Nouvelle charte d'engagement et de coopération interministérielle du dispositif “École en santé” ; Contrat de développement et de transformation du Pays : 21 milliards de financement ; À Bora Bora, séminaire du projet Ianos qui vise à développer des solutions de développement durable pour les îles ; Ouverture officielle de la formation à la ressourcerie de Mahina ; Concours de photos sous-marines « Millimages des récifs » pour sensibiliser à la protection de nos récifs ; Plan d’investissements auprès de la TEP qui contribueront à la transition énergétique de la Polynésie française ; Charte éthique et durable pour relancer la filière café polynésienne.
# Ce lundi (10 juin), la Direction de la santé et la Direction générale de l'éducation et des enseignements ont signé la nouvelle charte d'engagement et de coopération visant à améliorer la santé des élèves mineurs scolarisés dans les établissements publics et privés labélisés “École en santé”. L'occasion d'institutionnaliser les nouveaux programmes de santé en milieu scolaire, notamment concernant l'alimentation.
Dispositif élaboré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et adapté au contexte polynésien, l’“École en santé” vise à créer ou maintenir un environnement favorable à la bonne santé au sein des établissements scolaires labélisés, mais aussi et surtout à rendre les enfants acteurs de leur santé. Une démarche jugée à fort impact communautaire selon la Direction de la santé : “L'objectif, c'est d'arriver à sensibiliser les enfants pour qu'ils puissent à leur tour sensibiliser et influencer leurs parents”, explique le ministre de la Santé, Cédric Mercadal. Et que l'on soit du secteur de la Santé ou de l'Éducation, tous s'accordent sur les résultats positifs de la première période d'expérimentation qui s'est étalée de juin 2019 à juin 2022. C'est pourquoi, ce lundi, après 18 mois de travaux et collaborations “fructueuses” entre les ministères de la Santé et de l'Éducation, les deux parties ont signé la nouvelle charte d'engagement et de coopération interministérielle du dispositif “École en santé”. Un label basé sur dix thématiques de santé : l'alimentation, les activités physiques, l'hygiène corporelle, le rythme de vie, les addictions, le tri des déchets, la lutte antivectorielle, le bien-vivre ensemble, l'accès au soin et le patrimoine culturel. (…)
L'école pour rendre les enfants acteurs de leur santé (Tahiti Infos)
La charte "école en santé" a été reconduite lundi 10 juin, entre la DGEE, le ministère de l’éducation, et les services du ministère de la santé.
Selon la dernière enquête santé de 2016, sur les comportements de santé des 13 à 17 ans scolarisés en Polynésie française, plus de 40% de ces jeunes sont en surpoids. Face à ces chiffres alarmants, il est important d'apprendre dès le plus jeune âge à prendre soin de son corps. La charte "école en santé" permet ainsi aux professionnels d'intervenir dans les écoles à travers des visites médicales, des actions de santé bucco-dentaire, des campagnes de vaccination obligatoire, des enquêtes de dépistage (RAA, filariose), et des initiatives de promotion de la santé. Prévention, écoute et formation sur les gestes sont autant de thèmes abordés auprès des adolescents. (…)
La charte "école en santé" reconduite pour tenter d'améliorer la santé des Polynésiens dès le plus jeune âge (Polynésie 1ère)
# À Paris le président du Pays s’est entretenu avec la ministre déléguée chargée des Outre-mer, Marie Guévenoux, lors de la signature de cet accord qui prévoit 21 milliards de financement, puis avec la Direction générale des Outre-mer, le cabinet du président de la République et des représentants de la Fedom et de la Banque des Territoires.
(…) Le Contrat de développement et de transformation est consacré à 75% au financement de projets relevant des compétences du Pays (comme par exemple le développement touristique, le soutien au secteur primaire, le développement des énergies renouvelables, le logement social ou encore l’élaboration du Sage, par exemple), les 25% à des projets relevant des compétences communales (eau potable, déchets, assainissement ou encore les abris cycloniques multifonctions). (…)
Moetai Brotherson signe le nouveau Contrat de développement et de transformation avec l’État (Radio 1)
Marie Guevenoux, ministre déléguée chargée des Outre-Mer (…)a été invitée à se rendre, à Tahiti, fin juillet. Cette visite vise la signature du CDT dédié aux communes et coïncidera avec les épreuves de surf des Jeux Olympiques 2024. Cependant, elle reste conditionnée par les élections législatives, anticipées, consécutives à la dissolution de l’Assemblée nationale.
Signature à Paris du Contrat de développement et de transition 2024-2027 (Tahiti News)
# Bora Bora accueille du 17 au 20 juin prochain le séminaire du projet Ianos. Cette initiative, lancée sur l'île en 2020 par l'Union européenne, vise à développer des solutions de développement durable qui serviront de modèle pour les îles en Europe.
Bora Bora s'apprête à accueillir le dernier séminaire du projet Ianos. Cette initiative, lancée et financée par l'Union européenne en octobre 2020 dans le cadre du programme “Horizon 2020”, a pour objectif de résoudre les défis énergétiques uniques que rencontrent les îles. Ainsi, plusieurs îles avaient été choisies afin d'y développer des projets basés sur l'énergie, la démographie, le climat et la topologie, telles que Lampedusa en Italie, Nisyros en Grèce et enfin, Bora Bora. La Perle du Pacifique accueillera donc les membres du projet Ianos du 17 au 20 juin prochain afin de leur présenter les avancées du projet sur le territoire de la commune. (…)
Avec IANOS, Bora Bora veut devenir un modèle européen (Tahiti Infos)
# Ouverture officielle de la formation à la ressourcerie de Mahina, une initiative novatrice lancée par l’association Tia’i Fenua, fruit de la collaboration entre les associations Tata’i et Nana Sac Plastique.
Le projet de ressourcerie, en partenariat avec la mairie de Mahina, bénéficie du soutien actif du Pays et du Contrat de Ville. Ce projet incarne une vision commune de développement durable et de responsabilité sociale, visant à promouvoir la réutilisation, le recyclage et la valorisation des matériaux, tout en créant des opportunités de formation et d’emploi pour les habitants. (…) Le projet de ressourcerie à Mahina représente une étape importante vers une économie circulaire et solidaire pour l’ensemble du Fenua. Le succès de cette initiative pilote pourrait servir de modèle pour d’autres communes et territoires, inspirant une gestion plus responsable des ressources et un engagement collectif pour un avenir plus vert et inclusif. (…)
Mahina se dote d’une « Ressourcerie » (Tahiti News)
# Le concours de photos sous-marines « Millimages des récifs », organisé par l’Institut des récifs coralliens du Pacifique, revient cette année avec une nouvelle thématique, « Manger ou être mangé ». Le défi est lancé, vous pouvez envoyer trois photos, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 15 octobre. Objectif : sensibiliser à la protection de nos récifs.
(…) Ce rendez-vous, désormais incontournable, veut valoriser ces écosystèmes et sensibiliser à leur protection et leur conservation à travers l’objectif de passionnés de photographie. Cette année, le thème du concours, « Manger ou être mangé » invite encore une fois les photographes à capturer des moments cruciaux de la vie sous-marin. (…) Grâce à ces collaborations, les participants ont l’opportunité de voir leurs œuvres exposées dans divers lieux en Polynésie française et en France, accompagnées de médiations artistiques, culturelles et scientifiques. Le concours est ouvert à tous les résidents de Polynésie française. Chaque participant peut soumettre jusqu’à trois photos dans les catégories : Manger ou être mangé, Libre, Vahine ou New Hope. Les photos, une fois transmises, seront évaluées par un jury présidé par Pete West et composé de photographes professionnels et du lauréat de la catégorie « New Hope 2023 ». (…)
Le concours photo de l’IRCP est lancé jusqu’au 15 octobre (Radio 1)
# Vendredi 14 juin 2024, la société de Transport d’Energie Electrique en Polynésie (TEP) et l’Agence française de développement (AFD) ont signé une convention de prêt d’un montant de 1 133 millions de F CFP (9,5M€) pour appuyer la mise en œuvre du plan d’investissement de la TEP.
Ce plan d’investissement essentiel pour le réseau électrique de Tahiti vise notamment à renforcer la ligne haute-tension de la Punaruu à Faatautia, les lignes des vallées Sud et Est, le réseau côtier au Sud, les postes de la vallée de la Papenoo, et enfin des outils d’équilibrage offre-demande. (…) Ces investissements contribueront à la transition énergétique de la Polynésie française et à l’objectif d’un mix électrique de 75% d’énergies renouvelables (EnR) à horizon 2030. (…)
Plus d’un milliard Fcfp de prêt en faveur de la TEP (Tahiti News)
# Nous sommes nombreux à ne pas pouvoir nous passer d’une tasse de café au réveil, mais ne serait-il pas encore meilleur s’il avait été cultivé au Fenua ? C’est le défi qui anime le Syndicat polynésien du café (SPC), fondé le mois dernier par des producteurs et des torréfacteurs. Sur la base d’une charte éthique et durable, ils ont déjà convaincu des agriculteurs de se lancer dans l’aventure. Le potentiel est énorme : les 900 tonnes consommées annuellement sont principalement importées, alors que la Polynésie était autrefois exportatrice.
“Construire une industrie du café qui respecte les principes de justice sociale, d’équité, de durabilité environnementale et de solidarité, tout en favorisant l’innovation responsable et l’éducation continue.” Ce sont les grandes lignes de la charte du Syndicat polynésien du café (SPC), fondé il y a un mois par des producteurs et des torréfacteurs, et présidé par Laurent Jacquemin, gérant de Kerekere. (…) La Direction de l’agriculture (DAG) travaille également au développement de la filière, tests à l’appui. “On a introduit deux nouvelles variétés, Marsellesa et Starmaya, qui sont normalement plus productives et résistantes aux maladies que les deux variétés déjà cultivées localement, Caturra et Catimor. L’objectif, c’est de relancer la production, qui ne représente plus que 30 hectares, principalement aux Australes. La création du syndicat va permettre de redynamiser la filière pour faire le lien entre les producteurs et les transformateurs”, remarque Tetia Peu, ingénieure agronome à la DAG.
- En 1960, la Polynésie est exportatrice de café, avec une production de 114 tonnes et plus de 3 000 hectares cultivés.
- En 1965, la Polynésie devient importatrice de café, à hauteur de 68 tonnes.
Relancer la filière du café local (Tahiti Infos)
C’est fait : ils se sont fédérés pour une meilleure qualité du café made in fenua. Torréfacteurs et agriculteurs ont créé le syndicat polynésien de café.
Le café, or noir de la Polynésie, ça, c’était avant la mise en place du centre d’expérimentation du Pacifique. Depuis, il n’a cessé de perdre sa valeur marchande. Aujourd’hui, plusieurs torréfacteurs et producteurs sont prêts à reprendre les choses en main en créant un syndicat. Objectif : une meilleure qualité du café made in fenua et le retour sur le marché international. (…) La création du syndicat permettra de structurer et dynamiser le secteur, mais elle permettra aussi « de rassembler les torréfacteurs de Tahiti et de créer du lien entre les transformateurs, les torréfacteurs et les producteurs de café, que ce soit sur Tahiti, mais aussi dans les îles« , explique estime Tetia Peu, responsable de la filière du café à la direction de l’agriculture. Les futurs adhérents devront garantir de la qualité de leur produit en permettant de retracer l’origine du grain. La charte du syndicat polynésien du café favorise l’équité, la transparence et la valorisation des producteurs.
Un syndicat pour du café de qualité en Polynésie française (TNTV)