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Une équipe de l’Observatoire des Requins de Polynésie (ORP) a observé des raies Mobula Thurstoni pour la première fois en Polynésie française:  l’ORP et la Direction de l’Environnement invitent toute personne porteuse d’informations sur ces espèces ; L'association Oceania lance la 6e édition du projet “Vigie Sanctuaire” : l’objectif principal est de limiter le risque de collisions entre les navettes et les baleines dans le chenal Tahiti/Moorea ; Les baleines à bosse sont de retour dans les eaux polynésiennes. Si elles viennent encore en nombre sur toute la saison de reproduction, le dérèglement climatique pourrait impacter leurs habitudes. 

 

# Une équipe de l’Observatoire des Requins de Polynésie (ORP) a observé des raies Mobula Thurstoni pour la première fois en Polynésie française. Cette espèce d'1m35 d'envergure en moyenne se caractérise par la présence d’une bande sombre au niveau de la tête et des reflets violets et argentés sur le dos. Elle est vivace et se reconnaît à sa bande noire sur la tête et un dos aux reflets violets et argentés. La raie Mobula Thurstoni a été identifiée pour la première fois en Polynésie française. Cette nouvelle espèce a été recensée aux Marquises par une équipe de l’Observatoire des Requins de Polynésie (ORP) en février dernier. (…) L’ORP et la Direction de l’Environnement invitent toute personne porteuse d’informations sur ces espèces (aussi bien les raies manta que les raies mobula) à partager ces observations.

La raie Mobula Thurstoni, nouvelle espèce recensée aux Marquises (TNTV)

Une équipe scientifique a confirmé pour la première fois, il y a quelques mois, la présence de raies Mobula Thurstoni, dit aussi « Diable de bentfin », dans les eaux des Marquises. Une espèce de 1m35 d’envergure en moyenne, qui se distingue entre autres par son dos aux reflets violets et argentés. L’équipe a même réussi à filmer la très rare parade nuptiale de ces animaux protégés.

[Vidéo] Une nouvelle espèce de raie identifiée au fenua (Radio 1)

 

# Observer la mer avec des jumelles, 7 jours sur 7, depuis les navettes maritimes qui relient Tahiti et Moorea, c’est ce que met en place l’association Oceania depuis 2018. L’opération va démarrer cette année le 1er août – jour d’ouverture de la saison d’observation des baleines par les prestataires de la place – et se prolonger jusqu’à fin octobre.  L’objectif principal est de limiter le risque de collisions entre les navettes et les baleines.  Ainsi, six observateurs de l’association seront mobilisés à temps plein. Certains seront sur les ferries Aremiti, d’autres sur le navire Terevau. “L’observateur est sur la passerelle avec le capitaine. Sur l’Aremiti 2, il prend de la hauteur car il a aussi la possibilité de monter sur le toit, nous sommes équipés pour cela” explique Julie Le Coz, co-coordinatrice de l’opération. (…) Oceania relance également Vigie à terre tous les samedis après midi depuis le Belvédère de Temae à Moorea et les mercredis sur différents spots de l’île sœur. (…) L’association Oceania, basée à Moorea et créée en 2017 par Charlotte Esposito, a pour but la conservation des mammifères marins, à l’instar de Mata Tohora, une autre association très engagée depuis 2013 dans la protection des cétacés.  (…) Axée principalement sur la baleine à bosse, Oceania forme des jeunes des quartiers prioritaires à l’observation (formation Aruru), elle a développé également depuis deux ans un programme baptisé Paruru dédié au recensement des baleines en Polynésie à l’aide de la photo-identification.

Opération Vigie anticollisions : Oceania observe les baleines depuis les ferries (La Dépêche)

Le projet anticollision avec les cétacés mobilisera une 6e année consécutive les membres de l’association Oceania aux côtés de leurs partenaires, Terevau et Aremiti. Les observateurs mammifères marins (OMM) se déploieront 7j/7 pendant trois mois sur les bateaux, afin de prévenir les collisions entre ces navires et les baleines. C’est après un constat alarmant que l’association Oceania a lancé le projet. « Chaque année sur le globe, près de 300 000 cétacés trouvent la mort par collision. » Depuis 2018, l’association installée à Moorea a donc mis en place « un projet phare et ambitieux », Vigie sanctuaire, pour étudier et protéger les mammifères marins. Pour Charlotte Esposito, directrice et fondatrice de l’association, « le fait de reconduire cette mission chaque année honore nos animaux ». Après 5 ans, le programme est devenu « le plus efficace au monde, en termes d’efforts déployés sur le terrain ». Formés par l’association, les observateurs mammifères marins (OMM), tous actuellement en programme de réinsertion professionnelle, découvrent les métiers de biologiste marin et cétologue. (…) Vigie sanctuaire est aussi un programme de recherche scientifique : l’association étudie le risque de collisions pour mieux l’appréhender, en repérant les zones à risques, celles où se trouvent de nombreuses baleines et une fréquentation maritime importante. Aujourd’hui, ces zones sont principalement les quais, les passes et les lagons. À ces endroits, c’est la fréquentation dense des baleines et la manœuvrabilité difficile des navires qui représentent le danger, et « un vrai challenge » pour l’équipe, qui devra garder l’œil bien ouvert et être attentif aux signes… (…)

Programme Vigie sanctuaire : les armateurs et Océania mobilisés pour protéger les baleines (Radio 1)

L'association Oceania lance la 6e édition du projet “Vigie Sanctuaire”. Durant la saison des baleines, des observateurs seront positionnés sur les ferrys entre Tahiti et Moorea pour alerter le capitaine en cas de risque de collision avec un cétacé. (…) D'août à fin octobre, quatre observateurs formés par l'association seront positionnés sur les navires Aremiti et Terevau pour repérer les baleines à bosse afin d'éviter toute collision. Les observateurs seront présents sur les différents navires sept jours sur sept. (…) … les hélices, le plus gros danger pour les baleines, mettent environ “40 secondes” à s'arrêter. Pour arrêter un bateau de la taille et du poids de ceux qui relient Tahiti et Moorea, il faut “approximativement 500 voire 600 mètres” selon le capitaine. “L'objectif est donc d'éviter les baleines.” Au-dessus de 19 nœuds (35 km/h), le taux de mortalité d'un cétacé en cas de collision avec un navire est presque de 100%. (…) L'association Oceania aimerait également étendre son programme de surveillance pour l'axe des Raromatai avec l'Apetahi Express ou encore doter les différents navires de moyens de communication dédiés à la protection des baleines. En moyenne, 1 500 à 2 000 baleines à bosse fréquentent les eaux polynésiennes de juillet à novembre.

Oceania poursuit son programme anticollision des baleines (Tahiti Infos)

 

 

# Les baleines à bosse sont de retour dans les eaux polynésiennes. Si elles viennent encore en nombre sur toute la saison de reproduction, le dérèglement climatique pourrait impacter leurs habitudes. Explication. Chaque année, les baleines à bosse remontent dans les eaux chaudes pour mettre bas. Pour étudier leur population dans les eaux polynésiennes, l'association Oceania a mis en place un système de recensement basé sur deux techniques : la photo-identification de la nageoire caudale, unique chez cette espèce, et l'étude génétique en prélevant des morceaux de peaux mortes. Ce recensement permet d'avoir “l'état de santé de la population”, selon Charles Mars, responsable éducation et sensibilisation de l’association Oceania et biologiste marin. En 2023, 600 baleines ont été recensées par l'association et les résultats sont plutôt positifs. (…) Mais trois facteurs liés au dérèglement climatique, parmi d'autres potentiels, pourraient avoir un impact sur les habitudes migratoires des cétacés en Polynésie française. Le manque de ressource alimentaire, Des routes migratoires modifiées, Le chant des baleines restreint (…)

Moins de baleines dans les années à venir ? (Tahiti Infos)

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