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Le Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec) de Polynésie française lance une consultation citoyenne en ligne afin de recueillir l'avis de la population sur les enjeux liés à la préservation et l'exploitation durable de l'espace maritime polynésien ; Ces questions se posent alors que les îles Cook viennent de dévoiler les termes d'un accord de coopération avec la Chine, visant à explorer les richesses minérales de leurs fonds marins ; La Polynésie française, quant à elle, a réaffirmé son opposition à l’exploitation minière des grands fonds marins lors du Talanoa de haut niveau du Forum des îles du Pacifique ; Parallèlement, la création d'une taxe carbone sur le transport des navires est en discussion à Londres au sein de l'Organisation maritime mondiale (OMI) : "une question de survie" pour les Etats insulaires du Pacifique.

 

 

  Dans le cadre de la 3ème Conférence des Nations Unies sur l'Océan, qui se tiendra à Nice au mois de juin prochain, le Cesec lance une consultation citoyenne en ligne. L'objectif ? Recueillir l'avis de la population sur les enjeux liés à la préservation et l'exploitation durable de l'espace maritime polynésien. (…). Les réponses seront prises en compte et ajoutées au projet de rapport du Cesec intitulé " Le développement durable Te Moana Nui a Hiva, notre patrimoine marin, entre préservation et exploitation ", qui devrait être soumis à la Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC3) à Nice, au mois de juin prochain.
" Partagé depuis des millénaires avec les peuples de Te Moana Nui a Hiva, notre Océan est aujourd'hui confronté à de nombreux défis ", assure le Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec) de Polynésie française. Pollution, surpêche, changement climatique, préservation de la biodiversité, mais aussi développement économique, ou encore exploitation des ressources et souveraineté alimentaire, le Cesec s'interroge sur la façon de concilier protection et exploitation durable de l'Océan, ainsi que sur la place des savoirs traditionnels dans l'équation. Afin de l'aider dans ses réflexions, le Cesec souhaite recueillir l'avis de la population sur ces différents enjeux au travers d'une consultation citoyenne en ligne, dont le lien est disponible sur la page Facebook de l'institution. (…)

Une consultation citoyenne en ligne sur la gestion des ressources marines (Tahiti Infos)

Le Cesec lance une consultation citoyenne sur l’avenir des océans dans le cadre de la préparation de la conférence des Nations Unies à Nice au mois de juin prochain. L’institution s’est autosaisie sur cette question : « Le développement durable de Te Moana Nui a Hiva, notre patrimoine marin, entre préservation et exploitation – quelle vision de la Polynésie française ? »
Que faire de notre océan ? L’exploiter, le préserver ? Le Cesec s’est autosaisi de cette question ... (...) Il s’agit de préparer la contribution du Cesec à la conférence des Nations Unies qui doit se dérouler à Nice au mois de juin prochain. L’institution s’était déjà autosaisie sur le sujet, il y a dix ans, sur « l’avenir de la Polynésie française face à une gouvernance durable de son patrimoine marin ». (…)

Quel avenir pour l’océan : le Cesec lance une consultation citoyenne (Radio 1)

 

 

# Les îles Cook ont publié, ce samedi (22/02), les termes du polémique accord de coopération signé pour cinq ans avec la Chine portant sur l’exploration de leurs fonds marins riches en minéraux, alors que les défenseurs de l’environnement craignent des conséquences dramatiques en cas d’extraction.
Le Premier ministre des îles Cook, Mark Brown, a déclaré dans un communiqué que cet accord, qui a déjà causé des remous politiques à Rarotonga ou en Nouvelle-Zélande, s’inscrivait dans le cadre du « partenariat stratégique » avec la Chine révélé il y a une semaine. Celui-ci couvre notamment le commerce, l’investissement et l’océanographie. Selon le texte diffusé samedi, les deux pays vont travailler ensemble en matière d' «exploration » et de « recherche de ressources minérales des fonds marins » dans les eaux de ce micro-État de 17 000 habitants. Le protocole négocié avec la Chine n’implique cependant aucun accord pour la délivrance de licences d’exploration ou d’exploitation à ce stade, a indiqué le gouvernement des îles Cook. (…) Dans la région Pacifique, la Nouvelle-Zélande soutient actuellement une interdiction internationale. Mais mi-février, le ministre des Ressources du pays, Shane Jones, a déclaré à l’AFP que Wellington n’excluait plus de changer d’avis, « alors que les minerais stratégiques ont un rôle de plus en plus important à jouer ». (…). La Chine, elle, cherche à étendre son influence militaire, économique et diplomatique dans le Pacifique en se rapprochant des micro-Etats de la région, au détriment notamment des Etats-Unis, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, ou encore de la France, puissances historiques de la zone. Les îles Salomon et Kiribati y sont par exemple d’autres bénéficiaires de l’aide chinoise.

Les Cook dévoilent leur accord « d’exploration » des grands fonds avec la Chine (Radio 1) d'après Les Nouvelles Calédoniennes

Les îles Cook ont dévoilé, ce samedi 22 février, les termes d'un accord de coopération avec la Chine, visant à explorer les richesses minérales de leurs fonds marins. Si le gouvernement assure que l'exploitation n'est pas encore à l'ordre du jour, cet engagement suscite l'inquiétude des défenseurs de l'environnement, qui craignent des conséquences dramatiques en cas d'extraction.
Début février, la Nouvelle-Zélande avait déjà reproché aux îles Cook un "manque de transparence" sur ses relations avec la Chine. Mi-février, la question de la collaboration de l'archipel avec la Chine avait encore été soulevée, suite à une licence accordée en 2022 à trois entreprises pour rechercher des nodules riches en métaux tels que le nickel et le cobalt, qui sont utilisés dans les batteries des voitures électriques. (…). Le Premier ministre du petit archipel des îles Cook, Mark Brown, a déclaré dans un communiqué que cet accord s'inscrivait dans le cadre du "partenariat stratégique" avec la Chine révélé mi-février. Celui-ci couvre notamment le commerce, l'investissement et l'océanographie.
Selon ce texte, diffusé samedi 22 février, les deux pays vont travailler ensemble, en matière "d'exploration" et de "recherche de ressources minérales des fonds marins" dans les eaux de cet archipel de 17.000 habitants. (…). Depuis 2022, trois entreprises - CIC, CIIC Seabed Resources et Moana Minerals - sont déjà autorisées à explorer les fonds marins du minuscule pays insulaire, à la recherche de "nodules polymétalliques", ces nodules riches en métaux tels que le nickel et le cobalt, essentiels aux batteries des voitures.

Les îles Cook s'associent à la Chine pour explorer leurs fonds marins riches en minéraux (Polynésie 1ère)

 

# La Polynésie française a réaffirmé son opposition à l’exploitation minière des grands fonds marins lors du Talanoa de haut niveau du Forum des îles du Pacifique, tenu ce vendredi à Suva, aux Fidji. Le ministre des Ressources marines, Taivini Teai, a plaidé pour une gouvernance prudente et fondée sur la recherche scientifique tout en soulignant l’importance de préserver les écosystèmes marins face aux risques environnementaux et financiers.
Réunis à Suva, aux Fidji, les membres du Forum des îles du Pacifique (FIP) ont entamé une discussion historique, ce vendredi, sur l’exploitation minière des grands fonds marins. Une première du genre, où chaque État et territoire a exposé sa vision, sans pour autant chercher à adopter une position commune. Mais au cœur des débats, la conviction du gouvernement polynésien a été claire : pas question de plonger tête baissée dans une industrie aux conséquences encore mal maîtrisées.
Sur place, c’est Taivini Teai, ministre des Ressources marines, qui était présent pour porter le message. Face aux convoitises internationales et aux appétits d’industries prêtes à sonder les abysses à coups de foreuses, la Polynésie française a donc prôné la prudence environnementale et juridique. (…) Cette première rencontre du FIP a mis en lumière une région en quête de consensus autour des forts intérêts économiques liés à l'exploitation des fonds marins et des impératifs environnementaux. D'autant que si certains États et territoires disposent déjà d’un cadre réglementaire solide, d’autres avancent à tâtons. La Polynésie semble donc bien vouloir peser dans la balance, dans ce débat régional. Le Pays participera d'ailleurs à la troisième Conférence des Nations unies sur les océans (UNOC3), à Nice en 2025, avec "l’objectif de garantir un avenir durable pour les générations futures, tout en préservant les écosystèmes marins."

Aux Fidji, la Polynésie plaide pour une gouvernance responsable des grands fonds marins (Tahiti Infos)

# La création d'une taxe carbone sur le transport des navires, en discussion depuis lundi à Londres au sein de l'Organisation maritime mondiale (OMI), constitue "une question de survie" pour les Etats insulaires du Pacifique, ont-ils plaidé mercredi auprès de l'AFP. "Nous faisons désormais partie d'un groupe de plus de cinquante pays en faveur d'un prélèvement carbone, et des pays continuent de nous rejoindre", s'est réjouit Taasi Pitoi, représentant à l'OMI des îles Tuvalu, directement menacées par la montée des eaux.
Un groupe de travail de cette organisation sur la réduction des gaz à effet de serre des navires, qui discute entre autres de la possible création d'une telle taxe, a débuté cette semaine à Londres. L'objectif d'un prélèvement carbone est d'inciter les entreprises à réduire leurs émissions et que l'argent récolté "soutienne les nations les plus vulnérables", explique à l'AFP Allen Kisi Ofea, représentant des Îles Salomon. Sans quoi "nous risquons d'être laissés pour compte" dans la transition environnementale, ajoute-t-il. 
L'OMI s'est engagée à approuver une norme imposant la réduction des gaz à effet de serre, mais pas forcément une taxe carbone, lors d'un Comité de la protection du milieu marin (MEPC 83) en avril. (…). Parmi les nations favorables à un prélèvement carbone, d'importantes divergences subsistent sur son prix : certains ne proposent que 20 dollars par tonne de CO2, l'Union européenne 100 dollars et  le groupe des "6PAC+" (les îles du Pacifique et quelques Etats des Caraïbes) 150 dollars. (…). Selon M. Pitoi, "si vous ne pouvez pas sauver Tuvalu, ce point sur la carte, alors vous ne pouvez certainement pas sauver le monde". Pour les îles du Pacifique "c'est une question de survie", renchérit Lloyd Fikiasi, représentant de Vanuatu. Lui et les représentants des 6PAC+ s'inquiètent de la disparition de certaines de leurs îles dans les années à venir, de l'intensification d'événements climatiques comme les cyclones, ou encore du risque d'intrusion d'eau salée dans les récoltes.


Une taxe carbone sur le transport des navires pour sauver les pays insulaires du Pacifique ? (Polynésie 1ère)

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