À la mi-juillet, 17 associations de protection de l'environnement ont bénéficié d'une subvention pour mener à bien leurs activités ; L’association Rima ‘ura de Rimatara a quant à elle reçu un nouveau chien spécialisé pour protéger les deux oiseaux endémiques de l’île du rat noir, principal prédateur du lori de khul (‘ura) et de la rousserolle (oroma’o), deux espèces menacées d’extinction ; Les Marquisiens veulent maintenir les 30 nautiques qui couvrent l’ensemble de leur archipel pour protéger la ressource et l'activité des petits pêcheurs.
# Le ministre de l’Environnement, Taivini Teai, a rencontré vendredi matin (19/07) à la présidence les 17 associations de protection de l’environnement auxquelles le Pays a accordé des subventions pour développer des projets. Au total, le gouvernement leur aura octroyé un peu plus de huit millions de francs.
Six mois après le lancement d’un appel à projets par le ministère de l’Environnement via la Direction de l’environnement (Diren) pour accompagner des projets portés par des associations, les 17 lauréats ont rencontré, vendredi matin à la présidence, le ministre Taivini Teai afin de signer les conventions de subventions. Les 17 associations sélectionnées, parmi lesquelles Oceania, Coureurs des Gambier ou bien encore Niuhi ma, avaient présenté des projets portant aussi bien sur l’éducation à l’environnement que la gestion des espèces protégées lors de cet appel à projets. Au total, le Pays leur octroiera un peu plus de huit millions de francs.
(…) Le ministre a également profité de cette occasion pour affirmer que la protection de l’environnement était, “bien entendu”, une priorité du gouvernement. “C’est un portefeuille qui m’a été attribué et cela fait sens puisque j’ai d’abord eu la charge du secteur primaire où j’avais sous ma tutelle la direction de la biosécurité. C’est-à-dire la protection de notre environnement mais au niveau de nos frontières. Aujourd’hui, il s’agit de pouvoir faire un développement tout en préservant l’environnement et cela va être un beau challenge”, a-t-il poursuivi. (…)
Huit millions de subventions pour les associations environnementales (Tahiti Infos)
(…) La fédération des associations de protection de l’environnement (FAPE), récemment mandatée pour offrir des sessions de formation en faveur des associations environnementales, était également invitée pour présenter cette action.
(…) À noter que sur les 17 associations financées, 14 agissent dans les Iles-du-vent (Tahiti et Moorea), 2 sont situées aux Tuamotu Gambier (Mangareva et Fakahina) et 1 aux Iles-sous-le-vent (Raiatea). Le montant total des aides octroyées est de 7 900 000 F CFP.
Taivini TEAI exprime son soutien aux projets portés par les associations environnementales (presidence.pf)
# La biosécurité de Rimatara a reçu son nouveau chien, début juillet. Comme son collègue Koha sur place depuis 2021, Bella, deux ans, a été formée en Nouvelle-Zélande à protéger la faune de l'île, particulièrement ses deux oiseaux endémiques : le ura et le oroma'o.
(…) Koha et Bella ont pour mission de protéger les deux oiseaux endémiques de l’île du rat noir, principal prédateur du lori de khul (‘ura) et de la rousserolle (oroma’o), deux espèces menacées d’extinction. Il ne resterait en effet que 700 ‘ura et 1500 oroma’o à Rimatara. L’arrivée de ce troisième chien sur l’île est l’aboutissement d’un projet lancé il y a sept mois par l’association Rima ‘ura.
(…) L’association Rima ‘ura essaie aussi de préserver Rimatara de la fourmi de feu et des autres pestes qui pourraient nuire à sa faune et à sa flore. Elle demande à chacun de suivre les règles phytosanitaires avant toute importation de produits ou plantes sur l’île.
Bella, nouveau chien pour la biosécurité de Rimatara (TNTV)
# Le gouvernement, les syndicats de pêcheurs côtiers et hauturiers et les présidents de coopérative de Polynésie se sont réunis le 19 juillet à la présidence. Les Marquisiens sont clairs, ils veulent maintenir les 30 nautiques qui couvrent l’ensemble de leur archipel pour protéger la ressource des petits pêcheurs. Les discussions ne sont pas terminées, d’autres réunions sont à prévoir selon les principaux intéressés.
(…) Aujourd’hui, il faut s’entendre sur les distances et les zones de pêches. C’est l’objet de la réunion convoquée par le ministère de la pêche et la direction des ressources marines. Les pêcheurs côtiers de Tahiti demandent par exemple une zone plus large, parce-que le poisson se fait rare.
Les Marquisiens en désaccord sur l'élargissement de leur zone de pêche (Polynésie 1ère)
Le projet de création de zones de pêche artisanale suscite de longues discussions. Vendredi (19/07) à la présidence, une réunion s’est tenue avec des pêcheurs côtiers et hauturiers du fenua. Selon les archipels, les avis divergent sur l’extension ou non de zone de pêche artisanale. Mais il faudra trouver un consensus.
Partager les eaux pour satisfaire à la fois les pêcheurs côtiers et les pêcheurs hauturiers, pas si simple même dans un grand océan. L’idée est de créer des zones où les palangriers et les thoniers, ne pourraient pas aller pêcher. Aujourd’hui, rien n’empêche ces bateaux de travailler près des côtes, ce qui inquiète les pêcheurs côtiers. (…) Les présidents des coopératives de pêche sont venus nombreux à la présidence pour défendre leur gagne-pain. Ces zones de pêche artisanale seraient distinctes dans chaque archipel. Mais ils ont aussi profité de cette réunion pour évoquer leur souhait d’obtenir le feu vert du Pays pour pêcher jusqu’à 30 miles nautiques contre 15 jusqu’à présent. (…) Les zones de pêche artisanale, il en est question depuis 2018. Les discussions avancent mais d’un archipel à l’autre le bras de fer peut se durcir. Les maires des Marquises sont favorables à la fixation d’une limite à 30 miles nautiques. Car selon les pêcheurs de l’archipel, les poissons se raréfient. Et la présence des thoniers inquiète. Les Marquises sont réputées pour leurs fortes concentrations en thons rouges. À l’issue de cette réunion, aucune décision n’a été prise. D’autres tables rondes sont prévues.
Des zones de pêche artisanale à l’étude (TNTV)