Si Noël est la fête des enfants, on devrait plutôt s’inquiéter de l’avenir que l’on va leur laisser : réchauffement climatique, pollutions en tous genres, abonnement à une thérapie génique avec traçage numérique… Attelons-nous plutôt à faire la démonstration de notre capacité à dépolluer la planète et à réduire notre consommation énergivore en retournant notamment le plus possible au local en matière d’échanges.
Depuis deux ans, les fêtes de Noël et du Nouvel An sont placées sous le signe de la crise dite de la Covid 19. Au-delà de la gêne occasionnée pour l’organisation d’événements familiaux et conviviaux, cette situation est néanmoins l’occasion de s’interroger sur le caractère hyper consumériste de ces dates qui n’ont plus grand chose à voir avec leur origine : les deux sont des fêtes saisonnières liées à l’hiver dans l’hémisphère nord. Quant à la célébration de la naissance de l’enfant Jésus, elle passe désormais bien après la possibilité d’un déballage de cadeaux dont une grande partie, importée de Chine, fait la part belle au plastique. Les sapins eux-mêmes, il n’y en a pas sous nos cieux tropicaux, sont artificiels et font l’objet d’un arrivage « massif » (photo) qui doit nous interroger sur leur devenir post-fêtes. Prenons garde à ne pas devenir nous-mêmes synthétiques et potentiels citoyens d’un futur transhumaniste, de fait déshumanisant.
Pour rappel, sur AvA-Infos
Noël en question : une fête devenue anti-écologique et mondialement inéquitable ?