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Le Shen Gang Shun 1

  • Polluer est facile. Dépolluer l'est moins... mieux vaut éviter la première option

    Echoué il y a deux ans à Arutua, le navire chinois Shen Gang Shun 1 a été démantelé. L'opération vient de s'achever. 700 tonnes d’acier découpés, un chantier qui au départ devait durer cinq semaines et qui s’est étalé sur six mois pour un coût de 362 millions… sans compter la remise en état du site d’échouement avec notamment nettoyage du site et des traces éventuelles d’hydrocarbures ; À Tahiti, la Brigade verte a lancé une action de dépollution sur le littoral de Faa'a: 1/2 tonnes de déchets ramassés... Elle organise aussi plusieurs actions grand public afin de sensibiliser le jeunesse à la protection de l’environnement ; Les fonds marins de Faa’a nettoyés en grande partie grâce aux 70 bénévoles qui ont participé au Tefana water day: 4,6 tonnes de déchets récupérés (!) ; L'association Hoturea Nui propose plusieurs exemples de récupération et de recyclage des déchets.

  • Pollutions : approfondir la réflexion afin de régler le problème

    Les pollutions revêtent des formes multiples mais ne sont pas inéluctables. Plusieurs exemples de réflexion et d'actions en cours :études pour trouver des solutions viables et durablesà la déchèterie à ciel ouvert de Rangiroa ; opérations de démantèlement des navires échoués aux Tuamotu ; campagne de sensibilisation et de réflexion autourde l'épuisement de la ressource "sable" ;collecte de piles à Ua Pou pour éviter la pollution due auxsubstances dangereuses pour l’environnement et la santé qu'elles contiennent.

  • Pollutions : entre tentatives de solutions et procès

    Les pollutions (plus ou moins importantes) sont toujours un problème récurrent, en Polynésie française. On peut noter des tentatives positives pour les résoudre ou les atténuer : le bateau taïwanais échoué à Arutua depuis plus de deux ans devrait bientôt être dégagé du récif ; Le RSMA, la Brigade verte et d'autres volontaires bénévoles s'emploient à nettoyer la vallée de Tipaerui ; La Marine Nationale procède à un exercice de mise en place d'un barrage flottant antipollution ; la commune de Moorea-Maiao et le syndicat mixte Fenua Ma installent une presse pour se débarrasser des carcasses de voitures -/- En revanche,  certaines affaires justifient l'action de lanceurs d'alerte, comme à Punaauia où le déversement de fluides noirs nauséabonds inquiète les riverains ; et d'autres méritent de passer par la case "Justice" pour être traitées : l'affaire de la décharge de Faa'a, et son impact environnemental ; des travaux menés sur le motu Terurumi à Bora Bora ; ou encore l'affaire dite des “bonbonnes toxiques” suite à l'immersion d'un caboteur, en janvier 2019, entre Tahiti et Moorea.

  • Justice: Chantiers contestés, navires échoués

    L'actualité concernant la protection de la biodiversité, l'environnement ou le développement durable a été peu fournie cette semaine. Crise Covid oblige, sans doute. La presse locale fait néanmoins état de polémiques dont le point commun est d'avoir été portées devant la Justice: projets immobiliers contestés à Moorea ; dynamitage de la montagne de Tahuareva à Tautira ; extractions contestées dans la vallée Mapuaura, à Faaone ; projet de porcherie à Taravao ; navires échoués aux Tuamotu.

  • Des chantiers et des contestations

    Plusieurs chantiers en cours ou en projet sont sources de polémiques, voire plus : contestation de travaux d'extractions jugés illégaux par les riverains dans la Mapuaura ; chantier de dynamitage contesté à Tautira ; projet lui aussi contesté de nouveau barrage dans la vallée de Papenoo ; regain d'action du collectif contre la porcherie industrielle du plateau de Taravao. Demande de confirmation, en appel, de la condamnation en 1ère instance pour pollution marine (thonier chinois) ; côté positif, le Pays et l'État ont décidé de mettre en place un réseau d'intervention pour lutter contre les pollutions marines.

  • Navires en perdition et autres pollutions potentielles

    Abandonnés, des voiliers peuvent être une source de pollution. Un recensement est en cours des "voiliers-poubelles" qui représentent une menace pour nos lagons. C'est cependant une pollution autrement plus importante que fait craindre l'échouage de navires de pêche, depuis plusieurs mois. La carcasse d’un cachalot échoué est aussi une réalité qui, bien que naturelle, doit être traitée de façon adéquate. Une bonne nouvelle cependant: le net progrès sur le traitement des déchets remarqué par Fenua Ma.

  • Déchets : encore du travail pour mieux les gérer !

    La commune de Faa'a asonge à de nouveaux bacs, "intelligents" pour gérer le ramassage de ses déchets. Un bon point ! Mais le fenua a encore "du pain sur la planche"...Les sources de pollutions sont multiples: les micro-déchets de plastique, même à peine visibles, impactent la faune marine, même dans une île  peu habitée comme Tetiaroa; les déchets électroniques peuvent être cause d'incendie (récemment à Paihoro) et ne doivent pas être déposés dans le bac gris;  programme de dépollution et de réhabilitation des terres à Hao; "the last but not the least", le Shen Gang Shun 1 échoué il y a un an à Arutua contient une cargaison hyperpolluante et toxique !

  • La gestion des déchets: toujours d'actualité...

     Des bénévoles doivent encore être sur le terrain pour tenter de nettoyer des déchets abandonnés par laxisme, indifférence ou "j'menfoutisme"... Il existe pourtant un organisme en Polynésie française à même de les traiter... s'ils sont correctement déposés là où il le faut. Certains industriels s'engagent aussi à fabriquer des objets de consommation moins polluants: exit les pailles en plastique ! Il est aussi possible d'apprendre à utiliser une alternative économique et écologique aux produits industriels pour lutter contre le virus.

  • Environnement: plusieurs action de protection en cours

    Protéger l'environnement, c'est préserver la survie et l'avenir du fenua.Des actions sont en cours pouréviter la pollution d'un récif des Tuamotu, sauvegarder la faune marine (requins et cétacés) ou des oiseaux endémiques... Petits coups de projecteur sur des acteurs, associatifs ou publics, qui  participent en ce moment à sa protection.

  • Îles, déchets et pollution : un bilan, des problèmes et des actions

    Les îles éloignées de Tahiti, notamment les Tuamotu et les Gambier, sont aussi concernées par les problèmes de pollution et de traitement des déchets. Quelques exemples relevés dans la presse locale dans la première dizaine de juillet. En ce qui concerne le plastique, le Vanuatu pourrait en tout cas inspirer la Polynésie française...

  • L’environnement dans tous ses états

    La crise sanitaire liée à la Covid19 a largement éclipsé les problématiques environnementales. Pour autant, l'activité économique reprenant doucement sur le fenua après une stricte période de confinement, la récession est susceptible d’inciter le gouvernement local, comme l’ensemble des Etats, à mener une relance de l’activité en utilisant les moyens classiques du soutien aux entreprises et à la consommation. Le tout au détriment de l’environnement, un thème jugé secondaire par rapport à la croissance ? La vigilance doit rester de mise… aussi pour la population, qui doit s'impliquer dans plus d'écocitoyenneté.

     

  • Arutua : l'armateur du navire échoué sommé de le dépolluer et de l’enlever, sous astreinte de 500 000 Fcfp par jour de retard

    Le 30 avril, le tribunal administratif a condamné en référé l'armateur du navire Sheng Gang Shun 1, échoué à Arutua (Tuamotu) a dépolluer et enlever le navire, sous astreinte de 500 000 Fcfp par jour de retard.

  • Des mesures contre le risque de pollution du lagon de Arutua

    Pandémie et confinement n’empêchent pas l’obligation de réagir face à une extension du risque de pollution du lagon de Arutua à cause de l’échouement, en mars, d’un navire chinois. Le gouvernement a lancé la première étape d’un plan d’intervention avec l’envoi d’une équipe de spécialistes embarqués à bord d’un catamaran.

  • La protection de l’environnement, toujours d’actualité !

    La crise sanitaire ne doit pas faire oublier les nécessités de protection de l’environnement. Si les associations ne peuvent plus continuer leurs actions de terrain, elles n’en continuent pas moins leurs activités de sensibilisation. Le gouvernement, de son côté, précise son plan d’actions pour la gestion du navire chinois échoué à Arutua, qui présente, en son état actuel, de nombreux risques écologiques.

  • Bateau de pêche chinois échoué à Aratua : risque de pollution et violation du Code de l'environnement

    A la mi-mars, un navire de pêche chinois s’est échoué sur le récif d’un atoll des Tuamotu, Arutua. Au risque de pollution, s’est ajoutée la constatation d’une infraction caractérisée des conditions imposées dans la ZEE de Polynésie française, sanctuaire protégé de requins. En avril, bien que les autorités du Pays et de l’Etat estiment qu’il n’y aurait pas eu pêche illégale à l’intérieur des eaux polynésiennes, la FAPE porte plainte pour détention d’espèces protégées dans ses cales, en violation de l’article LP 2211-3 du Code de l’environnement.

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