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 Réchauffement climatique : le Groupe des Parlements des îles du Pacifique (GPIP) estime que le temps de la résilience et des discussions était révolu et qu’il convenait désormais de passer à l’action urgemment ; Réchauffement climatique et montée des eaux aux Tuamotu : Gérald Darmanin s’est rendu à Kaukura  pour  inaugurer l’abri de survie ; Australie : réchauffement saisonnier des températures océaniques et crainte d'un un nouveau blanchissement massif des coraux cette année ; Évacuation dans l'océan Pacifique de plus d'un million de litres d'eau issue de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi : réction du groupe Tapura à l'APF, interrogations de la FAPE.

 

 

Le Groupe des Parlements des îles du Pacifique (GPIP), réuni à Nuku’alofa dans le cadre de sa 3e Conférence, a débuté ses travaux mardi en présence d’une soixantaine de participants venue de toute la région Pacifique. (…) Au sortir des débats et après avoir posé un constat d’urgence absolue inédite, les membres du GPIP se sont accordés à reconnaître que le temps de la résilience et des discussions était révolu et qu’il convenait désormais de passer à l’action urgemment, tant au niveau local que national, régional et international, en prenant des mesures radicales et en s’adressant directement aux grands pollueurs de la planète pour faire face à la crise climatique.

Le climat pour préoccupation à Tonga (Tahiti Infos)

L’Assemblée de la Polynésie française participera à la 3e Conférence du Groupe des parlements des îles du Pacifique (GPIP). Ainsi, une délégation conduite par le président de l’assemblée, Antony Geros, composée de la représentante Tapura Tepuaraurii Teriitahi et du représentant Tavini Steve Chailloux, va se déplacer à Nuku’alofa, aux Tonga, du 22 au 24 août.  Organisée pour la première fois hors Polynésie française, cette conférence du GPIP réunira une soixantaine de participants aux îles Tonga pour débattre sur le thème Parlements, réchauffement climatique et catastrophes : des impacts et de la science à l’action”. (…) Il sera question de faire un état des lieux, dans une perspective scientifique, sur l’impact et les effets néfastes du changement climatique sur la vie des peuples des îles du Pacifique, du point de vue humain, social et économique, d’identifier les moyens d’action des gouvernements pour mieux identifier les facteurs de vulnérabilité, anticiper les risques et adapter leurs politiques publiques, et enfin de débattre du rôle et de la contribution possibles des parlements afin de soutenir l’action des organes exécutifs.

Le réchauffement climatique à l’ordre du jour du Groupe des parlements des îles du Pacifique (La Dépêche)

 

 

# Apres avoir passé 24 heures aux îles Marquises, plus précisément à Nuku-Hiva et Hiva Oa, Gérald Darmanin s’est rendu, ce samedi 19 août sur l’île de Kaukura, aux Tuamotu. Pour cette dernière étape, avant son retour pour Papeete puis Paris, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer était invité à inaugurer l’abri de survie, accueillant également l’école, et à se rendre vers la digue de protection du village, construction et conséquence directe de la montée des eaux.  (…) Le bâtiment (l’abri de survie), opérationnel depuis 2021, a pu être financé grâce au fonds intercommunal de péréquation (FIP), système permettant aux communes d’avoir une source de financement, en l’absence d’une fiscalité propre suffisante. Durant cette inauguration, le tavana a tenu un discours dans lequel il s’est exprimé, non pas au nom de ses communes, mais au nom de toutes les communes des Tuamotu, qui font face à des difficultés et problématiques similaires. Préoccupation première pour toutes ces îles : le réchauffement climatique et la montée des eaux. (…) Reupena Taputuarai (maire de la commune de Arutua) informe aussi que d’autres enjeux environnementaux sont en question, comme notamment celui d’utiliser davantage l’énergie solaire. Un projet de centrale hybride solaire/gazole est d’ailleurs en étude pour l’île de Kaukura.  

A Kaukura, les tavana alertent Darmanin sur la montée du niveau de l’océan(La Dépêche)

 

 

# La Grande barrière de corail d'Australie pourrait continuer de se détériorer avec le réchauffement saisonnier des températures océaniques, le principal organisme scientifique marin du pays disant craindre un nouveau blanchissement massif des coraux cette année. Certaines parties du récif montraient des signes prometteurs de rétablissement jusqu'à ce qu'un épisode de blanchiment, en 2022, ne réduise des pans entiers de coraux éclatants en une masse d'un blanc terne et maladif. L'Institut australien des sciences marines a déclaré que, bien que l'état du récif se soit stabilisé au cours d'un été "relativement doux" en 2023, il restait fragile. Le directeur de recherches de l'institut, David Wachenfeld, a déclaré que le récif était "exposé à un risque accru, le changement climatique entraînant des épisodes de blanchiment plus fréquents et plus graves".

La Grande barrière de corail d'Australie continue de se détériorer et de blanchir (Polynésie 1ère)

 

 

# Le Japon a prévu de commencer jeudi l'évacuation dans l'océan Pacifique de plus d'un million de litres d'eau issue de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi, ravagée par un tsunami géant en 2011. Selon Tokyo et des experts internationaux, cette opération est sans danger car l'eau a été traitée au préalable et le processus sera extrêmement graduel. Mais certains pays voisins, en particulier la Chine, sont alarmés. (…) Des organisations environnementales ont critiqué le plan japonais, comme Greenpeace qui accuse le gouvernement nippon de minimiser les risques de radiation. Des pêcheurs japonais craignent aussi que cela ne nuise à l'image de leurs produits, à la fois sur le marché national et à l'étranger. Du côté des pays voisins, la Chine a jugé le plan japonais "extrêmement égoïste et irresponsable" et reproché à Tokyo de vouloir utiliser l'océan Pacifique comme un "égout". Pékin a décidé en juillet d'interdire les importations de denrées alimentaires en provenance de dix départements japonais, dont celui de Fukushima, en invoquant des raisons de sécurité. Des tests de radiation sur les denrées alimentaires provenant du reste du Japon ont également été mis en place en Chine. (…) En Polynésie, "le groupe Tapura Huiraatira à l’assemblée de la Polynésie française tient à condamner fermement la mise en œuvre par le gouvernement du Japon de son projet de rejet des eaux contaminées de Fukushima dans l’Océan Pacifique, relate dans un communiqué le parti d'Edouard Fritch (…) Les autorités japonaises et Tepco tentent depuis des mois de convaincre les sceptiques, en organisant des visites à la centrale de Fukushima, des séances d'information technique, ou encore en diffusant en direct sur YouTube une expérience où des poissons nagent dans des bassins d'eau traitée et diluée. Tokyo lutte aussi contre la désinformation en ligne qui a fleuri face à son projet.

Le Japon va rejeter les eaux contaminées de Fukushima dans le Pacifique, l'inquiétude monte (Polynésie 1ère)

Opinion: Il y a ceux qui passent leur temps à regarder dans le rétroviseur (Moruroa, Hiroshima etc) et les autres qui ont l’oeil rivé sur l’avenir à travers les conséquences de Fukushima ! La décision récente du gouvernement japonais d’autoriser les rejets potentiellement radioactifs dans le Pacifique est aujourd’hui vivement condamnée par le groupe Tapura à l’assemblée de la PF. Comme annoncé par le Premier ministre japonais, ces rejets débuteront ce jeudi et dureront plusieurs décennies à raison de 500 000 litres d’eaux contaminées déversées chaque jour dans notre océan. Malgré les précautions prises et les traitements préalable pour les débarrasser de leurs substances radioactives, nous estimons qu’aucune garantie ne peut être apportées aux populations du Grand Pacifique de l’innocuité de ces rejets, malgré les discours rassurants des scientifiques et de l’AIEA, l’Agence internationale de l’énergie atomique. Ce seront donc plus de 1,3 million de tonnes d’eau qui seront déversées jusqu’en 2050. Comme nous l’avons déclaré à plusieurs reprises, nous ne pouvons plus considérer notre océan comme une zone de non-droit, libre de tous les excès des grands Pays qui nous entourent, mais demandons à ce qu’il soit élevé au rang d’Héritage pour nos Générations Futures. Te Moana Nui a Hiva est notre bien commun comme stipulé dans la déclaration des dirigeants polynésiens réunissant Samoa, Tonga, Cook Islands, Niue, Tuvalu, American Samoa, Tokelau et la Polynésie française, le P.A.C.T. (Polynesia against climate threats) signée le 16 juillet 2015 sur le Marae de Taputapuātea afin de décider tous ensemble d’un cap commun. Faisant suite à cette déclaration fondatrice, les dirigeants polynésiens ont eu à cœur d’inscrire la protection de l’océan à l’agenda des discussions internationales. Depuis lors, l’ONU a inscrit la période 2020-2030 Décennie des Nations Unies pour les Sciences Océaniques et le Développement Durable. (Communiqué du groupe Tapura)

Rejets radioactifs de Fukushima dans le Pacifique: le Tapura s’insurge (Tahiti News)

Depuis quelques jours, le Japon procède au rejet, dans l’océan Pacifique, des eaux usées de la centrale nucléaire de Fukushima, accidentée en 2011. Cette opération a reçu l’aval de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique et elle devrait se prolonger jusqu’à l’horizon 2050. En Polynésie, la FAPE s’inquiète de ces rejets et demande aux « pays, dits maohi » et à l’Etat d’intervenir pour s’assurer que le procédé est « inoffensif ». Le représentant local de l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire estime, lui, qu’il n’y aucun risque pour le fenua. « C’est quand même un volume extraordinaire », souffle, Winiki Sage, le président de la fédération des associations de protection de l’environnement (FAPE). Inquiet des rejets des eaux usées de la centrale nucléaire japonaise, qui ont débuté il y a quelques jours, il lance « un appel au Pays ». (...)

Rejets des eaux de Fukushima dans le Pacifique : la FAPE veut s’assurer que le procédé est « inoffensif » (TNTV)

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