L'entretien d'un récif corallien par un amateur bénévole inspire l’association Tama no te tairoto, soutenue par le Fonds Natura Porinetia de la FAPE Te Ora Naho ; Les bénévoles de Poihere Te Natura entretiennent le sentier et le plateau Harrison Smith, à Papeari afin d'en sauvegarder la biodiversité ; Deux textes destinés à mieux protéger les baleines à bosse sont votés à l'Assemblée (APF), une victoire saluée par tous les défenseurs de la vie marine ; L’Assemblée de la Polynésie française a aussi donné son aval à la création d’un vaste rahui de 574 hectares au sud de Matira, à Bora Bora : un projet soutenu par la commune et les scientifiques du CRIOBE ; La fédération Tāhei ‘Autī ia Moorea a célébré ses 4 ans à la plage de Temae. Un anniversaire destiné à marquer son engagement pour protéger l’île, notamment à travers actions et combats juridiques contre des projets jugés néfastes.

 

 

 

# À Afaahiti (Presqu’île de Tahiti), Marc entretient depuis plus de 20 ans le récif corallien devant sa pension. Sans être scientifique, il a développé une méthode simple, naturelle et efficace pour redonner vie à un lagon menacé. Aujourd’hui, son expérience inspire un projet plus large, porté par l’association Tama no te tairoto et soutenu par le Fonds Natura Porinetia de la FAPE Te Ora Naho (reportage effectué le 7/11/25).

La Fape au chevet des espèces endémiques (Polynésie 1ère) replay vidéo du JT du 16/11/25 (- entre 4' et 6'07)

 

# Les bénévoles de Poihere Te Natura ont consacré six heures à l’entretien du sentier et du plateau Harrison Smith, à Papeari, samedi 15 novembre. Une opération dédiée à la préservation du patrimoine naturel qui a permis la revitalisation d'espèces locales.
Malgré un temps incertain, l’association Poihere Te Natura a mené samedi une grande opération d’entretien sur le sentier et le plateau Harrison Smith, au-dessus du Jardin botanique de Papeari. Ce site naturel est connu pour sa beauté et la richesse de sa flore. Pendant six heures, les bénévoles ont travaillé sans relâche. Ils ont entretenu 200 mètres de dénivelé, nettoyé environ 2 000 m² de terrain et revitalisé une cinquantaine d’espèces végétales : bananiers, manguiers, uru, ylang-ylang, mūru, cocotiers, tou, avocatiers et ahi’a. (…)

Papeari : sous la pluie, les bénévoles redonnent vie au plateau Harrison Smith (Polynésie 1ère)

 

# Deux textes destinés à mieux protéger les baleines à bosse durant leur saison de migration ont été votés jeudi* (13/11), lors de la cinquième séance budgétaire de l’Assemblée de Polynésie. Ces mesures marquent une étape importante pour la préservation des cétacés dans les eaux du Fenua.
C’est une victoire saluée par tous les défenseurs de la vie marine. À partir de la prochaine saison des baleines, les navires de plus de douze mètres devront lever le pied autour de Tahiti et Moorea : leur vitesse sera désormais limitée à douze nœuds dans un rayon de deux kilomètres des côtes. Deux textes de loi ont été adoptés en ce sens à l'Assemblée jeudi. Il revient désormais au Gouvernement de prendre des arrêtés pour faire appliquer ces textes. « Grâce à ça on pourra observer des baleines vivantes encore très longtemps ! » s'est réjoui sur les réseaux sociaux Temoana Poole, un jeune défenseur des baleines originaire de Moorea. Ce dernier a fait appel à Tematai Legayic en début d'année pour donner vie au projet. Un travail de longue haleine qui vient enfin de se concrétiser, grâce aux textes de loi déposés par l'élu. L’association Oceania, fondée en 2017 et à l’origine du premier programme anticollision du Fenua, a aussi joué un rôle clé dans l’adoption de ces textes. Les décisions votées reposent sur huit années de données scientifiques, issues de 5 497 observations et 895 manœuvres d’évitement documentées entre 2018 et 2024. Chaque année, de juillet à novembre, les baleines à bosse rejoignent les eaux chaudes de Polynésie pour se reposer, mettre bas et allaiter leurs petits. Leur lenteur dans les lagons les rend particulièrement vulnérables.(…)

« On pourra observer des baleines vivantes encore longtemps » : une nouvelle réglementation réjouit les défenseurs de l'Océan (Polynésie 1ère)

* Les deux textes votés in Sept textes étudiés lors de la cinquième séance de la session budgétaire de l’Assemblée (assemblée.pf)

 

# L’Assemblée de la Polynésie française a donné son aval à la création d’un vaste rahui de 574 hectares au sud de Matira, à Bora Bora. Fruit de plusieurs années de recherches scientifiques et de consultations citoyennes, le Popora Rahui devient l’une des zones protégées les plus strictes du fenua, où la circulation de bateaux à moteur sera totalement interdite. (…)
Soutenu par la commune et les scientifiques du CRIOBE, le projet répond au constat suivant : malgré un lagon réputé en bonne santé, le programme Bora Biodiv mené en 2019 révèle une diminution de la taille des poissons, une baisse des stocks de bénitiers et une pression croissante liée à la pêche, au bruit et aux activités nautiques. Une série de réunions publiques, ateliers scolaires, consultations avec les pêcheurs et les professionnels du tourisme a finalement permis un consensus pour laisser le lagon respirer. (…)

Bora Bora : les élus valident la création du Popora rahui à Matira (TNTV)

Rapport relatif à un projet de délibération portant avis de l’assemblée de la Polynésie française sur le projet de classement d’un espace maritime sis dans la commune associée de Nunue (site de Matira), commune de Bora Bora, en espace naturel protégé de catégorie la du code de l’environnement.

5e séance de la session budgétaire à l’Assemblée de la Polynésie (Tahiti News) replay vidéo de la séance du 13/11 Rapport n°2

 

# Le 13 novembre dernier, la fédération Tāhei ‘Autī ia Moorea a célébré ses 4 ans à la plage de Temae. Cet anniversaire a rassemblé ses membres autour de leur engagement pour protéger l’île, notamment à travers leurs actions et combats juridiques contre des projets qu’ils jugent néfastes.
Ils étaient une cinquantaine de membres et de sympathisants à s’être réunis jeudi dernier, à la plage de Temae, pour célébrer la quatrième année d’existence de la fédération Tāhei ‘Autī ia Moorea. Après le nettoyage du site entourant le “pou tapu”, les participants ont réalisé une cérémonie traditionnelle, avant que certains d’entre eux n’expriment tour à tour leurs ressentis liés à cette mobilisation du 13 novembre, destinée à défendre le développement durable de Moorea.
Ces quatre dernières années ont été marquées par la mobilisation, notamment sur le plan juridique, de la fédération contre des projets jugés néfastes pour l’île de Moorea. Parmi les dossiers portés devant la justice, la fédération se félicite de l’annulation, fin septembre dernier, par le tribunal administratif, du permis de construire d’un lotissement de six lots sur les hauteurs de Pihaena, en raison de fraudes constatées. Elle demande désormais la remise en état du site. Une possible nouvelle demande de permis de construire de son promoteur, qui risque de mettre le feu aux poudres, hante toutefois les esprits chez les défenseurs de l’environnement de l’île Sœur.
(…) Autre dossier défendu par la fédération Tāhei ‘Autī ia Moorea, celui du maintien de la plage publique, voire de son aménagement en jardin public pour la population, ainsi que celui de l’emprise réservée de Temae, qui semble aujourd’hui dans une impasse totale. (…). “Ça fait deux ans qu'on entend parler de consultation populaire. Même le président en avait parlé, en mai-juin 2024, dans le cas où il n'y aurait pas de consensus. Mais elle n’a toujours pas eu lieu. On trouve des prétextes.” (s’indigne Alain Bonno, membre du comité directeur de la fédération et président de l’association des habitants de Temae.) Pour la suite, la fédération garde un œil attentif sur la révision du plan général d’aménagement (PGA) de Moorea. (…)

Tāhei ‘Autī ia Moorea fête ses 4 ans (Tahiti Infos)

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