L'éco-mobilité est plus simple à mettre en œuvre, donc plus souvent pratiquée, en milieu urbain. Des moyens techniques et des alternatives existent, et des mesures politiques ont montré des effets positifs dans certaines villes ou régions. À Tahiti, dans le grand Papeete, des initiatives commencent à voir le jour avec des dispositifs visant mettre en place un "schéma cyclable”. En mer aussi, on peut envisager une mobilité douce.

 

◊ Le 23 octobre, les villes de Papeete et de Pirae se sont engagées à favoriser l’émergence d’une “mobilité douce” grâce à la mise en place d’un “schéma cyclable”. Une convention a été signée à la mairie de Pirae par les deux maires, Édouard Fritch et Michel Buillard, ainsi que par le président national de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), Arnaud Leroy, actuellement présent à Tahiti, et par Céline Gilquin, directrice de l’Agence française de développement (AFD) en Polynésie française. Ces deux institutions d’État vont en effet participer de manière importante au financement des études qui doivent permettre de dégager des solutions concrètes. Des appels à marché ont été lancés dans le cadre d’un groupement de commandes pour définir un schéma directeur cohérent. Celui-ci s’inscrit dans l’appel à projet “Vélos et territoires” lancé par l’État et l’Ademe afin d’accompagner les territoires.

Vélo et mobilité active : un avenir possible à Papeete et Pirae (La Dépêche)

Bientôt une “politique vélo” à Papeete  (Tahiti News)

Pirae et Papeete s’associent pour promouvoir une “politique cyclable”  (Tahiti News)

Papeete et Pirae associées pour les pistes cyclables (Radio 1)

 

◊ Il faut aussi préciser que le conseil municipal de Papeete a porté à 10 millions de Fcfp l’enveloppe consacrée à la subvention d’achat de vélos, classiques ou électriques.

« L’aide au vélo » de Papeete multipliée par 5 (Radio 1)

La capitale s'était engagée en septembre à subventionner l'achat de ce mode de transport doux auprès de ses habitants, âgés de 16 ans et plus, dans la limite de 70 % de l'achat, et avec un certain plafond à ne pas dépasser.

Tahiti : Papeete subventionne l'achat de vélos pour inciter ses habitants à oublier la voiture (linfodurable.fr)

◊ À noter, aussi, l'apparition de vélos-taxis à Papeete. Ces engins à deux roues inspirés des rickshaws asiatiques et dotés d’une assistance électrique sont destinés en priorité à promener les touristes sous la responsabilité d’un guide conducteur.

Les vélos-taxis débarquent à Papeete  (Polynésie 1ere)

À signaler, pour les amateurs de grosse cylindrée en ville (!), que l'Agence internationale de l'énergie tire la sonnette d'alarme sur l'impact environnemental désastreux des SUV en termes d'émissions de CO₂ qui ont grimpé en flèche durant la dernière décennie. À la mode, mais polluants : les SUV, en plein boom dans les villes, menacent de réduire à néant les tentatives du secteur automobile de réduire ses émissions de CO²

Les SUV sont la deuxième source de croissance des émissions de CO2 (Futura-Science)

 

◊ En mer aussi, on peut envisager une mobilité douce. La startup Moana Explorer veut remettre la navigation à voile traditionnelle au goût du jour, dans l'espoir qu'un jour le transport de passagers et de marchandises entre nos îles pourrait devenir totalement indépendante des énergies fossiles.

La voile, l'avenir du transport maritime ? (Tahiti Infos)

 

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