Wigo, plateforme en ligne de covoiturage pour une mobilité durable, est opérationnelle ; Appel à projets 2024 du fonds de transition énergétique (FTE): la date limite de dépôt des dossiers est fixée au 31 juillet 2024 ; Aménagement (eau potable, déchets): la CTC considère que la commune de Rimatara est gérée "avec volontarisme et sérieux" ; Tourisme durable: plan d’action destiné à améliorer l’accessibilité des personnes à mobilités réduites (PMR) ; Création, prochainement, d'une commission pour la vie associative qui doit être mieux reconnue.
# Lauréat d’un appel à projets du gouvernement fin avril, la plateforme de covoiturage Wigo est désormais opérationnelle. L’application permet de mettre en contact les conducteurs qui ont de la place avec des passagers prêt à monter sur leurs trajets, et de calculer une modeste « participation aux frais ». Les responsables du projet visent 25 000 utilisateurs à terme, mais espèrent déjà pouvoir former rapidement une petite communauté qui les aideront à parfaire l’outil avant la rentrée. Mais leur objectif – et leur business model – c’est surtout de convaincre des entreprises de créer des « budgets mobilité » pour financer une partie des trajets de leurs salariés.
(…) Aujourd’hui Wigo est prêt à se lancer au fenua, et avant même le début de la campagne de communication, 600 utilisateurs ont déjà téléchargés l’application sur Android ou iOS. (…) La fonctionnalité centrale, elle, est déjà au rendez-vous. Les utilisateurs, une fois enregistrés gratuitement, déclarent les trajets qu’ils comptent effectuer avec des places libres dans leur voiture. Ou bien les déplacements sur lesquels ils cherchent à être transportés, à Tahiti comme dans les archipels. Wigo fait le lien entre ces conducteurs et ces passagers, leur permet d’afficher leurs préférences (radio, musique, ou pas, envie de discuter ou pas, fumeur ou non-fumeur…), de chatter entre eux, et de choisir « en toute sécurité » avec qui ils vont voyager. Les conducteurs fournissent un numéro de permis et d’assurance et tous les inscrits qui ne respectent pas la charte de bonne conduite peuvent être exclus, précise les concepteurs. Surtout l’application calcule automatiquement, pour chaque trajet, le montant de la participation du ou des passagers. 10 francs CFP le kilomètre, voilà le tarif fixe, qui doit permettre de couvrir une partie des frais. (…)
Covoiturage : Wigo, déjà sur les routes, veut aussi embarquer les entreprises (Radio 1)
La Direction des transports a annoncé vendredi (12/07) le lancement de l’application de covoiturage Wigo au Fenua.
Wigo offre une solution intelligente et fiable : chaque conducteur déclare son trajet et le nombre de places disponibles dans son véhicule, les passagers peuvent alors entrer en contact avec un conducteur qui a le même parcours. Wigo facilite également le partage de frais du trajet, du passager au conducteur via un wallet mobilité, et sans commission. En cas d’imprévus avec un conducteur, Wigo garantit un covoiturage de remplacement ou le financement d’un autre mode de transport si nécessaire, assurant ainsi une expérience fiable pour tous les usagers.
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L’application de covoiturage Wigo est opérationnelle (Tahiti Infos)
TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
# L’appel à projets 2024 du fonds de transition énergétique (FTE) est ouvert depuis début avril 2024. Ce dispositif, doté de 7,160 milliards de francs pacifiques sur quatre ans, a pour objectif de soutenir les projets des collectivités et des entreprises qui contribuent à la transition énergétique du territoire.
Le FTE soutient une large gamme de projets, notamment les installations de production d’énergie électrique ayant recours aux énergies renouvelables (centrale photovoltaïque, hydroélectricité). Ces projets peuvent obtenir jusqu’à 25% de subvention FTE, les installations de productions d’énergie renouvelable thermique pour limiter le recours aux énergies fossiles (chauffe-eau solaire, biomasse, SWAC). Ces projets peuvent obtenir jusqu’à 50% de subvention FTE, les installations d’infrastructures de réseaux et de stockage pour fluidifier l’injection d’énergie renouvelable (stockage d’énergie chimique ou gravitaire). Ces projets peuvent obtenir jusqu’à 70% de subvention FTE ainsi que les installations de production hybrides dont la part d’énergie renouvelable est supérieure à 50%. Ces projets peuvent obtenir jusqu’à 60% de subvention FTE. Attention: la date limite de dépôt des dossiers est fixée au 31 juillet 2024. (…)
Transition énergétique: l’Etat sollicite les porteurs de projet (Tahiti News)
AMÉNAGEMENT: EAU POTABLE, DÉCHETS
# La Chambre Territoriale des Comptes a publié, ce mercredi, un rapport d’observations définitives sur la commune de Rimatara pour les exercices 2019 et suivants. La CTC considère qu'elle est gérée "avec volontarisme et sérieux" , au regard des contraintes liées à son éloignement de Tahiti. "Même si certains domaines sont encore à améliorer, la commune fait au mieux de ses ressources disponibles. Elle l'encourage à persévérer dans cette voie" , saluent les magistrats financiers.
(…) Commune pilote au début des années 80 en Polynésie française par l’installation d’un réseau public alimenté par des forages, l’île compte à ce jour 300 abonnés. Actuellement, la commune produit et distribue de l’eau sur l’intégralité de l’île par un réseau public composé de deux parties reliées par vannes. (…) Concernant la gestion des déchets, Rimatara s’appuie sur un système « original » et « particulièrement adapté par sa simplicité » , poursuit la Chambre. L’espace disponible étant rare et les sols peu propices à l’installation d’un centre d’enfouissement, la commune combine une collecte classique en portes à portes, dix-neuf points d’apport volontaires, une déchetterie-centre de tri, et un espace de stockage de certains reliquats de déchets recyclables, ces derniers étant acheminés à Tahiti et traités par Fenua Ma. (…)
Eau potable, déchets : la CTC salue la gestion de la commune de Rimatara (TNTV)
TOURISME DURABLE
Dans le cadre du dernier forum de co-construction du Plan Tourisme Durable, qui s’est tenu le 18 juin dernier, l’équipe de Tahiti Tourisme, accompagnée de Ludovic Schneider, de l’entreprise Alter-écho conseil, a été conviée à la Présidence pour échanger sur un plan d’action destiné à améliorer l’accessibilité des Personnes à Mobilités Réduites (PMR). Cette initiative répond au volet « durabilité socio-économique : permettre l’accessibilité à tous » exposée lors du forum.
En s’appuyant sur les critères du GSTC (Conseil mondial du tourisme durable), l’objectif est de proposer des solutions concrètes pour améliorer la mobilité à Tahiti et ses îles. Le GSTC établit et gère des standards mondiaux pour le tourisme durable. (…)
Rendre les sites et infrastructures touristiques accessibles à tous (Tahiti News)
VIE ASSOCIATIVE
# La vie associative (Te ora ra’a autahi) désigne l’ensemble des activités au sein d’une association dite loi 1901, qu’elle soit culturelle, sportive, caritative ou autre. C’est un cadre où les membres sont bénévoles, partagent des objectifs communs et collaborent pour les atteindre.
Les associations sont ainsi des lieux de convivialité, de démocratie qui permettent à chacun de s’exprimer, d’être citoyen et de s’engager au service de l’intérêt général. En Polynésie française, la DIRAJ fait état en 2024 de 10 494 associations dites loi 1901, soit une association pour 27 habitants si l’on tient compte du dernier recensement de la population en 2022 (soit 279 000 habitants), comparé à une association pour 20 habitants en Nouvelle-Calédonie. Dès lors, le monde associatif doit être reconnu, au même titre que les partenaires sociaux, pour son action en faveur de la cohésion sociale, de l’apprentissage, de la citoyenneté et du « mieux vivre ensemble », mais également pour son rôle de vigie et d’alerte de la puissance publique.
(…) Un programme d’actions à court terme a ainsi été présenté au Conseil des ministres, comprenant notamment un axe sur l’amélioration de la connaissance du secteur associatif polynésien par le biais de bilan, d’études annuelles et de cartographie. Un second axe porte sur la reconnaissance de l’engagement bénévole et la célébration de la journée internationale du bénévolat. Une commission sera prochainement créée pour la vie associative au sein de laquelle siègeront l’État, ministères et services du Pays, communes et associations, permettra aux forces vives du fenua, de définir et d’affiner la politique renouvelée de soutien, d’appui et d’accompagnement des associations dites loi 1901, dans l’ambition de développer une société d’engagement. (…)
Politique ministérielle en matière de vie associative (Tahiti News) À lire dans le Compte rendu du conseil des ministres du 10 juillet 2024