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Que faire des appareils électroniques, informatiques ou électroménagers en fin de vie ? Ne les jetez plus ! La première ressourcerie de Tahiti a vu le jour à Mahina. Une ressourcerie gère, sur un territoire donné, un centre de récupération, de valorisation, de revente et d’éducation à l’environnement. Son activité est inscrite dans le schéma de gestion des déchets du territoire ; À noter aussi, l’initiative d’une société locale de collecte des déchets qui se lance dans la revalorisation de cheveux à jeter ; À noter aussi, l’initiative d’une société locale de collecte des déchets qui se lance dans la revalorisation de cheveux à jeter.

 

 

# L’association Tia'i Fenua lance la première ressourcerie de Tahiti. L'objectif est de réduire la quantité de déchets informatiques ou électroménagers qui sont exportés. Depuis 3 mois, les bénévoles et les jeunes en CAE de Mahina se forment à redonner une seconde vie à ce qui le peut.
Micro-onde, téléviseur, machine à laver ou appareil ménager en fin de vie... Ne les jetez plus, car à la ressourcerie de Mahina des petites mains démontent et récupèrent des composants ou des pièces qui peuvent encore servir. Cet après-midi (24/09) le ministère de l'Environnement a signé une convention avec l’association Tia’i Fenua qui a mis en place une ressourcerie à Mahina le 3 juin dans l’ancienne école primaire Amatahiapo route pointe de la pointe Vénus.  Dans 4 salles de l’école sont stockées des machines : de l’électroménager et autres, qui ont été abandonnées au bord de la route puis récupérées par la commune de Mahina. L’aide du ministère, consiste en un financement de 8 mois d’activités pour réduire le volume et le coût des encombrants. 
À Mahina, on réduit le volume des déchets électroménagers ou électriques de 4 fois (Polynésie 1ère)

Installée dans l’ancienne école élémentaire Amatahiapo de Mahina, la première ressourcerie de Tahiti est à l’œuvre depuis plusieurs semaines. Elle est soutenue par la commune qui met à disposition les locaux et se charge du transport des déchets, mais aussi par le Pays. Une convention a été signée ce mardi avec le ministre de l’Environnement Taivini Teai.
Cette convention, qui s’étalera du 1er octobre au 1er juin 2025, se traduira par un financement de 6,255 millions de francs. Pour Moea Pereyre, co-fondatrice de l’association Tīa’i Fenua, cela donne une visibilité pour les mois à venir. “Nous avons pour objectif de résultat le traitement d’une tonne de déchets par mois”, annonce-t-elle. Fondée en 2017, Tīa’i Fenua s’engage pour une gestion durable des déchets et l’insertion professionnelle des personnes en difficulté. “Nous donnons une seconde vie aux appareils et une seconde chance aux femmes et aux hommes”, résume Moea Pereyre. (…)

Huit mois de visibilité pour la ressourcerie de Tahiti Huit mois de visibilité pour la ressourcerie de Tahiti (Tahiti Infos)

(…) La ressourcerie devra assurer, dans un premier temps jusqu’en mai prochain, la revalorisation d’une tonne de déchets par mois. À terme, le réseau de ressourceries que l’association veut créer sera un des éléments clefs du futur schéma territorial de prévention et de gestion des déchets. Et une source d’emplois, via la création d’une nouvelle certification et d’un organisme de formation.
On le sait, le Pays envisage de reprendre la compétence du traitement des ordures ménagères jusque-là dévolue aux communes. Et c’est dans ce sens qu’il s’est engagé à soutenir financièrement Ti’ai Fenua et sa ressourcerie de Mahina, ouverte en juin dernier. Une manière de favoriser l’économie circulaire, qui fait partie des axes clefs du futur schéma territorial de prévention et de gestion des déchets sur lequel travaillent les acteurs du secteur. (…) L’idée est donc de favoriser le déploiement de ressourceries sur toute la Polynésie, à l’image de celle de Mahina, et de contribuer à la création du réseau de ressourceries porté par Ti’ai Fenua, désormais reconnue comme structure d’insertion sociale par l’activité économique. (…)

La ressourcerie de Mahina, partenaire pilote du Pays pour la prévention des déchets (Radio 1)

(…) L’initiative, alignée sur les priorités environnementales du territoire, a pour objectif de réduire les déchets et de promouvoir leur réutilisation à travers la réparation et le recyclage des équipements électriques et électroniques (DEEE).
La ressourcerie de Mahina représente la première étape d’un partenariat stratégique entre la Direction de l’Environnement (DIREN) et l’association Tīa’i Fenua. Fondée en 2017, elle s’engage pour une gestion durable des déchets et l’insertion professionnelle des personnes en difficulté. L’association joue un rôle essentiel dans le réemploi des DEEE, contribuant ainsi à la diminution des volumes de déchets à traiter tout en sensibilisant la population aux bonnes pratiques du recyclage, de la réparation et du réemploi. (…)

Ressourcerie de Mahina: pour une gestion durable de nos déchets (Tahiti News)

Pour rappel: Gestion des déchets et "ressourceries" (AvA-Infos) 23/09

 

# Une société locale de collecte des déchets se lance dans la revalorisation de cheveux à jeter. Le but est de les transformer pour qu'ils servent notamment à absorber les hydrocarbures en cas de pollution marine.
C'est une reconversion au poil. Une société tahitienne de collecte des déchets récolte depuis peu les cheveux auprès de près de 200 salons de coiffure de Tahiti. « Je trouvais ça dommage de jeter une telle quantité de cheveux tous les jours, déplore Stéphanie coiffeuse. Surtout que l'on sait que les cheveux ont énormément de propriétés »
La matière première est ensuite retravaillée, pour être mise en forme de boudins ou de tapis. Le but, c'est de profiter de ses propriétés exceptionnelles, et notamment son pouvoir absorbant, il peut absorber jusqu'à 5 fois son poids en graisses, ce qui en fait un allier de choix contre la pollution marine aux hydrocarbures par exemple. (…). Une fois le processus de transformation terminé, les cheveux prennent la forme de boudins ; ils sont entassés dans d'anciens bas, eux mêmes issus d'anciennes tenues d'hôtesses d'une compagnie aérienne. « Les cheveux ont des écailles, explique Keahi Terorotua, salarié de l'établissement. Ce sont ces écailles qui leur permettent d'absorber autant les hydrocarbures, mais on utilise plus les cheveux courts. On garde les cheveux longs pour confectionner les tapis. C'est très simple à faire ». (…). La société innovante se penche aussi sur une deuxième piste, celle de la valorisation agronomique des cheveux. Ces derniers sont riches en potassium et en azote.Ils pourraient ainsi remplacer ou compléter ce qui est utilisé actuellement comme engrais. Des agriculteurs bio seraient intéréssés, selon l'établissement, pour mener des tests sur l'efficacité du cheveu en tant qu'engrais dans leurs plantations. (…)

Une seconde vie pour vos cheveux (Polynésie 1ère)

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