On ne peut pas parler du développement durable d’un pays sans se soucier de la santé de sa population. Mais celle-ci n’est pas qu’une affaire de soins et de médicaments... : Deux “demandes d'étude sur les effets transgénérationnels” des essais nucléaires ; Pas d’écran avant 3 ans : en cas de surexposition, les conséquences peuvent être importantes ; Des ateliers pour lutter contre les addictions et pour sensibiliser aux dangers du tabagisme ; La maltraitance animale est une réelle problématique en Polynésie.
# Auditionné par les députés réunis en commission d'enquête sur le fait nucléaire à l'Assemblée nationale, à Paris, le professeur Florent de Vathaire, directeur de recherche à l'Inserm, a expliqué avoir soumis deux “demandes d'étude sur les effets transgénérationnels” des essais nucléaires.
Depuis quelques jours, l'Assemblée nationale, à Paris, a mis en place une commission d'enquête sur la “politique française d’expérimentation nucléaire”, les 193 tirs qui ont eu lieu en Polynésie entre 1966 et 1995. Cette commission d'enquête a un objet très large : il s'agit de “l’ensemble des conséquences de l’installation et des opérations du Centre d’expérimentation du Pacifique en Polynésie française, de la reconnaissance, de la prise en charge et de l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, ainsi que de la reconnaissance des dommages environnementaux et de leur réparation”.
(…) Interrogé sur la possibilité de conséquences transgénérationnelles des essais nucléaires, le professeur de Vathaire n'a pas nié leur existence et expliqué en détail le processus de mutations génétiques en cas d'exposition à des “rayonnements ionisants” générés par les essais.
Commission d'enquête nucléaire : l'Inserm veut une étude sur le transgénérationnel (Tahiti Infos)
La commission d'enquête parlementaire relative aux conséquences des essais nucléaires en Polynésie poursuit ses auditions. Aujourd'hui, elle entendait le directeur de l'INSERM - l'Institut National de la Santé et de la Recherche médicale. Elle est présidée par le député du Finistère Didier Le Gac. La rapporteuse est la députée de la Polynésie française, Mereana Reid Arbelot. Il s'agit pour les parlementaires de faire la lumière sur les 193 essais nucléaires qui ont été réalisés par la France entre 1966 et 1996.
Évaluer l'ampleur de l'impact des essais nucléaires en Polynésie, c'est tout l'objectif de la commission d'enquête parlementaire. À sa tête, le député du Finistère Didier Le Gac. Mais aussi la députée de Polynésie, Mereana Reid-Arbelot, qui est la rapporteure de cette commission. (…) Entre 1966 et 1966, la France a procédé à 193 essais nucléaires dans le Pacifique, dont 41 essais atmosphériques. Aux conséquences multiples : sanitaires, avec les cas de cancers de la thyroïde, économiques, sociales et environnementales. Les données avancées par les instances étatiques sur les doses de radiations reçues par la population, ne font pas consensus parmi la communauté scientifique. (…) En 2022, le comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires a reçu 229 demandes émanant de Polynésiens. Mais seules 89 offres d'indemnisations leur ont été faites. La commission poursuit ses travaux, elle se rendra en Polynésie en juillet et devrait rendre ses conclusions à l'automne prochain.
ESSAIS NUCLÉAIRES. La commission d'enquête parlementaire poursuit ses auditions (Polynésie 1ère)
Depuis quelques jours, l'Assemblée nationale, à Paris, a mis en place une commission d'enquête sur la politique française d’expérimentation nucléaire en Polynésie. Les auditions ont débuté. La députée polynésienne Mereana Reid Arbelot est rapporteure. Nos correspondants dans l'hexagone font le point.
« La commission d’enquête est là parce que des gens sont victimes des essais nucléaires, en tout cas font l’objet de cancers en nombre supérieur » a rappelé Jean-Paul Lecoq, député de Seine-Maritime (Gauche démocrate et républicaine – GDR) en séance. Les travaux de la nouvelle commission débutent à peine. Plusieurs spécialistes ont été auditionnés. La commission s’intéresse aussi aux travaux scientifiques déjà produits sur la question. Certains font polémique. (…) L’Inserm a prévu de lancer une étude sur les effets transgénérationnels des essais nucléaires. Ce sera l’un des points abordés par la commission d’enquête. Le chantier est immense. (…) Après des auditions à Paris tout le mois de juin, la commission d’enquête se rendra en Océanie au début du mois de juillet et doit rendre son rapport au plus tard au mois d’octobre.
La commission d’enquête sur le nucléaire est en marche à l’Assemblée nationale (TNTV)
# Pas d’écran avant 3 ans. C’est un conseil que les médecins n’ont de cesse de répéter aux parents. Et pour cause : en cas de surexposition, les conséquences peuvent être importantes. À l’échelle nationale, l’Etat se préoccupe du sujet. Au fenua, les professionnels de santé sont eux aussi inquiets.
Fin avril, après 3 mois de travaux, une commission a remis au président Emmanuel Macron un rapport intitulé Enfants et écrans : à la recherche du temps perdu. Objectif de cette étude commandée par l’exécutif : trouver des moyens d’agir collectivement pour préserver la santé des plus jeunes largement exposés.Car le constat est unanime : les impacts sur la santé sont nombreux. Au fenua les équipes du Centre de santé scolaire (CSS) et du centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP) de Pirae en ont la démonstration au quotidien…(…) Pour ces professionnels de santé du fenua, ce sont les parents et plus largement l’entourage éducatif qui doit agir. Le rapport préconise par exemple l’interdiction des ordinateurs et téléviseurs dans les maternelles. Un avis que partage le docteur Marta Balzani… (…) Le rapport vise également l’usage des réseaux sociaux chez les plus jeunes, car là aussi les dangers sont multiples : exposition à des contenus violents, pornographie… (…) Une proposition de loi adoptée par le Parlement en 2023 fixe la majorité numérique à 15 ans. Mais là encore, si elle était appliquée, il faudrait la vigilance de tous pour qu’elle soit respectée.
Surexposition des enfants aux écrans : le cri d’alarme des professionnels de santé (TNTV)
# La Direction de la santé propose ce mercredi 29 mai, de 13 heures à 15 heures au Parc Bougainville, un stand d’informations à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac. La Direction de la santé, le Centre de prévention et de soin des addictions, en collaboration avec l’association Apair Apurad, seront présents mercredi de 13 à 15 heures au parc Bougainville de Papeete pour sensibiliser aux dangers du tabagisme.
(…) Les participants pourront aussi prendre connaissance de la 2e édition de l’opération « Un mois sans tabac », en juillet. Les fumeurs qui souhaitent arrêter la cigarette auront la possibilité de s’inscrire sur une plateforme internet qui servira de support à ce challenge d’un mois, pour recevoir un kit « Aita Tabac », et avoir accès à des animations locales.
Journée mondiale sans tabac au Parc Bougainville (Radio 1)
La Journée mondiale sans tabac, c'est dans deux jours, le 31 mai prochain. Et comme tous les derniers mercredis du mois, la direction de la santé met en place des ateliers pour lutter contre les addictions. Rencontre avec Nicolas Anania, qui a arrêté de fumer au bout de 44 ans. (…) Comme tous les derniers mercredis du mois, depuis cette année, des ateliers proposent à ceux qui le souhaitent des dépistages et des groupes de parole dédiés aux jeunes pour parler des addictions.
SANTÉ. Arrêter de fumer, c'est possible même après 40 ans de tabagisme (Polynésie 1ère)
# La maltraitance animale est une réelle problématique en Polynésie. La surpopulation canine peut en être la cause. Les associations et les bénévoles n’ont pas de répit et interpellent les autorités. Ils souhaiteraient davantage de répression contre les auteurs de maltraitance.
La zone industrielle de la Punaruu est bien connue de Laurence Percy. Ici, souvent, elle y trouve des chiots et des chatons abandonnés derrière des bâtiments ou des poubelles. Un exemple de maltraitance animale qui s'amplifie au fenua. "La maltraitance commence à tout moment. Un geste simple, on sort d'un magasin, on voit un petit enfant avec sa mère qui passe devant un chien, il lui met un grand coup de pied (...) Le plus choquant est quand j'ai vu, et je vois encore, des chiens avec des yeux crevés, des coups de couteau, laissés dans des états lamentables. C'est terrible", dénonce la fondatrice et représentante du Parti Animaliste. (…) Ce samedi 1er juin, le syndicat intercommunal pour la gestion de la fourrière animale de Punaauia et de Paea, le SIGFA, a organisé une matinée portes ouvertes. L'idée : encourager à l'adoption des chiens recueillis, mais aussi sensibiliser à la responsabilisation des propriétaires de chiens. (…)
Maltraitance animale : les associations aux abois (Polynésie 1ère)