Avec le festival Ono'u, neuf artistes s'expriment sur le thème de la protection des océans et la biodiversité ; 36 ans après leur premier voyage, les pirogues hawaïennes à voile Hokule’a et Hikianalia sont arrivées en Polynésie françaisei. L'occasion d'une réflexion sur la transmission culturelle, le lien régional, mais aussi la préservation de la planète ; 10 projets sélectionnés à l'occasion du concours Raura’a Ora, portant sur le thème de la biodiversité terrestre ; À Raiatea, associations, élus et habitants de Tumaraa travaillent main dans la main pour la sauvegarde de l’environnement avec, en vue, la mise en place d'un rāhui dans le lagon de "l'Île sacrée" ; 2 600 000 Fcfp de subventions accordées à cinq associations pour la mise en œuvre de projets environnementaux ; Projet d'aménagement d'un site domanial à Nivee (Hitia'a O Te Ra) destiné à accueillir les manifestations de "car bass" et éviter les nuisances sonores qu'elles peuvent générer.
# C'est reva pour le festival Ono'u. Jusqu'au 5 juin, neuf artistes, dont trois internationaux, s'exprimeront sur le thème de la protection des océans et la biodiversité. Au fil du festival, qui les amènera jusqu'à Makatea, ils réaliseront pas moins de 3 000 m2 de fresque. (…) Jusqu'au 5 juin, les artistes vont relever le challenge de peindre 3 000 m2 de fresques sur les thèmes de la protection des océans, la préservation de la biodiversité et les légendes polynésiennes. Ils sont neuf à s'atteler au défi artistique : six talents locaux (Rival, Ravage, Richard Barru, Sarah Viault, Pierre Motahi et Tearii Flohr) et trois invités internationaux (Case Maclaim d'Allemagne, Insane 51 de Grèce et Guido Van Helten d'Australie).
Festival Ono'u version grand bleu (Tahiti Infos)
# Après trois semaines et plus de 5 000 kilomètres à la voile depuis Hawaii, les pirogues à voile Hokule’a et Hikianalia sont arrivées à Tahiti ce samedi. Accueillis par une cérémonie traditionnelle complète et par de nombreux spectateurs, elles ont encore une fois provoqué l’émotion, et invité à la réflexion sur la transmission culturelle, le lien régional, mais aussi la préservation de la planète. (…) outre la nécessité de transmettre la culture et les liens entre les peuples polynésiens, ce sont des messages d’avenir qui ont été porté par Hokule’a et Hikianalia. Notamment celui de la préservation de la planète, et de la lutte contre les changements climatiques, message que les capitaines des deux pirogues, Lehua Kamalu et James Lyman, comptent faire entendre au Blue Climate Summit organisé à Tahiti du 14 au 20 mai. Pour les îles de la Polynésie, prendre des mesures climatiques « n’est pas une option », c’est une obligation vitale, explique le ministre de la Culture Heremoana Maamaatuaiahutapu (…)
Hokule’a et Hikianalia : accueil grandiose et message d’urgence (Radio 1)
# Le concours Raura’a Ora, portant sur le thème de la biodiversité terrestre, a été lancé en septembre dernier par la Direction de l'environnement (Diren) et la Direction générale de l’éducation et de l’enseignement (DGEE), à l’attention des enseignants et des élèves de cycle 3 (CM1, CM2 et 6e) et de structures et classes spécialisées. Il s’achèvera le vendredi 20 mai prochain, à l’occasion de la remise des prix qui se tiendra dans l’amphithéâtre de la DGEE à Pirae à partir de 9 heures 30. À l’issue de plusieurs mois de travail, plus de 120 productions littéraires et audiovisuelles ont été remises. À la suite d’une première évaluation, réalisée par un jury composé de représentants de la Diren, de la DGEE et du monde professionnel, 10 projets ont été sélectionnés pour chacune des 2 catégories du concours et ont été soumis au vote du public (productions visibles sur le site de TNTV).
Biodiversité terrestre : les résultats du concours Raura’a Ora (TNTV)
# À Raiatea, associations, élus et habitants de Tumaraa travaillent main dans la main pour la sauvegarde de l’environnement. Une opération de ramassage de déchets sur le littoral et dans les rivières est organisée (samedi 14 mai) à Tevaitoa, Turui, Vaiaau et Fetuna. À long terme, la commune souhaiterait mettre en place un rāhui dans son lagon. (…) Sensibiliser à la cause environnementale est déjà un premier pas vers la mise en place de ce rāhui, c'est-à-dire une zone de réserve marine choisie, délimitée et gérée par la communauté. Le rāhui permet aux espèces marines de se régénérer. Il n'est efficace que si l'ouverture de la zone protégée est contrôlée et soumise à condition. Ce concept pourrait être une solution pour la population de Raiatea, même s'il divise, tout comme à Paea.
Raiatea : un rāhui en projet à Tumaraa (Polynésie 1ère)
# Sur proposition du ministre de la Culture et de l’Environnement, le conseil des ministres a adopté l’attribution de subventions en faveur de cinq associations pour la mise en œuvre de projets environnementaux. Ces demandes, reçues dans le cadre de l’appel à projets lancé au mois de décembre 2021 par la Direction de l’environnement, ont été examinées par le Comité d’attribution des subventions en matière de protection, de conservation, de gestion et de valorisation de l’environnement de la Polynésie française, en séance du 24 mars 2022. Sur les cinq subventions octroyées, quatre concernent les Iles-du-vent : Tahiti et Moorea, et l’archipel des Gambier : Mangareva, pour un montant total de 2 600 000 Fcfp. Les projets portent sur des actions de nettoyage, de sensibilisation à l’environnement, de préservation d’espaces naturels et de stérilisation d’animaux errants. Depuis sa création en 2017, ce dispositif de soutien des associations environnementales a permis de financer 123 projets, concernant principalement des actions de ramassage de déchets et de sensibilisation à l’environnement.
Subventions aux associations environnementales (Tahiti News) CM du 11/5/22
# Le site domanial de Nivee à Hitiaa O Te Ra pourrait être aménagé afin de mieux encadrer les rassemblements de voitures "Boum Boum" (les "cars bass"), qui génèrent régulièrement des nuisances sonores*. Le 19 avril dernier, Naea Bennett, le ministre de la Jeunesse de la Prévention contre de la délinquance, en charge des sports, a rencontré les associations de “car bass” dans un contexte où leurs membres sont souvent mis en cause pour les nuisances sonores que leur passion génère, car ils ne disposent pas de lieux adaptés à leur pratique sur l’île de Tahiti.
Un site dédié aux “cars bass” en projet à Hitiaa O Te Ra (TNTV)
Le ministère en charge de la Jeunesse, en partenariat avec le ministère en charge du Foncier et la Direction des affaires foncières (DAF), ont ciblé un site domanial de Nivee à Hitia'a O Te Ra, qui pourrait être aménagé pour la centaine de passionnés de car bass. Le terrain sera géré et contrôlé par la DPDJ une fois les travaux d'accessibilité réalisés. Après une rencontre avec les associations de « car bass » le 19 avril dernier, le ministre de la Jeunesse et de la prévention contre la délinquance, Naea Bennett, a « chargé la Délégation pour la prévention de la délinquance de la Jeunesse (DPDJ) d’encadrer cette pratique et a proposé de dédier un site pour assouvir leur passion » indique le communiqué.
Bientôt un site dédié au car bass à Nive'e ? (Polynésie 1ère)
Le Pays envisage un site pour les car bass (Radio 1)
Le Pays envisage un site pour les car bass (TNTV)
Un terrain d’entente à Nivee pour les "car bass" (Tahiti Infos)
Si les mots « car bass » sont associés à de la délinquance pour certains, Ludovic Céleste, secrétaire général de la fédération Car audio Polynésie, espère pouvoir faire une place à cette « discipline, qui est aussi une passion » tout en ayant pour principe le respect de tous.
« Car bass » à Nivee : « Patience et respect » (Radio 1)
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Pollution sonore : Te Ora Hau interpelle les candidats aux législatives (TNTV)
L'association qui se bat contre les nuisances sonores en Polynésie, espère un soutien des députés dans son combat. “Vous allez peut-être bientôt participer à l’instauration de nouvelles lois pour les Français. Vous ne devrez pas pour autant oublier que votre rôle sera aussi de veiller à l’application des lois existantes”, prévient l’association Te Ora Hau qui oeuvre contre les nuisances sonores.
Les candidats aux législatives interpellés sur la "pollution sonore" (Tahiti Infos)
L'association de lutte contre les nuisances sonores, Te ora hau, a adressé une lettre ouverte aux candidats aux prochaines législatives en leur demandant de s'engager à "résoudre le grave problème de société" que constituent à ses yeux les voitures "boum-boum", "chiens aboyant sans raison", "musiques fortes audibles par les voisins", "restaurant organisant des concerts" et même "enfants criant"…
Nuisances sonores : l’association Te Ora Hau s’adresse aux candidats (Radio 1)
Les députés, poursuit le communiqué de Te Ora Hau qui liste 16 « atteintes à l’environnement sonore », ont aussi « un rôle important à jouer, en intervenant auprès des services de l’État pour qu’ils fassent respecter les lois, que ce soit au niveau de la Police nationale, de la Gendarmerie, de la Justice, voire même des communes qui sont sous la tutelle de l’État. »