Des interventions d’urgence sont parfois nécessaires pour la protection des mammifères marins, notamment lors d’échouages. Le point de la situation avec l’association Mata Tohora. La gestion des populations d’animaux domestiques, leur maltraitance, la sécurité… font l’objet du premier comité de réflexion pour le bien-être animal.
Interventions d’urgence auprès de mammifères marins
Depuis 2013, l’association Mata Tohora oeuvre pour la protection des mammifères marins, “à buts scientifique et pédagogique“. Le groupe – composé de vétérinaires, de biologistes et de bénévoles – assiste les mammifères en danger dans les cinq archipels de la Polynésie française : baleines ou dauphins pris dans des filets ou dans des lignes perlières, échouage de cétacés vivants ou morts, etc. L’association vient de sortir son bilan de l’année 2023 au sujet des échouages en Polynésie française. Le bilan 2023 montre une activité importante, en particulier durant le mois de septembre et octobre. “Plus de 480 appels sur 2 mois“, précise l’association dans un communiqué. En effet, c’est pendant la saison de reproduction des baleines à bosse, de juillet à novembre, que le groupe Mata Tohora est le plus sollicité pour des interventions d’urgence. (…) Lors des appels, un docteur en biologie marine expérimenté pose des questions à son interlocuteur, très précises et adaptées à chaque évènement afin d’évaluer la situation : c’est la phase de régulation. En fonction de l’urgence, le professionnel alerte l’équipe vétérinaire de Mata Tohora, les gendarmes, la Direction de l’environnement (DIREN) ou un référent sur place. Il donne également des informations et rassure l’interlocuteur. (…)
Voir, en PJ dans l’article, Le Guide des échouages des mammifères marins de Polynésie française
Selon Mata Tohora, cinq mammifères marins se sont échoués sur le territoire polynésien en 2023 (La Dépêche)
+ la page FB Mata Tohora ; le site Internet http://www.matatohora.com/
Création d’un comité de réflexion pour le bien-être animal
Éliane Tevahitua a convoqué, en fin de semaine dernière à la vice-présidence, la première réunion du comité de réflexion pour le bien-être animal. Ce comité nouvellement créé a pour but d’assister l’ensemble des acteurs publics dans la poursuite et la mise en œuvre d’une véritable politique publique sectorielle.
C’est dans le cadre de ses nouvelles attributions que la vice-présidente Éliane Tevahitua a réuni pour la première fois, en fin de semaine dernière, le comité de réflexion pour le bien-être animal. Éliane Tevahitua est en effet chargée, à la demande du président Brotherson, de préparer et mettre en œuvre “la politique décidée par le gouvernement dans le domaine (…) du bien-être animal, en matière de gestion des populations et de lutte contre la maltraitance”.
Création d’un comité de réflexion dédié au bien-être animal (Tahiti Infos)
Les membres du comité de réflexion sur le « bien-être animal » se sont réunis pour la première fois le vendredi 12 janvier 2024 à la vice-présidence. Le rôle de ce comité technique, à taille réduite mais représentatif de la plupart des acteurs impliqués dans le secteur, est d’assister l’ensemble des acteurs publics dans la poursuite et la mise en œuvre d’une véritable politique publique sectorielle en matière de « bien-être animal », de nombreuses problématiques devant être solutionnées par des actions coordonnées, eu égard à la grande transversalité de ce sujet. Des sujets variés et nombreux ont pu d’ores et déjà être abordés à l’instar des problématiques de divagation, d’identification, de gestion des populations, de maltraitance, de sécurité, etc. Un rôle que prend visiblement à coeur la vice-présidente, Eliane Tevahitua, notamment depuis la modification de ses attributions par l’arrêté n° 22 PR du 4 janvier 2024 précisant qu’elle « prépare et met en œuvre la politique décidée par le gouvernement dans le domaine (…) du bien-être animal, en matière de gestion des populations et de lutte contre la maltraitance »… (…)
E. Tevahitua renforcée dans ses attributions pour le « bien-être animal » (Tahiti News)