Ce sont des pollutions peu visibles mais non moins dangereuses. Aux Tuamotu/Gambier, du fait de l’abandon des installations ou de leur dégradation, la culture de la perle est responsable d’une pollution plastique importante. Témoignage de Jason, la vigie “En 1ère ligne” de la Polynésie française ; Le bruit est un phénomène acoustique produisant une sensation auditive considérée comme désagréable ou gênante. L’excès de bruit a des effets sur les organes de l’audition (dimension physiologique), mais peut aussi perturber l’organisme en général, notamment le sommeil ou le comportement (dimension psychologique). L’association Te Ora Hau lutte contre les nuisances sonores.
# Et si c’était trop beau pour être vrai ? La perle, joyau du Pacifique, est responsable d’une pollution plastique importante. Jason, la vigie “En 1ère ligne” de la Polynésie française, raconte l’envers de la perliculture et les dégâts qu’elle cause à l’environnement. Voici son témoignage. (…) Plus jeune, je voyais la perle comme une fierté nationale, un véritable cadeau de la nature. C’était pour moi un objet avec une certaine noblesse, je me rappelle avoir offert des perles à des gens importants pour moi. Cependant, derrière tout cela, derrière ce beau bijou existent une réalité plus sombre et des conséquences importantes qui mettent en danger la planète. (…) …après le Conseil de la perliculture, qui s’est tenu en juin dernier, une partie des acteurs de la filière s’est dite prête à “s’engager dans une démarche éco-responsable”. En complément d’actions de nettoyage, via la mise en place d’une filière de collecte des déchets perlicoles, des mesures réglementaires vont être prises pour contraindre les perliculteurs à s’engager dans des actions de recyclage. Ce sont des avancées qui sont absolument nécessaires et qui vont dans le bon sens : il est très important que la filière prenne conscience de son impact sur l'environnement - et le réduise.
TÉMOIGNAGE. Je n'imaginais pas que la culture de la perle de Polynésie polluait autant (FranceTV Info- Outremer)
Pour rappel : La perliculture empoisonnée par les microplastiques (Tahiti Infos)
# Te Ora Hau, l'association de lutte contre les nuisances sonores, dénonce le “laxisme” dont les autorités font preuve, selon elle, face aux auteurs de nuisances et notamment les adeptes de carbass. Au cours de son assemblée générale, samedi 3 septembre, elle entend “renforcer sa stratégie de protection des victimes et de dénonciation des faits délictueux”. (…) L'association dénonce “l'égoïsme de nombreux concitoyens”, mais surtout pointe du doigt “l'indifférence de trop d'élus”. (…) Les carbass ne sont pas les seuls dans le viseur de Te Ora Hau. Les conducteurs de deux-roues en échappement libre, les jeunes qui se promènent avec des boom-box, les bars et restaurants “qui se transforment en boîtes de nuit”, les propriétaires de chiens et de coqs ou encore les organisateurs de fêtes sauvages sont également ciblés. Face à l'ensemble de ces “agressions”, l'association estime que les expressions “nuisances sonores” ou “pollution sonore” sont trop faibles. Elle veut désormais parler de “violences sonores”. Un terme d’autant “plus approprié”, selon elle, “que la répétition systématique de ces pratiques, malgré les plaintes des victimes, en fait des délits passibles de sanctions pénales”.
Te Ora Hau veut hausser le ton sur les nuisances sonores (Tahiti Infos)