce que Marama Nui va être le fleuron des énergies renouvelables pour Engie Polynésie. À terme, le solaire va être dédié à l’électricité, l’électrification la journée et Marama Nui la nuit, de façon à ce que ce soit complémentaire sur la journée de 24 heures », explique Didier Pouzou, le président-directeur général d’Engie en Polynésie. Ces nouvelles fermes solaires font partie des 3 initiatives retenues à l’issue d’un appel à projets lancé par le Pays en 2022. Leur particularité : la cohabitation entre énergie solaire et apiculture. Les sites de Fare Meri et de Fare Gouwe incluent un programme de développement et de formation apicole. (…) Le président du syndicat pour l’électrification des communes du sud de Tahiti espère pouvoir profiter davantage de ce virage vers la transition énergétique. Il souligne un paradoxe : bien que le Sud de l’île produise l’énergie la moins chère, les habitants de cette région paient l’électricité au prix le plus élevé*. (…). Ito Nui a investi plus de 2,5 milliards de francs pour construire ces 2 centrales photovoltaïques. Elles devraient passer le cap de la rentabilité d’ici une dizaine d’années.

Ito Nui : des panneaux solaires aux ruches (TNTV)

Produire de l'énergie décarbonée à Taravao, une réalité grâce aux deux fermes solaires de la société Ito Nui, filiale du groupe Engie. C'est aujourd'hui (mardi 17/12) qu'a eu lieu son inauguration. Une avancée en matière de maîtrise des coûts énergétiques. Ça y est, c'est fait ! Les fermes solaires Fare Meri et Fare Gouwe ont été inaugurées aujourd'hui. Plus qu'une simple inauguration, c'est la perspective d'une production d'énergie renouvenable continue qui réjouit ses promoteurs. Un premier pas vers l'autonomie énergétique de la Polynésie. Car avec plus de 16 000 panneaux solaires installés sur plus de 10 hectares de terrain, c'est l'équivalent de 4 500 foyers qui vont bénéficier d'une énergie propre. (…) Les deux fermes de panneaux solaire vont permettre une réduction non négligeable des émissions : 3 millions de litres de diesel et 6 200 tonnes de CO2 par an. 

Ito Nui : les fermes solaires inaugurées, de l'énergie propre pour 4 500 foyers (Polynésie 1ère)

Ito Nui, la filiale renouvelable d’EDT-Engie, a inauguré ce mardi à Taravao deux fermes solaires, Fare Gouwe et Fare Meri. Avec la centrale du groupe Moux et celle de la famille Siu, elles complètent le cycle du premier appel à projets solaire lancé en 2021, et affichent aussi une ambition apicole. Des ruches, exploitées par les employés d’EDT ont commencé à être installées près des panneaux. Il s’agit bien sûr de produire du miel, mais aussi à terme de le transformer : pour le directeur du groupe, le futur nougat de Taravao doit rivaliser avec celui de Montélimar.
Il y a les vaches à l’ombre des panneaux de Mahana O’hiupe, première centrale inaugurée par la famille Siu et ses alliés ; la vanille, le café et bientôt les moutons accueillis chez ManaSolar, la ferme du groupe Moux à Mataiea. Il y aura bientôt le nougat de Fare Gouwe et de Fare Meri, les deux projets photovoltaïques inaugurés ce mardi matin par Ito Nui à Taravao. La filiale du groupe EDT-Engie avait pris, en répondant au premier appel à projets solaires lancé par le Pays en 2021, un cap légèrement différent des autres promoteurs de centrales. (…). L’inauguration de ces fermes à 2,5 milliards de francs cfp a donc aussi été l’occasion d’une dégustation de miel déjà produit sur le site, et de nougat produit ailleurs par Tanoa Buillard, en attendant celui de Fare Gouwe. Didier Pouzou en est sûr : il aura un jour de quoi « rivaliser avec ce qu’on fait à Montélimar ». (…). L’autre différence avec la concurrence, c’est la taille de ces fermes. Avec 3 et 6 MW crète de puissance, ces deux dernières centrales sont moins imposantes que les deux première inaugurées (10,8 MWc chacune). Une différence d’échelle compensée, pour EDT, par des coûts de raccordements plus bas : Fare Gouwe et Fare Meri sont reliés directement au réseau de distribution du Sud de Tahiti, que la société gère elle-même, plutôt qu’au réseau de transport de la Tep. Leur énergie est donc orientée vers « les voisins » plutôt que versée au pot commun tahitien. (…). Le reste : les coûts de maintenance du réseau, les services qui y sont associés et les taxes, qui, elles, ne baissent pas. Le Secosud est tout de même gagnant dans l’opération, comme l’a souligné son président et maire de Taiarapu-Est Anthony Jamet pendant la cérémonie. Reste à savoir si ces baisses de coûts seront effectivement répercutés sur les clients ou si elles serviront à provisionner pour des renouvellements d’équipements ou des extensions de réseau. Le tavana n’a à ce stade que répété sa demande au Pays : un accès privilégié à l’énergie renouvelable produite au Sud pour faire « gagner en attractivité » les tarifs électriques de la zone.

À Taravao, EDT se lance dans l’apivoltaïque (Radio 1)

Et de quatre ! Après Mahana O’Hiupe et ManaSolar*, c’était au tour de Ito Nui d’inaugurer ses deux fermes solaires pour un total de 16 500 panneaux photovoltaïques capables de couvrir la consommation de 4 500 foyers, avec la particularité d’être branchés sur le réseau de distribution du Secosud. Des ruches complètent l’ensemble, grâce à l’implication d’un collaborateur passionné. Prochain rendez-vous en janvier 2025, pour le lancement de la deuxième tranche de l’appel à projets.
Les nuages n’ont pas gâché la fête. Ito Nui, filiale d’Engie, a inauguré ce mardi ses deux fermes solaires : Fare Meri, en référence au miel (lire encadré), en face du lycée Taiarapu Nui, et Fare Gouwe, en hommage à un artiste ayant séjourné sur place, sur les hauteurs du plateau de Taravao. Treize mois de travaux et 2,5 milliards de francs (soit 38 % de plus que prévu, en raison de la hausse du coût des matières premières) ont été nécessaires pour implanter 16 500 panneaux photovoltaïques bifaciaux sur plus de 10 hectares. La puissance installée s’élève à 9 MWc, soit la consommation de 4 500 foyers et une économie de 3 millions de litres de diesel et de 6 200 tonnes de CO2 chaque année. La production est lancée au tarif de 20,20 francs le kWh. (…). S’il s’agit de mieux produire, il est aussi question de mieux consommer, chiffres à l’appui. “Durant ces trois dernières années, la consommation électrique à Tahiti a augmenté de 5 %. Nous devons donc aider les Polynésiens à maîtriser leur consommation”, conclut le référent. Entre le changement des habitudes et le renouvellement des appareils anormalement énergivores, chaque foyer serait en mesure de diminuer sa consommation de 10 %, voire 50 % dans certains cas. (…)
Si des projets d’élevage (moutons) et d’agriculture (vanille, cacao, citrons) sont envisagés dans la continuité des activités des propriétaires terriens, le projet le plus abouti concerne la production de miel grâce à la contribution d’un salarié d’EDT-Engie passionné, en la personne de Tanoa Buillard. (…)

Deux fermes solaires s'ajoutent à Taravao (Tahiti Infos)

Produire de l'énergie décarbonée à Taravao, une réalité grâce aux deux fermes solaires de la société Ito Nui, filiale du groupe Engie. C'est aujourd'hui (17/12) qu'a eu lieu son inauguration. Une avancée en matière de maîtrise des coûts énergétiques.
Ça y est, c'est fait ! Les fermes solaires Fare Meri et Fare Gouwe ont été inaugurées aujourd'hui. Plus qu'une simple inauguration, c'est la perspective d'une production d'énergie renouvenable continue qui réjouit ses promoteurs. Un premier pas vers l'autonomie énergétique de la Polynésie. Car avec plus de 16 000 panneaux solaires installés sur plus de 10 hectares de terrain, c'est l'équivalent de 4 500 foyers qui vont bénéficier d'une énergie propre. "Les fermes photovoltaïques permettent d'augmenter le mix énergétique, en clair que l'énergie produite ici soit plus verte, qu'elle nécessite moins de carburant pour sa production...à terme, ces fermes permettront de bénéficier d'énergie décarbonée. Aujourd'hui, on est aux environs de 40%, on va bientôt monter à 50. Et l'objectif est d'aller vers les 75% à l'horizon 2030...Quelle que soit l'augmentation dans le monde du coût des carburants, ici notre énergie sera fixe, en tout cas le prix sera fixe pendant 25 ans", explique Nathalie Klein, présidente de Ito Nui. (…). Les deux fermes de panneaux solaire vont permettre une réduction non négligeable des émissions : 3 millions de litres de diesel et 6 200 tonnes de CO2 par an.

Ito Nui : les fermes solaires inaugurées, de l'énergie propre pour 4 500 foyers (Polynésie 1ère)

* Pour rappel: Une nouvelle ferme « agrivoltaïque » inaugurée à Mataiea (AvA-Infos)

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#  Le tavana de Taiarapu – Est Anthony Jamet a profité d’une inauguration de fermes solaires, mardi, pour interpeller le Pays sur les tarifs de l’électricité, qui restent plus chers dans la zone Sud qu’au Nord de Tahiti. Et pourtant c’est bien le Sud qui produit, avec ses barrages et aujourd’hui ses centrales photovoltaïques, l’essentiel de l’énergie renouvelable et à bas coût de l’île. L’élu demande donc un nouveau calcul du mix énergétique facturé au Secosud, qu’il préside. Ce qui permettrait de faire baisser les tarifs et faire gagner en « attractivité » le « deuxième pôle de développement économique du Pays ».
Quatre nouvelles grandes fermes solaires, seize centrales hydroélectriques qui marchent à plein régime, et un débat qui prend de l’ampleur au Sud de Tahiti. Pas que les habitants de la Presqu’île soient en guerre contre les énergies renouvelables, bien au contraire. Certains se demandent pourquoi ils ne profitent pas davantage de cette électricité propre et surtout moins coûteuse que l’énergie thermique produite à partir de gazole à Punaruu ou Papeete. Comme Anthony Jamet, qui a profité mardi de l’inauguration des deux fermes photovoltaïques – et bientôt apicoles – de la filiale d’EDT Ito Nui pour interpeller le Pays sur les tarifs de l’électricité dans la zone Secosud. Le tavana de Tairapu – Est connait bien le sujet puisqu’il est le président de ce syndicat qui gère le réseau de distribution entre Papenoo et Mataeia en incluant la Presqu’île. Une zone où se concentrent donc l’essentiel des moyens de production solaire et toutes les installations « hydro » du Pays, et dont les usagers paient « paradoxalement » leur électricité plus cher que dans la concession Tahiti-Nord. En cause : le système de vente de l’énergie au Secosud, qui se base sur un mix énergétique fixe : « deux tiers de thermique, un tiers de renouvelable ». Un rapport que Anthony Jamet voudrait voir « inverser » pour prendre en compte la réalité de la distribution des moyens de production. (…) Car l’objectif, hormis le gain en pouvoir d’achat pour les consommateurs particuliers, c’est bien de faire gagner la zone Sud en « attractivité », en « compétitivité ». Devenir une « vitrine des énergies renouvelables », avec des tarifs électriques cohérents avec cette activité, ce serait ainsi accélérer « le développement du deuxième pôle de développement économique du Pays ». (…) Un discours qui a de quoi résonner auprès du gouvernement Brotherson, qui a fait de la décentralisation et du développement du pôle Sud une de ses priorités. Hier, lors des inaugurations, ça n’était pas le président – alors aux Marquises – qui faisait face à Anthony Jamet, mais son ministre des Finances Warren Dexter. Et sans fermer entièrement la porte, il voit aussi les conséquences qu’auraient un tel changement sur la zone Nord : si le Sud s’accapare une plus grande part de l’électricité d’origine renouvelable, le Nord devra se reposer davantage sur le thermique. Et si les factures baissent d’un côté, elles grimperont de l’autre. (…).

Tarifs de l’électricité : le Sud de Tahiti veut mieux tirer profit de « son » renouvelable (Radio 1) 
 
Liens sur Radio 1:
• Mahana O’hiupepremière grande ferme solaire inaugurée, bientôt une deuxième fournée
• Du pétrole à Manasolar, Albert Moux veut aller « dans le sens de l’histoire »
• À Taravao, EDT se lance dans l’apivoltaïque

La société d’économie mixte, gestionnaire du réseau de transport électrique de Tahiti, a suivi de très près et a participé au raccordement des grandes fermes solaires ces dernières semaines. Cet important apport d’énergie, renouvelable mais intermittente, depuis le Sud implique beaucoup d’adaptations, mais le PDG de l’établissement assure qu’au terme d’un cycle d’investissement à 13 milliards de francs mené depuis 2017, le réseau est parfaitement apte à le gérer. En revanche, il faudrait d’autres travaux pour développer de nouvelles centrales photovoltaïque dans la Presqu’île et ses environs. Ce qui pourrait pousser le gouvernement a orienter son prochain appel à projets vers le Nord. 
Quatre grandes fermes solaires inaugurées ces dernières semaines, et une deuxième vague de chantiers qui se prépare. Le gouvernement dit « finaliser » son cahier des charges pour la deuxième tranche d’appel à projets photovoltaïques, un temps promise « avant la fin de l’année », désormais repoussée à janvier ou février. Les promoteurs, déjà aux manettes, ou qui sont restés malheureux lors de la dernières procédures, bouillent d’impatience. Mais les regards se tournent aussi du côté de la Tep, gestionnaire du réseau de transport et aussi responsable règlementaire, depuis 2022, de l’équilibre général du réseau électrique, géré avec les techniciens d’EDT. Deux activités qui sont rendues plus « complexes » par le développement du renouvelable, comme l’explique le président de la société d’économie mixte, Hervé Dubost-Martin.
Changement de paradigme » sur le réseau”: D’abord du côté de la gestion du réseau, longtemps mise en avant pour mettre en garde contre le développement massif du photovoltaïque, vu le côté « fatal » et très intermittent de son énergie. L’adjonction de grandes batteries au sein même des fermes – une obligation du premier appel à candidatures qui est remise en question pour le second – a rendu « la pénétration du solaire plus facile », rappelle le responsable. Elle permet de « lisser » la production, de corriger les à-coups des passages de nuages, de la rendre plus prévisible, et dans une certaine mesure de la faire durer en début de soirée, quand le soleil baisse et la consommation augmente. « On peut se permettre un taux de pénétration plus important. Est-ce que pour autant, ça règle tous les problèmes ? ». «Non », reprend le PDG, qui devrait, d’ici six mois, voir ses fonctions adaptées à la nouvelle loi sur les Sem. Il y a toujours un élément de complexité supplémentaire, et il faut faire avec, explique le dirigeant de la société d’économie mixte. (…)

Avec le développement du solaire, la Tep à la croisée des chemins (Radio 1)

# Les pluies de la semaine dernère ont fait au moins un heureux : Marama Nui, qui a vu ses barrages hydroélectriques fonctionner ŕ plein régime. De nouveaux records de production, journaliers et hebdomadaires, ont męme été établis. Des records qui soulignent les progrčs du réseau, mais aussi les réflexions ŕ mener pour la suite. Une fois le soleil revenu, les nouvelles fermes solaires se sont mises ŕ produire, mais faute de capacités de stockage, leur énergie a dű ętre délestée. Et si les records sont battus, c’est que la consommation augmente d’année en année : la « sobriété » doit plus que jamais ętre mise ŕ l’ordre du jour.
Triple record pour Marama Nui, dont les barrages ont atteint, la semaine dernière, leur plus haut niveau de production historique hebdomadaire et vécu la meilleure journée de leur histoire le jeudi 12 décembre. Résultat – et troisième performance – à l’échelle du réseau de Tahiti : 81% de l’énergie consommée entre lundi et dimanche était d’origine renouvelable. Un chiffre à mettre au crédit, bien sûr, des fortes précipitations de la semaine, qui ont rempli les réserves des barrages hydroélectriques de la filiale d’EDT-Engie, et maintenu leurs turbines « à fond », comme le dit Yann Wolff, directeur général de Marama Nui. Il précise tout de même que la pluie n’est pas la seule explication de ces records, fréquemment battus et rebattus ces dernières années. Il y a d’abord la question matérielle : Marama Nui, ses cinq vallées productives et ses 16 centrales hydroélectriques – leurs barrages ont subi un grand cycle de réhabilitation entre 2007 et 2022 – a travaillé ses dernières années à améliorer la disponibilité et la performances de ses installations. Surtout, sa maison-mère EDT-Engie a mis en opération fin 2022 son « générateur virtuel » Putu Uira, sorte de batterie géante installée à Punaruu, et qui permet de ne plus avoir à faire fonctionner un groupe de secours de la centrale Émile Martin toute proche. Résultat : « une production thermique au minimum » et davantage de place pour le renouvelable sur le réseau. (…). Ces records peuvent inspirer des réflexions sur la trajectoire générale de la consommation électrique tahitienne. Car c’est aussi parce qu’elle augmente d’année en année que ces plafonds sont régulièrement crevés. Entre les appels d’offres des fermes solaires en 2021 et leur inauguration ces dernières semaines, la demande a bondi d’un peu plus de 5%, sans compter l’autoconsommation solaire, qui s’est aussi développée. (…) « Une fuite en avant », pour Didier Pouzou, le directeur général d’EDT-Engie. Plus on produit d’énergie renouvelable, plus on consommer, et le mix énergétique n’évolue pas ou peu ».
« Je pense que le vrai cheval de bataille et pourquoi pas en faire une cause polynésienne l’année prochaine, c’est comment arriver à la sobriété énergétique sans perte de confort », continue le dirigeant, qui explique qu’EDT, « en tant que concessionnaire, n’a rien à gagner à vendre davantage d’électricité. L’évolution de la consommation, on l’identifie ce sont des mauvaises habitudes, ce sont des équipements anormalement énergivores. Et il y a moyen de réduire chacun sa consommation d’une dizaine de pourcent, ce qui ferait baisser la facture, donc ramener du pouvoir d’achat à tous les Polynésiens, mais en plus améliorerait le mix énergétique,
puisqu’on produirait la même quantité d’énergie renouvelables pour moins de consommation. »


81% de renouvelable sur une semaine, nouveau record pour le réseau électrique de Tahiti (Radio 1)

 

# Le texte qui devait consacrer le transfert de la régulation de l’énergie à l’Autorité polynésienne de la concurrence a été retiré, en séance plénière de l’assemblée jeudi dernier, après une intervention de Nuihau Laurey qui dénonce un « désengagement du Pays ».  Le gouvernement promet de plancher sur le projet de loi et de revenir devant l’assemblée lors de la prochaine session administrative.
Le gouvernement a retiré le projet de loi qui prévoyait de confier la régulation du secteur de l’énergie à l’Autorité polynésienne de la concurrence (APC), jeudi dernier lors de la séance budgétaire. Il était déjà tamponné d’un avis défavorable du Cesec qui se plaignait d’un défaut d’information et considérait que le champ d’action laissé à l’APC n’était pas suffisant. Pour Nuihau Laurey, c’est déjà trop, et il demandé, et obtenu, le retrait du texte et son report à la prochaine session administrative. Pourquoi confier la régulation du secteur de l’énergie à « une tierce partie que l’on dirait indépendante », a-t-il demandé, alors qu’il existe une Direction polynésienne de l’énergie « qui n’a pas démérité » ?  Il trouve de toute façon « discutable » « l’idée selon laquelle la fonction d’autorité concédante des DSP et la mission de régulateur pourraient entrer en conflit ». (…) Tout compte fait, le gouvernement n’a pas semblé tenir tant que ça à son projet de loi. D’un chuchotement, Moetai Brotherson et son ministre sont tombés d’accord pour reporter l’examen du texte, dont l’entrée en vigueur n’est prévue qu’au 1er septembre prochain, à la session administrative qui s’ouvrira en avril. Le délai doit permettre au Pays et au Cesec de travailler le sujet plus en profondeur.

Le gouvernement retire son projet de loi sur la régulation de l’énergie (Radio 1)

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