Plusieurs actions en cours pour maintenir l’environnement d’espèces en danger : compenser la faiblesse du stock de nacres sauvages à Mangareva ; échouages ou chutes après leur envol des oiseaux marins : la SOP Manu récupère ces oiseaux mal en point pour tenter de les sauver ; les règles d’approche des cétacés (baleines) doivent être respectées : "Laissez les baleines en paix !".
# Des représentants de la Direction des ressources marines sont actuellement présents à Mangareva afin d'alerter les perliculteurs sur la faiblesse du stock de nacres sauvages, qui représente un risque pour l'activité de perliculture aux Gambier. (…) Plusieurs propositions ont été avancées, comme la remise en liberté de nacres chaque année par les perliculteurs, dans des lieux précis afin de multiplier le nombre de nacres mais aussi de sites de stockage naturel. Un projet innovant car jamais mis en place en Polynésie et qui nécessiterait un suivi de l’effectif des nacres remises à l’eau chaque année et un suivi des données de collectage, afin d’étudier son évolution.
Disparition des nacres sauvages : la perliculture des Gambier en danger (Tahiti Infos)
# Des échouages ou des chutes après leur envol. Les oiseaux marins sont parfois en grande difficulté. L’association Manu et son réseau de sauvetage récupèrent ces oiseaux mal en point pour tenter de les sauver. En ce moment, des jeunes pétrels prennent leur envol et au-dessus de la ville, certains sont désorientés et perdent leurs repères. L’association a récupéré un pétrel mais aussi un jeune Phaëton. (…) L’association Manu rappelle que la saison de reproduction des Noha s’est terminée. Et les jeunes oiseaux prennent leur envol pour la première fois. Certains finiront malheureusement au sol, désorientés par la pollution lumineuse. (…) La destruction des habitats est un autre danger pour les oiseaux marins : l’élagage entraine souvent la chute des nids des Gygis, une autre espèce.
Environnement : l’association Manu à la rescousse des oiseaux marins (TNTV)
# "Laissez les baleines en paix !" : c’est le message des riverains de la Pointe des Pêcheurs. Il vise les bateaux qui ne respectent pas les règles d’approche des cétacés. Le week-end dernier, plusieurs manquements ont encore été constatés dans la baie de Punaauia, alors même que l’observation est interdite dans les lagons, les baies et les passes. Une situation qui ne date pas d’hier, déplore l’association de défense des cétacés, Mata Tohora. (…) L’association souhaiterait la mise en place de brigades avec les communes. En attendant, le code de l’environnement prévoit des sanctions en cas de non-respect des règles d’approche. Reste également la possibilité de saisir la justice, une bataille qu’a déjà menée l’association en 2017.
À Punaauia, des riverains lassés du non-respect des baleines (TNTV)