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Remise officielle de 1 400 kits de snorkeling à l’école Farahei Nui de Faa’a, lauréate des Trophées To’a Reef 2024, offerts par l’Ifrecor Polynésie. Un geste fort pour sensibiliser les jeunes générations à la préservation des récifs coralliens ; Le biologiste calédonien Matthieu Juncker achève une mission scientifique de 240 jours en complète autarcie sur un atoll des Tuamotu pour y documenter des observations sur l’écosystème. Avec un attention toute particulière portée à un oiseau endémique de l’archipel, le Titi, ou kivikivi ; Des orques aperçues au large de l’île de Huahine et au nord-est de Bora Bora: des observations bien documentées grâce au réseau de l’association Mata Tohora ; Une centaine de méduses Cephea observées au sud de Fakarava: le phénomène pourrait être en partie lié « aux courants marins ».

 

# Des kits pour explorer le lagon. Les écoles lauréates des prix « Mon récif ma culture » des trophées To’a Reef ont reçu des masques et des tubas. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée à l'école Farahei nui à Faa’a. Ces équipements offerts par l’Ifrecor Polynésie, initiative française pour les récifs coraliens, vont permettre aux élèves de poursuivre des programmes éducatifs sur le thème des océans et des coraux. L’objectif est de pouvoir mettre la tête sous l’eau pour mieux comprendre et protéger la biodiversité marine. Ces écoles maintenant équipées travaillent avec des associations pour organiser durant l’année des journées découvertes à la mer . Cette classe de l’école de la mission a déjà profité du lagon pour apprendre à le protéger.
Les classes lauréates ainsi que d’autres écoles pourront enfiler les masques et mettre la tête sous l’eau. Le 18 mars prochain, la grande journée de cohésion des Aires Marines Éducatives sera l’occasion pour ces élèves d’observer une ponte de coraux.
La cérémonie de remise des prix s’est déroulée à l'école Farahei nui à Faa’a. Ces équipements offerts par l’Ifrecor Polynésie, initiative française pour les récifs coraliens, vont permettre aux élèves de poursuivre des programmes éducatifs sur le thème des océans et des coraux. L’objectif est de pouvoir mettre la tête sous l’eau pour mieux comprendre et protéger la biodiversité marine.
(…) Mobilisée pour l’année de la mer, l’ifrecor Polynésie fait don de 1400 kits aux scolaires de Tahiti et des îles. Des masques et des tubas pour explorer le lagon. Ces équipements serviront lors des sorties éducatives proposées dans les écoles pour sensibiliser les élèves à l’urgence de préserver les récifs coralliens.
Pour Vainui Marakai, chargée de mission à la DGEE, « il faut permettre aux enfants de faire la classe en dehors des murs de l’école, de décloisonner les apprentissages en pleine immersion, et donc de pouvoir observer la richesse des lagons ». C’est tout l’enjeu pour l’Ifrecor, pour la direction générale de l’éducation et des enseignements et pour certaines associations de préservation de l’environnement : permettre aux scolaires de découvrir le milieu marin. Beaucoup d’élèves des quartiers situés dans les montagnes ont peu d’occasion de se rendre à la mer. Un paradoxe pour des enfants des îles. (…). Ces écoles maintenant équipées travaillent avec des associations pour organiser durant l’année des journées découvertes à la mer . Cette classe de l’école de la mission a déjà profité du lagon pour apprendre à le protéger. Les classes lauréates ainsi que d’autres écoles pourront enfiler les masques et mettre la tête sous l’eau. Le 18 mars prochain, la grande journée de cohésion des Aires Marines Éducatives sera l’occasion pour ces élèves d’observer une ponte de coraux.

To’a Reef : des masques et tubas pour inciter les scolaires lauréats à découvrir les fonds marins (TNTV)

(...) Il y avait des chants, des danses, et surtout des sourires ŕ l’école Farahei Nui, lauréate des Trophées To’a Reef 2024. Ce mardi matin, l’établissement a accueilli la remise officielle des 1 400 kits de snorkeling offerts par l’Ifrecor Polynésie. Un geste fort pour sensibiliser les jeunes générations ŕ la préservation des récifs coralliens.
(…) Cet événement s’inscrit dans le cadre des Trophées To’a Reef 2024, qui a souhaité valoriser les initiatives scolaires en faveur de la préservation des récifs coralliens. Lancé en juillet dernier, le volet éducatif a récompensé plusieurs classes, de la maternelle au lycée, dans six catégories distinctes. (…). Portée par l’Ifrecor Polynésie et la Direction générale de l’Éducation et des enseignements (DGEE), cette initiative encourage les élèves à explorer les liens entre culture et environnement marin à travers des projets pédagogiques concrets. (…). Les projets lauréats se distinguent par leur originalité et leur ancrage éducatif. (…)
Cette opération, financée par l’État à hauteur de 2 à 3 millions de francs, bénéficie du soutien du ministère des Outre-mer et de l’Environnement, via l’Ifrecor.

Les jeunes ambassadeurs des récifs coralliens récompensés (Tahiti Infos)

Les 300 premiers kits de snorkeling offerts par l’antenne polynésienne de l’Initiative française pour les récifs coralliens (Ifrecor) ont été distribués ce mardi ŕ l’école Farahei nui de Faa’a. Des récompenses accordées aux classes lauréates des trophées To’a Reef en novembre dernier, mais aussi ŕ celles impliquées dans la protection de la biodiversité marine ou inscrites en réseau d’éducation prioritaire.
(…). C’est le début d’une vaste campagne qui prévoit l’attribution de 1 400 kits aux élèves de toute la Polynésie française, et qui s’inscrit dans une logique plus globale, celle de la Conférence des Nations-Unies sur l’océan, qui accueillera une grosse délégation polynésienne à Nice en juin prochain. Les kits devraient aussi servir lors de la « journée de cohésion des aires marines éducatives » prévue le 18 mars prochain, date à laquelle enseignants et élèves se rassembleront pour observer la ponte des coraux Porites rus. (…)

1 400 « kits snorkeling » pour faire découvrir les récifs coralliens (Radio 1)

Le concours To'a Reef 2024 de l'Ifrecor Polynésie, lancé pour agir en faveur de la protection, la restauration et la gestion durables des récifs, essentiels à la biodiversité marine et à la bonne santé des lagons, s'est terminé par un don de 1 400 masques et tubas à répartir entre les différentes écoles. Il a eu lieu à l'école de Farahei Nui de Faa’a, lauréate des trophées pour la catégorie cycle 3, et en présence de 300 élèves.
C'est la classe de CM2 de Taina, de l'école Farahei Nui, qui remporte le trophée de la catégorie cycle 3, pour son projet "Le Voyage de Toa". "Dans notre histoire, on veut faire passer un message : on veut faire comprendre aux gens qu'il ne faut pas ramasser les coraux. Parce qu'ils nous protègent des vagues, et qu'ils font notre sable", relate la jeune Wehilani Neagle.
Les élèves ont développé des outils de communication sur la protection des récifs coralliens, en utilisant tous les supports possibles pour toucher différents publics. (…) 400 élèves ont été récompensés par un don de 1400 kits comprenant des masques et des tubas, offerts par l'IFRECOR Polynésie, afin de leur permettre d'explorer le monde sous-marin et sa biodiversité.

Concours sur la protection des coraux : remise des prix et des tubas à l'école de Farahei Nui (Polynésie 1ère)

# Avec “À contre-courant”, le biologiste Matthieu Juncker achève une mission scientifique de 240 jours en complète autarcie sur un atoll des Tuamotu. Il en ramčne des “milliers de données” sur l’état de santé de cet écosystčme oů il a pu constater “l’effondrement” de la population de Titi, un oiseau endémique de l’archipel en grand danger d’extinction.
Le projet “À contre-courant”, c’est d’abord un rêve d’enfant pour Matthieu Juncker : huit mois en complète autarcie sur un atoll des Tuamotu pour y documenter des observations sur l’écosystème avec un attention toute particulière portée au Titi, ou kivikivi, de son nom local, un oiseau endémique de l’archipel, classé sur la liste des espèces en danger d’extinction par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). C’est gonflé de cette ambition que le biologiste a quitté l’agitation de Papeete, le 17 avril dernier, pour une parenthèse de solitude qui, sur le papier, devait le mener jusqu’en décembre après huit mois de mission sur place.
Mais, pour ce Calédonien, c’était sans compter avec les vicissitudes de l’actualité politique. Fin février 2025, son projet vient finalement de s’achever après 240 jours de mission et une interruption forcée pour raisons personnelles. Il achevait en effet à peine son premier mois sur place que les émeutes éclataient à Nouméa, faisant naître beaucoup de craintes pour la sécurité de sa famille. (…)
Les résultats principaux de ces huit mois d’observation ont été rassemblés dans un rapport succinct transmis dès vendredi dernier à la Direction de l’environnement (Diren). Un rapport complet est en préparation pour être transmis en mai prochain à l’Office français de la biodiversité (OFB), qui a financé ce projet, à la Diren, qui a autorisé la mission aux Tuamotu, et à la collectivité humaine qui l’a accueilli aux Tuamotu. (…). Si Matthieu Juncker revient extrêmement changé après huit mois d’isolement volontaire aux Tuamotu, son passage sur place aura motivé les propriétaires terriens de l’atoll à se réunir au sein de l'association Horohaga Vanaga, qui se fait fort aujourd’hui de préserver l’environnement culturel et naturel des 42 fragiles motu encore exempts de prédateurs introduits. Un documentaire de 90 minutes sur l’expérience de cet aventurier-chercheur est en préparation, dont les droits ont été achetés par France 5 et Ushuaïa TV. Un livre est également en projet, sur la base du “carnet de bord” qu’il a tenu sur place.

Les leçons de huit mois d’exil volontaire aux Tuamotu (Tahiti Infos)

Fin de la « robinsonnade » scientifique pour Matthieu Juncker, qui a quitté l’atoll des Tuamotu du Centre sur lequel il a vécu en autarcie pendant 8 mois. Le biologiste calédonien, qui n’a interrompu son « ręve de gosse » que pour reconnecter avec sa famille ŕ Nouméa au moment des émeutes, a vécu une aventure humaine intense, mais repart surtout avec des dizaines de milliers de données scientifiques qu’il a commencé ŕ partager avec la commune, les propriétaires fonciers, la Diren ou l’Office français de la biodiversité. Oiseaux, récifs, risques de submersion… Ses données qui décrivent un patrimoine « inestimable », mais menacé par les activités humaines et les changements climatiques.
« Je serais bien resté un peu plus, je commençais à être bien ». Matthieu Juncker a beau avoir perdu une dizaine de kilos, il affiche son sourire et sa « bonne forme », quelques jours après son retour des Tuamotu du centre. C’est dans cette région, sur un atoll inhabité dont il préfère taire le nom, qu’il a passé les huit derniers mois. 240 jours d’autarcie au total, que le biologiste calédonien avait prévu, lors de son départ en avril dernier, de mener d’une traite. (…) Cette fois, il est parti pour de bon, et repris l’avion vers la Nouvelle-Calédonie, mais pas avant d’avoir tiré un premier bilan de son expérience auprès de ses partenaires : l’OFB qui a en partie financé ce projet inédit, la Diren, qui l’a dûment autorisée, et surtout la commune, les gestionnaires et propriétaires fonciers de cet atoll encore très préservé.
(…). Les images paradisiaques qu’il ramène dans ses bagages ne doivent pas faire oublier la réalité d’une expérience en solitaire. Des tempêtes qui mettent en danger le matériel de survie, font « vibrer la barrière » et le font sentir, dans son fare inondé, « comme un fetu de paille », des requins qui le « harcèlent » durant ses pêches, des expéditions sur les autres motu, parfois à plusieurs heures de navigation et sans aucune forme d’assistance possible, qui peuvent s’avérer périlleuses, des petits accrocs de santé qui peuvent avoir de grosses implications sans être soignées… (…). Il y a aussi, bien sûr, le poids de la solitude, qui, après quelques mois, et dans les périodes de mauvais temps, « mord le ventre » et fait vaciller le moral. (…). Difficile de « garder des repères » au long terme, explique le Robinson. « Il y a rien de plus stable à mon sens qu’un paysage, sauf que ces îlots qui sont à 1m50 au dessus du niveau de l’eau sont tous les jours quasiment remodelés par la mer, décrit-il. Et puis tu suis un oisillon, un poussin qui a éclos la veille et qui dès le lendemain se tient debout prêt à manger un poisson tendu par ses parents. C’est assez extraordinaire, mais aussi assez perturbant de voir que tout était mouvement, tout était dynamique autour de moi ». (…). Et ce mouvement permanent, il s’agissait justement de l’observer, de le mesurer. Car au delà du « rêve de gosse », largement réalisé, le biologiste, qui avait quitté son poste à la Communauté du Pacifique pour relever ce défi, s’était fixé des objectifs ambitieux. Il s’agissait notamment de compter et décrire les habitudes des oiseaux marins, comme le très menacé titi, qui n’existe plus que sur quelques motu et dont la population semble, d’après ses observations, avoir été divisée par 3 en 20 ans. Ou de mesurer de l’érosion du rivage et la hauteur de la houle, qui submerge régulièrement les motu lors des tempêtes. Et même de surveiller la santé du récif tout proche, qui, dès son arrivée, a subi une mortalité de 30% lors d’un pic de chaleur du lagon. S’ajoutent les relevés d’opportunité, sur la présence de plastiques sur les plages et dans les nids, ou les rencontres de diverses espèces de tortues et de requins. (…). Autre constat pour le biologiste, qui a participé à plusieurs ouvrages et publications sur la faune marine du Pacifique : les connaissances scientifiques présentées comme « acquises », « fermes », méritent souvent d’être nuancées. (…). Ces 240 jours d’autarcie ne resteront pas qu’un souvenir. Un documentaire sur son périple est en préparation – avec les 300 heures d’images tournées par ses soins ou avec une équipe qui l’a accompagné sur place à l’aller et au départ -, son carnet de bord devrait donner un livre qui intéresse déjà de grands éditeurs, en plus du rapport et des publications scientifiques qui doivent être formalisées dans les prochains mois. Du côté des Tuamotu, où il a offert à la commune et à ceux qui l’ont aidé l’essentiel de ses équipements, son passage a déjà eu une répercussion. Les propriétaires fonciers de cette île et de l’atoll voisin ont formé une nouvelle association pour prendre ensemble des mesures de protection de la faune et la flore exceptionnelles de leur motu.

Après 240 jours en autarcie, un biologiste témoigne de la vulnérabilité des atolls (Radio 1)

# Mata Tohora a partagé la photo d’un pêcheur de Huahine d’un banc d’orques aperçues au large de l’île. Un petit groupe qui a également été vu au nord-est de Bora Bora. Ils sont facilement reconnaissables car un mâle a une nageoire dorsale d’une hauteur estimée d’1,80 mčtre. L’association de protection des cétacés Mata Tohora a partagé une photo prise d’un banc d’orques par un pêcheur de Huahine. Ils ont également été observés à Bora Bora par un autre pêcheur au nord-est de l’île. Un petit groupe, très facilement reconnaissable, selon Mata Tohora, car dans le groupe un mâle a une nageoire dorsale dont la taille est estimée à 1,80 mètre. Aux dernières nouvelles, le groupe était en déplacement plein est mais « inutile de les chercher, elles sont déjà bien loin », écrit l’association sur sa page Facebook. Par ailleurs, Mata Tohora se félicite d’avoir toutes ces indications sur des observations d’orques grâce à son réseau.

Des orques aperçues au large de Bora Bora et Huahine (Radio 1)

# Les propriétaires d'une pension de Fakarava Sud ont observé une centaine de méduses ce mardi près de chez eux. Un phénomène qui pourrait être en partie lié aux courants marins.
Les photos d’énormes méduses aux reflets mauves font le tour de la Toile polynésienne. Ces méduses de type Cephea cephea ont été observées ce mardi sur la côte Sud Est de Fakarava. Les propriétaires d’une pension de famille ont publié les clichés, rapidement partagées sur la Toile. Il n’est pas rare de rencontrer cette espèce de méduses aux Tuamotu. Selon Vetea Liao, biologiste marin, ce genre de méduse peut également être vues près de Tahiti, mais sous une forme « plus petite et moins colorée ». Pour les propriétaires de la pension, c’est leur nombre qui étonne : une « centaine » observées depuis le début de la journée selon eux. Pour le biologiste marin, les « agrégations » de méduses sont connues. En revanche, difficile d’en déterminer la raison. Le phénomène pourrait être en partie lié « aux courants marins ». (…).

Une centaine de méduses Cephea observées au sud de Fakarava (TNTV)

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