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La protection de la ZEE de Polynésie française et de son Aire marine gérée : sauvegarde des espèces ciblées par la pêche hauturière, protection des écosystèmes profonds préservation des espèces marines emblématiques ; Quelles conditions pour un tourisme durable  ? ; Aéroport et transport aérien : vers un ciel "vert"  ; Un concours sur les variétés de cocotiers ouvert aux professionnels et aux particuliers de la filière coco.

 

 

# Le Pays a lancé cette année son nouveau plan de gestion 2023-2037, de l'aire marine gérée Tainui Ātea, qui s'étale sur la quasi-totalité de l'espace maritime polynésien. Ce plan, dévoilé aux différents acteurs publics et privés du maritime il y a deux semaines, a pour vocation de définir une stratégie environnementale pour cet espace tout en conciliant pêche et protection de l'environnement. Alors que la finalisation du plan de gestion 2023-2037 de l'aire marine gérée (AMG) Tainui Ātea a eu lieu le 1er mars dernier, ce plan a été présenté aux différents acteurs publics et privés du maritime – comme la Direction des ressources marines, le bureau de l'Action de l'État en mer, le service des Affaires maritimes ou encore la fédération des associations de protection de l'environnement – le 25 mai dernier. Ainsi, lors de cette réunion, les principaux thèmes de ce plan, établi sur une durée de quinze ans, ont été abordés. Ceux-ci s'articulent en quatre points distincts : la sauvegarde des espèces ciblées par la pêche hauturière, le renforcement de la protection des écosystèmes profonds et la préservation des espèces marines emblématiques.

Aire marine gérée, un nouveau plan de gestion pour promouvoir l'économie bleue (Tahiti Infos)

Le président Moetai Brotherson a été reçu chaleureusement ce lundi (5 juin) à Paris par Hervé de Berville, Secrétaire d’État chargé de la Mer. «Lors de cette réunion, nous avons abordé le sujet de la protection des fonds marins. Et les positions de l’État et de la Polynésie sont alignées. Du côté polynésien, notre position est claire. Nous sommes pour l’exploration des fonds à des fins scientifiques, pour étudier le vivant et les potentialités en termes médicaux et pharmaceutiques, mais nous ne sommes absolument pas pour l’exploitation des fonds marins» a précisé le président de la Polynésie française à l’issue de son entretien avec le Secrétaire d’État chargé de la Mer. De son côté, Hervé Berville a tenu à souligner que l’État pouvait apporter des garanties «solides et pérennes» pour la protection des fonds marins polynésiens. Son ministère a ainsi mis fin en octobre 2022 à tout financement lié à l’exploitation des fonds sous-marins. (…) Ont été également discutés deux sujets importants : le campus des métiers de la mer et la protection des limites géographiques existantes de notre ZEE dans la perspective d’une montée des eaux qui viendrait à submerger les atolls. Sur ces deux sujets, le secrétaire d’État a assuré à la Polynésie son total soutien.

Exploration des fonds marins: les positions Etat-Pays sont alignées (Tahiti News)

 

# Professeur en Sciences économiques à l’Université de la Polynésie française, l’économiste Vincent Dropsy explique que si on voulait obtenir 200 milliards de francs par an pour remplacer les transferts financiers de l’État, ce ne sont pas 600 000 touristes/an qu’il faudrait viser, comme l’a prétendu le Tavini huiraatira, mais un objectif… cinq fois supérieur au nombre actuel ! Il évoque les pistes fiscales qui pourraient être celles du gouvernement Brotherson qui s’est engagé, à terme, à supprimer la fameuse “TVA sociale” qui rapportait environ 10 milliards de francs/an. (…)si on voulait obtenir 200 milliards de francs pour remplacer les transferts de l’Etat, ce ne sont pas 600 000 touristes/an qu’il faudrait viser mais un objectif cinq fois supérieur au nombre actuel ! C’est peut-être un objectif de très long terme mais il paraît incompatible avec la stratégie du tourisme durable. (…)

Vincent Dropsy: “le tourisme durable ne peut complètement compenser l’argent de l’Etat” (La Dépêche)

Sujet complémentaire abordé dans cet article, en lien avec le précédent - Quels potentiels économiques offrent, selon vous, les richesses sous-marines polynésiennes, notamment les nodules et encroûtements, qui sont également au cœur d’un bras de fer entre Paris et Papeete ?
"On s’inscrit évidemment dans un développement durable pour protéger nos ressources. À l’exemple des terres rares et des nodules polymétalliques, des ressources dont on ne connaît pas grand chose aujourd’hui. La première chose c’est donc de conduire des analyses et de se pencher sur les risques pour l’environnement marin."(...)
 

 

# Directeur des aéroports de Marseille, d’Orly et de Charles de Gaulle, directeur de l’Ecole nationale de l’aviation civile (ENAC) à Toulouse, directeur des opérations aériennes, consultant en aéronautique… il ne manque que peu de casquettes à Marc Houalla. A part peut-être celle de directeur de compagnie aérienne. Celui qui a plus de trente années d’expériences dans l’aviation civile est, depuis le 15 septembre 2022, directeur du service d’État de l’aviation civile (SEAC.PF) en Polynésie française. Rencontre. (…) En matière de développement pour l’aviation civile du territoire, Marc Houalla est définitivement dans l’ère du temps. Lucide sur la prise de conscience de la population concernant les questions environnementales et les émissions de gaz à effet de serre surtout depuis la crise sanitaire, les aéroports et les vols “verts”, sont, selon lui l’avenir. Et le Pays a des ressources insoupçonnées pour être précurseur en la matière. (…) Concernant les vols verts, là aussi il y a des solutions pour le directeur du SEAC. Et le Pays a, selon lui, une carte à jouer…

L’avenir du ciel se doit d’être “vert”, pour Marc Houalla, directeur de l’aviation civile (La Dépêche)

 


# C'est le premier concours du genre : le Ha'ari Contest organisé dans le cadre des Floralies. Il se déroule à la mairie de Punaauia. Il s'agit d'un concours sur les variétés de cocotiers ouvert aux professionnels et aux particuliers de la filière coco. (…) "Le cocotier est l'arbre de vie du Pacifique, c'est le trait d'union entre les territoires français qui sont concernés par ce programme. C'est un arbre où l'on peut tout exploiter, il y a donc pleins d'enjeux en termes de sécurité alimentaire pour la Polynésie française", explique Aurélie Thomassin, responsable du projet européen PROTEGE en Polynésie pour un développement économique durable et résilient face au changement climatique, qui était l'invité du journal télévisé de Polynésie la 1ère.

Ha'ari Contest, valoriser la biodiversité locale (Polynésie 1ère)

 

 

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