Ce jeudi 13 mars se réunissait après-midi, à la Présidence de la Polynésie française, le premier comité de pilotage chargé de réfléchir sur le schéma directeur de transports interinsulaires. "Sa réussite nécessite une collaboration des forces vives de la Polynésie française".
Il a été annoncé, explique le communiqué de la Présidence, qu’un groupement spécialisé, Espélia, a pour mission de faire le diagnostic préalable (fin avril) à partir d'études déjà réalisées et après rencontres avec les élus locaux, les usagers et les professionnels ; puis d'élaborer d'ici fin juillet le schéma pour les dix prochaines années et de le faire approuver par l'assemblée au 3e trimestre 2015.
Ce schéma directeur, précise le communiqué, sera engagé avec le concours de l’ADEME et de l’AFD. Cofinancé par le Pays (50%), l'Ademe (40%) et l'Agence française de développement (10%), « il permettra au Pays de définir une organisation et une politique des transports maritimes et aériens, pour les dix prochaines années ; il doit également servir de base pour la programmation des investissements et aménagements souhaités par le Pays, les communes et les professionnels dans ce secteur des transports. Sa réussite nécessite une collaboration des forces vives de la Polynésie française, des institutions, de l’État, du gouvernement, des communes et des représentants de la population ».
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Et schéma directeur des transports collectifs sur l’île de Tahiti...
Il est à souhaiter que la réflexion tienne effectivement en compte le caractère « durable » des moyens à mettre en place, notamment sur leur impact écologique. À noter, également, l’existence d’un schéma directeur des transports collectifs sur l’île de Tahiti, engagé par le gouvernement, dans la perspective de la future délégation de service public à compter de 2017. « L’un de mes objectifs prioritaires est d’améliorer la fluidité du transport collectif et de la circulation », expliquait à Tahiti Infos il y a un mois le ministre Albert Solia, faisant part des possibilités de mettre en place des voies réservées et un service plus efficace pour les usagers, « bien que ce celui-ci reste conscient des difficultés relatives à la disponibilité foncière pour une extension du réseau routier sur l’île de Tahiti ».
Pour pallier à ce problème de disponibilité foncière, rappelons que l’association 2D Attitude a réalisé un rapport de pré-étude relatif au projet d’implantation d’un transport en commun par tram aérien sur l’agglomération du Grand Papeete.