La Semaine européenne de la mobilité (SEM), du 16 au 22 septembre, avait pour objectif d’inciter la population et les acteurs économiques à adopter des modes de déplacements plus durables ; Aménagements routiers et mobilité, le ministre Jordy Chan a dévoilé ses plans pour les cinq prochaines années ; Pour réduire le nombre de voitures sur nos routes, le Pays étudie la mise en oeuvre de plusieurs alternatives dont des pistes cyclables, le covoiturage et une amélioration des transports par bus ; Le scepticisme vis à vis des voies réservées aux bus et la fréquentation du dernier Salon de l’Auto, après 4 ans d’absence, montre néanmoins que « le goût des Polynésiens pour l’automobile n’a pas changé » ; Du côté des transports aériens, Air Tahiti a signé un partenariat avec une société néo-zélandaise afin de permettre à ses passagers de compenser l'empreinte environnementale de leur voyage.
# Semaine européenne de la mobilité (SEM), du 16 au 22 septembre : la Polynésie française fait partie des 1 361 villes et collectivités dans une quarantaine de pays inscrites à cet événement. Ce dernier a pour objectif d’inciter les citoyens et citoyennes, mais aussi les acteurs du privé comme ceux du public, à adopter des modes de déplacements plus durables.
Au fenua, le constat est sans appel : les véhicules particuliers représentent 77% de nos déplacements, entraînant des nuisances fortes telles que l’insécurité routière, une congestion du trafic urbain, la pollution locale ou encore les émissions de gaz à effet de serre (GES), principales responsables du dérèglement climatique. En 2021, 33% des émissions de GES sur le territoire étaient dues aux transports routiers.
Les véhicules particuliers représentent 77% de nos déplacements.
La Polynésie française sera donc au rendez-vous de la 23e Semaine européenne de la mobilité et invite à cette occasion l’ensemble des Polynésiens à participer pleinement et adopter une démarche écocitoyenne pérenne durant cette période. (...)
Une semaine pour plaider l’écomobilité (Tahiti Infos)
# Le ministre des Grands travaux, de l’Équipement, en charge des Transports aériens, terrestres et maritimes, Jordy Chan, a exposé ce jour (17/09) en conférence de presse les projets d’aménagements routiers prévus pour les cinq prochaines années, ayant pour objectif de faciliter la mobilité des Polynésiens sur l’agglomération de Papeete. Le ministre a donc présenté en détail* les opérations visant à améliorer dans le futur le quotidien de nombreux usagers. Des travaux qui promettent d’être longs et coûteux dont le budget global est estimé, au stade actuel d’avancée des études, à un total de 14 milliards de F CFP répartis sur cinq ans. * Carrefour de la présidence - Prolongation de l’onde verte - Shunt du giratoire de Erima - 2+1 voie Mahina - Etudes de la route du Sud du PK 15 à 18 - Passerelle de Tipaerui - Pistes cyclables - Voies réservées - Simulation de trafic, optimisation des feux et des sens de circulation –
14 milliards de Fcfp sur cinq ans pour fluidifier le trafic en zone urbaine (Tahiti News)
Comment améliorer la circulation et la mobilité sur l’agglomération de Papeete ? En un an et demi, des premiers aménagements ont été réalisés par les équipes du ministre des Transports, Jordy Chan, qui a dévoilé ses plans plus ambitieux pour les cinq prochaines années, ce mardi 17 septembre.
Multiplier les aménagements routiers sur l’aire urbaine de Tahiti sans dégrader le trafic : c’est à ce numéro d’équilibriste que le ministre des Grands travaux Jordy Chan s’est une nouvelle fois essayé ce mardi à l’occasion d’une conférence de presse pour exposer les projets prévus par le gouvernement pour les cinq prochaines années.
(...- « Ce sont des projets qui ont à la fois pour vocation de fluidifier la circulation routière, mais également d’améliorer la mobilité des habitants en promouvant des modes de transport alternatifs à la voiture particulière » , souligne le ministre, prompt à faire du développement des transports en commun une priorité de son action. (...)
Circulation et mobilité à Papeete : en route pour 5 ans de grands travaux (TNTV)
Après plusieurs annonces éparses distribuées au gré des communiqués de la présidence, le ministre des Grands travaux, Jordy Chan, a tenu une conférence de presse mardi matin afin de dresser les grandes étapes des modifications à venir sur la voirie en vue de fluidifier le trafic et promouvoir le transport en commun. Des heures de bouchons sont additionnées tous les jours aux abords de l’agglomération étendue entre Mahina et Punaauia. Après un travail sur les horaires des écoles à l’occasion du passage aux 24 heures d’enseignements par semaine dans le primaire, voici venu le temps des coups de pioches et du bitume pour dégager les voies. (...). Le premier grand chantier qui débutera au second semestre 2025 sera celui du giratoire de la présidence. Trop petit, pas pratique, il sera remplacé par un carrefour à feux. Coût estimé, 150 millions de francs. Viendra ensuite ce que le Pays appelle la prolongation de “l’onde verte” avec la suppression des trois giratoires de Aorai tini hau, du Taaone et de Princesse Heiata qui formeront une ligne toute droite entrecoupée de feux, depuis le front de mer jusqu’au rond-point de Arue. (...)
14 milliards pour déboucher les routes (Tahiti Infos)
Alors que la Semaine européenne de la mobilité bat son plein, le ministre des transports, Jordy Chan, a fait le point ce mardi (17/09) sur neuf projets d’aménagements routiers qu’il ambitionne de lancer dans les cinq prochaines années, principalement dans la zone urbaine de Tahiti. La majorité de ces projets est encore au stade d’étude, mais l’objectif est clair : « structurer » un réseau routier qui privilégie les modes de déplacement alternatifs en les rendant plus attractifs que l’usage exclusif du véhicule personnel. Jordy Chan, depuis sa prise de fonction, ne manque pas de projets pour réaménager le réseau routier de Tahiti et fluidifier le trafic dans la zone urbaine de Tahiti. Ce matin, il a fait un point sur neuf d’entre eux: il a notamment rappeler celui du réaménagement du carrefour de la Présidence, où les feux tricolores remplaceront le rond-point actuel. Il a aussi évoqué la suppression des ronds-points de Gadiot, de Taaone, et de Aorai pour étendre « l’onde verte » sur l’avenue Prince Hinoi en installant des feux tricolores, la création d’une troisième voie mobile entre le Tahara’a et Supermahina, et la poursuite des études sur la route du Sud, entre le PK15 et le PK18 à Punaauia. Des projets encore en phase d’étude pour la plupart mais que le ministre espère lancer dans les cinq ans à venir. Entouré de son équipe de techniciens de la Direction des transports terrestres, Jordy Chan a aussi précisé les initiatives visant à « améliorer la mobilité » des usagers. (...)
Aménagements routiers et mobilité : Jordy Chan fait le point (Radio 1)
# Encourager la marche, le vélo, l’usage des bus ou encore le covoiturage... C'est l’objectif de la semaine européenne de la mobilité qui a débuté lundi 16 septembre et qui se poursuit jusqu’au dimanche 22 septembre. Un challenge difficile quand on connaît les chiffres : en Polynésie, les véhicules particuliers représentent 77% des déplacements. Pour réduire le nombre de voitures sur nos routes, le Pays étudie la mise en oeuvre de plusieurs alternatives. (...) Changer le mode de déplacement est une histoire de longue date en Polynésie. Le projet est ambitieux et compliqué car les habitudes sont bien ancrées chez les usagers de la route. (...)
« L’objectif est de rendre plus fiable le réseau de transport en commun, de permettre aux bus d’arriver à l’heure » (Jordy Chan - ministre des Grand travaux).
« L’objectif est de montrer que dès maintenant on a déjà des solutions qui sont disponibles. La Polynésie française investit dans des réseaux de transports en commun sur l’île de Tahiti. Il y a également une application Wigo en Polynésie pour développer les pratiques de covoiturage ». (Lucien Pommiez - directeur de la Direction des transports terrestres)
Mobilité : le bus boudé par 3 Polynésiens sur 4 (Polynésie 1ère)
Après l'annonce de nouvelles pistes cyclables allant du front de mer de Papeete à Arue, le Pays évoque désormais son projet de réfection des grands axes routiers afin d'y implanter des voies réservées aux transports en commun. Si des solutions sont effectivement attendues de la part des usagers, ces derniers ont, pour le moment, du mal à y voir clair et restent sceptiques face à la complexité des mesures proposées.
S'il y a au moins une chose sur laquelle les pouvoirs publics et la population sont d'accord concernant les problèmes de circulation, c'est qu'il est temps de faire quelque chose. Au front depuis plusieurs mois sur la problématique, le ministre en charge des Transports et des Grands travaux, Jordy Chan, semble d'ailleurs bien décidé à mettre le pied à l'étrier et à entamer concrètement de grands chantiers. Seul problème : la complexité des solutions apportées. (...). En effet, contraintes par une voierie hétérogène et une volonté d'éviter toute expropriation, ces nouvelles voies de bus susciteront des aménagements différents selon la portion de route concernée. De son côté, le ministre des Grands travaux assure vouloir jouer sur la largeur du terre-plein central mais aussi des voies actuelles. Ces voies réservées pourraient être soit latérales, soit centrales, aménagées dans les deux sens ou dans un seul avec la possibilité d'une circulation alternée en fonction des heures… un micmac technique qui ne rassure en rien la population locale. (...)
La population sceptique face aux futures voies réservées aux bus (Tahiti Infos)
# Les informations affichées sur près de 200 poteaux d’arrêt de bus autour de Tahiti ont été mises à jour à la demande expresse du gouvernement.
Cette amélioration fait suite aux contrôles réalisés par les agents de la Direction des transports terrestres (DTT) aux mois d’avril et mai derniers sur plus de 500 poteaux d’arrêt de bus sur toute l’île de Tahiti. Ils avaient permis de constater une absence d’information ou une information erronée, sur 219 d’entre eux. La Polynésie française a, en conséquence, mis en demeure la SAS RTCT, en charge de l’exploitation du réseau de transport en commun, de respecter ses obligations en y affichant les fiches horaires réactualisées et QR codes permettant aux utilisateurs d’obtenir immédiatement et en temps réel les prochains passages à l’arrêt. (...)
RTCT sommé de mieux informer à ses arrêts de bus (Tahiti Infos)
# Le salon de l’automobile a fait son retour mercredi à Mamao, une première depuis 2019. « Beaucoup de choses ont changé depuis », notent les concessionnaires, mais pas l’engouement. En revanche, les règles fiscales ont, elles, bien évolué. Ce qui engendre « un peu plus d’hésitation » à l’achat. (...). (...). Cette année, « la demande se porte beaucoup sur les petits prix ». Pour les plus aisés, le SUV et le pick up restent incontournables. (...) Cette année, une quarantaine de marques proposent les modèles les plus innovant...Thermiques, hybrides ou 100% électriques, l’offre ne cesse de grandir, même si le marché de l’hybride, très recherché du temps de l’exonération de taxe, subirait depuis, un coup de frein...
Quatre ans après le dernier salon, « le goût des Polynésiens pour l’automobile n’a pas changé » (Radio 1)
Cela faisait 4 ans qu'il n'avait pas été organisé. Le salon de l’automobile s'est ouvert aujourd’hui au parc expo de Mamao. Ill s'agit de la 43ème édition. Plusieurs centaines de véhicules sont exposés, des gammes grand public aux utilitaires.
Cette année, une quarantaine de marques proposent les modèles les plus innovant...Thermiques, hybrides ou 100% électriques, l’offre ne cesse de grandir, même si le marché de l’hybride, très recherché du temps de l’exonération de taxe, subirait depuis, un coup de frein... (...) "L'avantage de ces taxations faisait qu'un véhicule hybride était vendu au même prix qu'un véhicule thermique. D'où l'avantage du véhicule hybrique, c'est peut-être un peu moins le cas aujourd'hui", déclare Lionel Foissac, président du syndicat des concessionnaires automobile de Polynésie française, ce qui explique que "les gens achètent moins, parce que par rapport à un véhicule thermique, ce n'est plus aussi intéressant qu'auparavant". (...)
Après 4 ans d'absence, le salon de l'auto rouvre ses portes (Polynésie 1ère)
Après quatre ans d’absence, le salon de l’automobile a fait son grand retour au parc expo de Mama’o, ce mercredi. L’offre en matière de véhicules hybrides et électriques continue de s’étendre, au point que certaines gammes ou entreprises sont désormais spécialisées dans ce secteur de marché.
(...) Malgré les soubresauts occasionnés par la loi fiscale, les véhicules hybrides et électriques restent sur le devant de la scène. “C’est une tendance mondiale, puisqu’en 2035, en Europe, ils ne pourront plus vendre de véhicules thermiques”, remarque le président du syndicat professionnel des concessionnaires automobiles (SPCA), Lionel Foissac. “Ici, le parc automobile ‘propre’ est important, puisqu’il représente 20 % des véhicules vendus ces dernières années. Pour la clientèle, c’est tout bénéfice : le véhicule hybride est logiquement au même prix qu’un véhicule thermique, du fait des exonérations sur l’hybride. Il va aussi moins polluer et moins consommer.” (...). Des entreprises misent d’ailleurs exclusivement sur l’hybride dans certaines gammes, comme nous l’a indiqué Yannick Jautée, chef des ventes chez Nissan (Sodiva) : “On a de moins en moins de véhicules thermiques, avec un passage obligé par les hybrides. Le choix tend à se réduire, car les constructeurs nous l’imposent : on va vers l’hybridation et l’électrification des voitures, de fait.
+ Pleins phares sur les voitures électriques sans permis (...)
Ça roule pour l’hybride et l’électrique (Tahiti Infos)
Pour rappel: Des transports en commun plus performants pour une mobilité plus durable (AvA-Infos)15/09
# Air Tahiti vient de signer un partenariat avec une société néo-zélandaise pour permettre à ses passagers de compenser l'empreinte environnementale de leur voyage. Air Tahiti souhaite responsabiliser ses passagers par rapport aux émissions de gaz à effet de serre et leur offrira la possibilité de compenser l'impact environnemental de leur voyage. La compagnie locale a signé un partenariat avec une société néo-zélandaise spécialisée dans la compensation environnementale et lance le programme 'Ahureva, qui signifie "climat" ou "relatif au climat". Sur le site web d'Air Tahiti, il sera désormais possible de calculer les émissions de CO2 de son voyage et de choisir un montant pour compenser entre 100 % et 200 % de ses émissions. (...)
Air Tahiti s'engage pour le climat (Tahiti Infos)