Depuis l’adoption en 2020 du Schéma d’aménagement général de la Polynésie française (SAGE), toute commune de plus de 1 000 habitants doit se doter d’un Plan général d’aménagement (PGA) compatible avec le SAGE. La gestion du foncier et de l’environnement en dépend. Quatre communes sont actuellement concernées, l’une par son élaboration, les autres par sa révision ; Quid de la résorbtion du logement social ? ; À Moorea, la modification du Plan de gestion des espaces maritimes (PGEM) est à l’origine d’une contestation populaire « contre la privatisation de la plage de Temae ».
# Le conseil des ministres a acté le lancement de l’élaboration ou de la révision des plans généraux d’aménagement de trois nouvelles communes.
Le conseil des ministres a acté l’adoption du PGA révisé de la commune de Mahina, le lancement de l’élaboration du PGA de la commune de Faa’a, et la révision des PGA des communes de Papeete et Pirae. Le schéma d’aménagement général de la Polynésie française (SAGE), adopté le 24 août 2020, prévoit l’obligation pour les communes de plus de 1000 habitants de se doter d’un Plan général d’aménagement (PGA) compatible au SAGE*. Ainsi, depuis cette adoption, suites aux délibérations des conseils municipaux idoines, le conseil des ministres a acté l’adoption du PGA révisé de la commune de Mahina, le lancement de l’élaboration du PGA de la commune de Faa’a, et la révision des PGA des communes de Papeete et Pirae. La Direction de la construction et de l’aménagement (DCA) est en charge du pilotage de cette démarche de mise en compatibilité des PGA au SAGE, en étroite collaboration avec l’agence d’aménagement Opua qui a été créée à cet effet. C’est ainsi que trois nouvelles communes ont délibéré récemment pour une révision de leur PGA : Arue, Nuku Hiva, et Ua Pou.
Lancement de la révision des PGA des communes de Arue, Nuku Hiva et Ua Pou (Tahiti News) in Compte rendu du Conseil des ministres du 21 septembre 2022
Point d’étape sur la gouvernance, le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre du SAGE (Tahiti News) in Compte rendu du Conseil des ministres du 5 octobre (actualisé le 5/10)
Depuis l’adoption en 2020 du Schéma d’aménagement général de la Polynésie française (SAGE), toute commune de plus de 1 000 habitants doit se doter d’un Plan général d’aménagement compatible avec le SAGE. Mahina a révisé le sien, Papeete et Pirae ont commencé la démarche de révision, et Faa’a qui n’en avait pas a lancé l’élaboration du sien. Trois nouvelles communes ont récemment délibéré pour une révision de leur PGA : Arue, Nuku Hiva et Ua Pou.
Arue va se doter d’un PGA, Nuku Hiva et Ua Pou révisent les leurs (Radio 1)
Lire le texte du Conseil des ministres du 21 septembre)
Les PGA des communes de Arue, Nuku Hiva et Ua Pou en révision (TNTV)
La commune de Arue a officiellement entamé l’élaboration de son plan général d’aménagement (PGA) au cours de séances de travail avec le bureau d’étude Pae tai Pae uta. « Patrimoine, partage et environnement » sont les maîtres mots du projet qui doit permettre de « contrôler les ventes de foncier » et de « préserver l’accès à la mer » pour « l’intérêt général » selon la tavana.
La commune d’Arue élabore son PGA : « Patrimoine, partage et environnement » (Radio 1)
Pour rappel : Schéma d’Aménagement Général : Quel sera le visage de la Polynésie française de demain ? (AvA-Infos)
"Durable ou pas ? La stratégie d'aménagement du territoire sous la loupe du Cesec (AvA-Infos)
# Comment résorber la crise du logement social en outre-mer ?
C'est l'objet d'un colloque qui a eu lieu ce lundi (26.09) au Sénat. Y ont participé des élus ultra-marins dont le sénateur Rohfritsch et le député Moetai Brotherson. Pour ce dernier, il ne s'agit de créer du logement social à tout-va, mais adapté au mode de vie des populations.
"Le logement, ce n'est pas simplement habiter un espace, c'est aussi une manière de vivre, et elle varie d'un territoire à un autre. Quand vous êtes un îlien, quand vous avec l'habitude d'aller pêcher et qu'on vous propose d'habiter dans un HLM en montagne, ça ne correspond pas à votre manière de vivre. On connaît chez nous ces maisons "araignée", avec 20 personnes sous le même toit et plusieurs générations qui se côtoient, tout ça on essaie de le résorber", explique le député de Polynésie…
Logement social : M. Brotherson propose d'en construire en fonction du mode de vie (Polynésie 1ère)
# Le tribunal administratif a annulé deux dispositions du PGEM de Moorea, ce qui interdit à l’hôtel Sofitel l’éventuelle construction de pilotis supplémentaires sur la plage de Temae. Une consultation publique est demandée au maire de Moorea sur l’avenir de cette plage dont les contestataires demandent qu’elle reste publique.
Pour rappel de la situation : Le tribunal administratif a annulé deux dispositions du PGEM de Moorea Des projets immobiliers et hôteliers qui causent des remous (AvA-Infos)
Après l’annulation de la modification du rapport final du PGEM2 révisé par le tribunal administratif, les associations requérantes se satisfont de la décision de justice. La fédération Aimeho To’u Ora regrette toutefois que d’autres modifications faites par le gouvernement dans le plan de gestion des espaces maritimes (PGEM) révisé n’aient pas été supprimées. Elle annonce vouloir faire appel.
PGEM de Moorea : les associations satisfaites, mais... (Tahiti Infos)
Malgré le dépôt, fin août, d’une pétition signée par plus de 2 800 électeurs, demandant une consultation publique sur l’avenir de la plage de Temae, Evans Haumani n’a pas inscrit le sujet à l’ordre du jour du conseil municipal ce jeudi. Les élus d’opposition comptent tout de même pousser le tavana, très discret sur le sujet ces derniers mois, au débat. Et continuer le combat : la pétition va continuer à tourner, et un nouveau « Tahei » est prévu le 8 novembre à Temae.
Le combat continue. C’était le principal message, ce mardi (25/09), de plusieurs élus d’opposition de l’île sœur et des représentants de la fédération associative Tahei’auti ia Moorea. Un collectif auquel se joignent aussi certains cadres de l’Église protestante ma’ohi ou d’autres structures associatives de l’île. Tous militent « contre la privatisation de la plage de Temae » et donc contre les projets hôteliers du groupe Wane sur le terrain Enany, dont il a fait l’acquisition l’année dernière.
« Privatisation » de la plage de Temae : la mairie ignore la pétition (Radio 1)
Quatre élus de l'île soeur et la fédération Tahei ia Moorea dénoncent le mutisme du tāvana Evans Haumani, qui refuse de mettre en place la consultation citoyenne prévue par le Code général des collectivités territoriales pour l'avenir de la plage Tooatea à Temae.
L'opposition veut sa consultation à Temae (Tahiti Infos)
Des élus de l’opposition municipale de Moorea, la fédération Tahei'auti ia Moorea et l’église protestante ma'ohi montent au créneau. En mai dernier déjà, le collectif lançait une pétition auprès des électeurs de l’île sœur. Objectif : contraindre la municipalité à organiser une consultation populaire sur le devenir d’une partie du site de Temae, relevant d’un emplacement communal réservé. Avec 2 805 signatures récoltées sur 13 000 électeurs, les élus et la fédération relancent aujourd'hui leur demande.
Le devenir de Temae inquiète l’opposition municipale de Moorea (TNTV)
Il faut sauver la plage de Temae à Moorea : voilà ce que des élus mais aussi des associations de protection de l’environnement et l’Eglise protestante maohi adressent comme message au tavana de Moorea. Ils craignent en effet que le terrain qui appartient dorénavant à la famille Wane soit réservé à un projet hôtelier qui privatiserait alors la plage publique.
Plage de Temae : des élus et des associations veulent qu'elle reste entièrement publique (Polynésie 1ère)