À Huahine, opération sauvegarde du ‘Ao, ou héron strié de Tahiti, espèce emblématique du fenua en voie de disparition ; L’île aux oiseaux à Tetiaroa ne sera plus un motu dans un avenir proche : seront-ils menacés par cette modification de leur habitat ? ; Recherches en entomologie: l’énigme de l’abeille des Tuamotu, Hylaeus tuamotuensis, résolue ? ; Contribution financière de la MGEN au profit de l’association Oceania pour sensibiliser les jeunes à la protection des milieux marins et des cétacés en Polynésie ; Une subvention de 95 millions de Fcfp octroyée par le Fonds Vert pour la sauvegarde du grand requin marteau « Sphyrna mokarran » étudié à Rangiroa.
# Le ‘Ao ou héron strié de Tahiti est en voie de disparition. Pour sauver cette espèce emblématique du fenua, la SOP Manu et le Pays ont décidé de créer une population de sécurité sur Huahine, identifiée comme habitat favorable pour héberger durablement cet oiseau. (...) endémique de l’île, il constitue à ce jour l’unique population présente en Polynésie française. On le retrouve sur le littoral, à l’embouchure des rivières ou dans les baies. On recense seulement 70 hérons à Tahiti aujourd’hui, un chiffre en diminution depuis le siècle dernier. (…)
En voie de disparition, le héron de Tahiti s’envole vers Huahine (TNTV)
Plusieurs hérons striés, une espèce d'oiseaux semi-endémiques de Tahiti, ont été transportés vers l'île de Huahine. Le projet a pour but de réintroduire cet animal dans un milieu favorable à son expansion, loin des difficultés liées à l'urbanisation massive. L'objectif de l'association est de relâcher au total vingt-cinq hérons au cours des trois années à venir. (…) le lâcher des trois jeunes hérons a été effectué avec l’association A ti’a Matairea. Une opération qui sera renouvelée au cours des trois années à venir. L’association Manu, par le biais du Pays, compte relâcher 25 autres hérons sur leur terre d’adoption. (…)
Le nouvel envol des hérons vers les îles sous le vent (Polynésie 1ère)
# L’île aux oiseaux, à Tetiaroa, ne sera plus un motu dans un avenir proche. Elle se rapproche de l’îlot voisin pour ne faire qu’un. Une observation faite par un chercheur de l’UPF qui surveille l’évolution de l’atoll grâce aux images satellites. Le constat est clair : certains motu de Tetiaroa sont en passe de disparaitre, d’autres de fusionner. (…)
Les oiseaux sont-ils alors menacés par cette modification de leur habitat ? Pas forcément, selon les chercheurs de l’IRD qui suivent ces colonies de près. « Le risque principal, c’est que les espèces qui sont présentes sur le motu de Rimatuu, à côté de l’île aux oiseaux, puissent arriver à l’ile aux oiseaux, et avoir un impact sur les oiseaux nicheurs là-bas, explique Simon Ducatez, chargé de recherches à l’UMR Secopol à l’IRD. (…)
Tetiaroa : l’île aux oiseaux en passe de fusionner avec le motu voisin (TNTV)
# En 1934, l'entomologiste américain Elwood Zimmerman, alors étudiant de premier cycle à Berkeley, a participé à “l'expédition Mangareva” en Polynésie française. Parmi les échantillons qu'il a collectés se trouvaient trois minuscules abeilles solitaires brun orangé de 4 mm de long trouvées sur des fleurs de tahetahe dans l'archipel des Tuamotu. Des chercheurs retracent aujourd’hui leur parcours.
(…) Cinquante-neuf ans plus tard, l'énigme a peut-être trouvé sa réponse dans une nouvelle étude publiée il y a quelques jours dans Frontiers in Ecology and Evolution.
L’origine d’une micro-abeille des Tuamotu révélée (Tahiti Infos)
Une équipe de chercheurs australiens, hawaiiens et fidjiens a annoncé avoir découvert huit nouvelles espèces d’abeilles Hylaeus, à Fidji, en Micronésie et à Tahiti. De quoi résoudre l’énigme de Hylaeus tuamotuensis, identifiée dès 1934 aux Tuamotu, et qui était jusque là seule représentante du genre dans un rayon de plus de 3 000 kilomètres. L’identification de ses cousines, vivant sur la canopée des forêts, d’où leur discrétion, prouve que l’insecte a pu voguer d’île en île au gré des cyclones et des coups de vent.
90 ans après, le mystère de l’abeille masquée des Tuamotu enfin résolu (Radio 1)
# L’association Oceania “se réjouit de son partenariat fructueux” avec la Mutualité générale de l’Éducation nationale (MGEN), première mutuelle des services publique, dans le cadre d’une initiative visant à promouvoir via l’application ITO ITO, le Sport et la Santé, tout en sensibilisant à la préservation de l’environnement marin en Polynésie.
(…) Cette contribution financière, explique la MGEN, “permettra à l’association de produire et de distribuer des mallettes pédagogiques ainsi que d’autres supports éducatifs à destination des établissements du Fenua. Ces ressources seront spécifiquement conçues pour sensibiliser les jeunes à la protection des milieux marins et des cétacés en Polynésie, afin de les encourager à devenir des citoyens responsables et engagés dans la préservation de notre environnement qui fait aussi partie notre patrimoine culturel”.
MGEN-Polynésie verse 250 000 F à Oceania pour inciter les jeunes à protéger les milieux marins (La Dépêche)
# Marquer les grands requins marteaux de Rangiroa sans les capturer, c'est tout le défi du projet Tamataroa mené par la Mokarran Protection Society et l'expédition Gombessa aux Tuamotu. Pour y répondre, les deux entités ont développé un puhi puhi capable de filmer l’animal, de le mesurer, de poser une balise, mais aussi de prélever un petit bout de tissu. Le tout, en l'espace de quelques secondes. (…) Contrairement aux images de requins-marteaux qu’on peut voir sur la toile, celles de la passe de Tiputa n’ont pas nécessité de feeding. « Il n’y a quasiment aucun autre endroit au monde où on peut plonger et voir des requins marteaux sans appâter » assure le coordinateur du projet Tamataroa, Antonin Guilbert. C’est cette philosophie que la Mokarran Protection society et l’expédition Gombessa ont voulu conserver pour le projet de recherche Tamataroa, ou grand requin marteau, en reo tahiti. (…)es données permettront de comprendre les déplacements de l’animal, ces mouvements verticaux et horizontaux et d’identifier les zones importantes pour l’espèce. (…)
Tamataroa : le marquage innovant des grands requins-marteaux à Rangiroa (TNTV)
Une subvention de 95 millions de Fcfp provenant du Fonds Vert vient d’être octroyée pour la sauvegarde du grand requin marteau « Sphyrna mokarran » étudié à Rangiroa. L’urgence du dérèglement climatique et les menaces sur la biodiversité justifient la mise en œuvre du fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires. Porté par l’État, le « Fonds Vert » vise à subventionner les investissements locaux favorisant la performance environnementale, l’adaptation au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie. (…) Le grand requin marteau, Sphyrna mokarran, est une espèce migratrice aujourd’hui classée « En Danger Critique d’Extinction» (UICN, 2019). La Polynésie française a été identifiée, lors des études préliminaires du programme Tamataroa, comme l’un de ses derniers refuges. (…)
95 millions Fcfp du Fonds vert au secours du grand requin marteau (Tahiti News)