* Bilan du 5ème COPIL PROTEGE pour la construction d'un développement durable et résilient des économies de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française, de Wallis et Futuna et de Pitcairn face au changement climatique ; * Le Label Eco Fenua Engagé proposé par le Club des Entreprises polynésiennes éco-responsables (EPER) ; * Le tourisme durable, thème de la conférence annuelle de Tahiti Tourisme ; * Désormais, les habitations situées en zone bleue ou verte doivent obligatoirement être surélevées ; * À Bora Bora, interdiction permanente de l'usage de la lentille d'eau du motu Terurumi en raison d'une pollution fécale ; * À Arue, poursuite de la polémique autour du projet de New Tahara'a du groupe City ; * La loque américaine, cette maladie qui touche les abeilles, est-elle très répandue à Tahiti ? * Évolution de la liste des substances actives de pesticides ; * Mise à jour des points de mouillage afin de respecter la zone de protection des câbles sous-marins et de préserver les massifs coralliens.
# Bilan du 5ème COPIL PROTEGE : Le 5ème comité de pilotage (COPIL) du Projet Régional Océanien des Territoires pour la Gestion durable des Ecosystèmes (PROTEGE), financé au titre du 11ème Fonds européen de développement (FED) régional, s’est tenu en présentiel le 18 novembre 2022 à Nouméa en marge du 19ème Forum UE-PTOM. Ce COPIL avait pour objet d’entériner la durée exacte de la 2ème prolongation du programme dont le principe avait été acté lors du 4ème COPIL à Tahiti les 23 et 24 mai 2022. Pour rappel, le programme PROTEGE vise à construire un développement durable et résilient des économies de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française, de Wallis et Futuna et de Pitcairn face au changement climatique, en s’appuyant sur la biodiversité et les ressources naturelles renouvelables. Il est doté de 4,2 milliards Fcfp et est mis en œuvre par la Communauté du Pacifique (CPS) et le Programme Régional Océanien de l’Environnement (PROE) sur la période de juillet 2019 à septembre 2023.
Compte-rendu du Conseil des ministres du 11/01 (in Tahiti News)
# Label Eco Fenua Engagé : Sur présentation du ministre de la Culture, de l’Environnement et des Ressources marines, le conseil des ministres a pris connaissance du label Eco Fenua Engagé, un label environnemental polynésien qui récompense les organisations publiques et privées engagées dans une démarche de développement durable. Ce label est proposé par le Club des Entreprises polynésiennes éco-responsables (EPER), le Mouvement des entreprises de France Polynésie française (MEDEF), la Confédération des petites et moyennes entreprises de Polynésie française (CPME) et la Chambre de commerce, d’industrie et des services de la Polynésie française (CCISM). Le gouvernement ayant marqué son intérêt, le conseil des ministres a décidé de lancer une concertation interministérielle sur le sujet.
Extrait du Compte-rendu du Conseil des ministres du 11/01 (in Tahiti News)
# Tahiti Tourisme a présenté mardi 17 janvier ses deux évènements professionnels de ce début d’année : la conférence annuelle qui se déroulera lundi 30 janvier au lycée hôtelier et le Parauparau Tahiti 2023 qui va rassembler durant 3 à 10 jours à Papeete et dans les îles les acteurs du tourisme local et les chefs de produits des tours opérateurs dans le monde. Ces évènements sont destinés à faire le point sur la destination et la valoriser alors que le marché tend à se modifier structurellement depuis le Covid.
- Le tourisme durable, thème de la conférence annuelle : Bilan de l’année 2022, orientations stratégiques en 2023 et atelier de tourisme durable seront les grands axes de la conférence annuelle du 30 janvier au lycée hôtelier (Punaauia). Les représentants des 9 bureaux basés à l’international – assurant la promotion de la Polynésie sur 20 marchés – seront présents aux côtés de l’industrie touristique locale (hébergements, comités de tourisme, activités terrestres et nautiques etc.) - Hébergement durable ? Dans la droite ligne de la stratégie gouvernementale Fāri’ira’a Manihini 2027, Tahiti Tourisme précise qu’il s’engage pour le développement durable au travers de ses évènements afin qu’ils soient plus respectueux de l’environnement notamment avec l’agence spécialisée Tahiti Expert Event. D’une manière plus générale, l’objectif est bien évidemment de proposer un tourisme durable, notamment au niveau de l’hébergement.
Tendance tourisme : combiner “luxe et développement durable” (La Dépêche)
Avec au moins 215 000 touristes, 2022 a frisé les records de l’ère pré-Covid, et les réservations 2023 semblent confirmer cette trajectoire porteuse. Reste à pérenniser cette réussite, insiste Jean Marc Mocellin, directeur de Tahiti Tourisme, sur Radio1, en pariant plus que jamais sur le développement durable. Compensation carbone locale, réduction des déchets, limitation du nombre de clés… Mais aussi changement d’approche sur les projets hôteliers. (...) C’est là qu’intervient la stratégie touristique Fari’ira’a Manihini 2027, pointe Jean-Mocellin. Une stratégie « co-construite » pendant de longs mois et présentée ces dernières semaines au public, aux professionnels et aux institutions. Car « tous » doivent être impliqués dans ce grand mouvement vers un tourisme durable, dont 2023 serait « l’année zéro ». Les grands objectifs sont connus : faire du fenua une destination « boutique », une « destination à taille humaine, axée sur les expériences culturelles et les rencontres avec la population », une « destination responsable » qui privilégie « la qualité à la quantité », avec cette idée d’augmenter la durée de séjour par touriste et ne pas dépasser « un touriste pour un habitant » plutôt que de viser 500 000 touristes dans l’année…
Carbone, déchets, nouveaux hôtels… Le développement touristique doit se « transformer » (Radio 1) actualisé le 24/01
# Depuis le 1er janvier, en bord de mer, les habitations situées en zone bleue ou verte devront obligatoirement être surélevées. Le risque de submersion marine s'amplifie avec le dérèglement climatique. (…) Houle saisonnière ou exceptionnelle, les agents de l’urbanisme surveillent de près les constructions en bord de mer. En 2024, les modélisations de nos bords de mer seront affinées. Une enveloppe de 300 millions de francs a été accordée par le Pays pour réaliser une photographie de haute précision de notre littoral, grâce au système Lidar.
La surélévation des nouveaux fare en bord de mer est obligatoire pour éviter la submersion (Polynésie 1ère)
# La commune de Bora Bora a annoncé qu'elle avait pris un arrêté le 10 janvier, interdisant de manière permanente l'usage de la lentille d'eau du motu Terurumi en raison d'une pollution fécale. L'interdiction est effective jusqu'à ce que de nouvelles analyses garantissent la qualité de l'eau pour la consommation humaine.
Interdiction permanente d'utiliser l'eau du motu Terurumi à Bora Bora (TNTV)
# Le groupe City, dont le projet New Tahara’a a suscité de vives critiques de la part des défenseurs de la culture polynésienne, annonce la création sur le site d’un musée consacré à la famille royale Pomare. C’est l’artiste Tunui Salmon qui est chargé de superviser cette partie du projet. Teiva Raffin, directeur du groupe City à Tahiti, accompagné du président du groupe Christophe Petit et du plasticien Tunui Salmon, voulait ce jeudi matin donner des gages aux contestataires. Un musée de 2 000 m2 verra le jour au 1er étage du centre commercial. « Le projet initial avait déjà un musée, mais on a voulu développer davantage l’aspect culturel, dit Teiva Raffin. Il faut donc bien être accompagné par des experts, et Tunui qui fait partie de la famille royale est la personne idéale. » Une grande sculpture en bronze de Pomare Ier , une grande généalogie élargie aux familles alliées, illustrée d’objets et de documents, une salle de projection et une salle d’exposition pour les artistes polynésiens contemporains sont prévues.
Le New Tahara’a hébergera un « musée Pomare » (Radio 1)
“Grotesque et ridicule”. Ce sont les mots de Jacky Bryant, à propos de l’annonce du nouveau “consultant culturel” du groupe city dans leur projet du Tahara’a. Le président de Heiura-Les Verts est également revenu sur les dangers potentiels qu’une telle construction pourrait avoir sur l’environnement.
Pour Jacky Bryant, le virage culturel de City au Tahara’a est “grotesque et ridicule” (Tahiti Infos)
Pour rappel : Le nouveau projet immobilier du Tahara'a contesté (AvA-Infos)
# La loque américaine, cette maladie qui touche les abeilles, est-elle très répandue à Tahiti ? C'est à cette question que tentent de répondre les techniciens et vétérinaires du Groupement de défense sanitaire animale (GDSA). En visite ce mercredi à Paea, chez l'apicultrice Louise Frogier, ils ont pu constater la bonne santé de son élevage.
Loque américaine : comment éviter ce fléau des ruches (Polynésie 1ère)
# La liste des substances actives de pesticides est amenée à évoluer constamment afin d’y intégrer les demandes formulées par les professionnels et les services techniques du Pays, ou pour retirer des molécules obsolètes ou dangereuses pour l’homme et l’environnement. Le Conseil des ministres a suivi les avis techniques émis par la commission des pesticides qui regroupe une dizaine d’acteurs issus de l’administration publique, de la société civile et d’entreprises privées. (voir le détail). Ces démarches entrent dans le cadre du schéma directeur de l’Agriculture en Polynésie française 2021-2030 qui vise à promouvoir la transition agro-écologique et l’agriculture biologique.
# Quelques points de mouillage des navires dans les eaux intérieures aux abords de l’île de Bora Bora nécessitent une mise à jour pour les motifs suivants : leurs positions et leurs intitulés ont changé. Afin de respecter la zone de protection des câbles sous-marins et de préserver les massifs coralliens, suivant les recommandations du Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM), réceptionnées juste après la modification intervenue le 22 novembre 2022.
(Extraits du) compte rendu du Conseil des ministres du 18 janvier 2023 (in Tahiti News)