Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society, militant historique contre la chasse à la baleine, est toujours incarcéré au Groenland. L’association Mata Tohora et Sea Shepherd France, soutenus par le président du pays, organisent un concert de soutien en sa faveur ; Alors que c’est actuellement la saison des baleines en Polynésie, l'essor du tourisme d’observation suscite des craintes pour leur santé: comment admirer les cétacés sans les déranger ? ; La réglementation, strictement accordée à des organismes professionnels est en passe de se durcir ; Journée Mondiale de la raie manta: bilan des identifications de ce majestueux poisson en Polynésie française.
# L’association Mata Tohora et Sea Shepherd France, soutenus par le président du Pays, organisent un concert de soutien au militant Paul Watson, toujours incarcéré au Groenland. Un évènement avec Pepena en tête d’affiche, le 1er octobre aux 3B. Après une première mobilisation début septembre à Paofai, l’association Mata Tohora veut continuer à apporter sa pierre à la campagne de soutien à Paul Watson. L’écologiste, grand défenseur des océans, connu pour être le fondateur de Sea Shepherd, est incarcéré au Groenland par les forces de l’ordre danoises, à la demande du Japon. Les autorités nippones, qui tiennent le militant pour responsable d’incidents impliquant leurs navires baleiniers, souhaitent son extradition. Une requête qui doit être examinée le 2 octobre.
Au fenua, en pleine saison d’observation des cétacés, Mata Tohora et Sea Shepherd France organisent un concert de soutien, le mardi 1er octobre au 3 Brasseurs.
(...). Cet évènement est soutenu par le président Brotherson, qui avait déjà écrit aux autorités japonaises pour demander l’abandon des poursuites contre le militant. L’association annonce la participation, entre autres, de Pepena, mais aussi de la présidente de Sea Shepherd France, qui sera en direct du Groenland pour informer le public sur la situation judiciaire de Paul Watson, à la veille de l’examen de la demande d’extradition du Japon.
Un concert pour la libération de Paul Watson (Radio 1)
L’association de protection des mammifères marins Mata Tohora organise un concert exceptionnel le 1er octobre, avec le soutien du Président de la Polynésie française et du Ministère de l’Environnement et de la Condition Animale. Un concert de soutien à Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd et fervent défenseur des baleines, toujours maintenu en détention au Groenland.
ETO, Pepena, Kion, Code 98, Taloo… de nombreux artistes se produiront sur la scène des 3 Brasseurs, à Papeete. Au programme de la soirée également, des projections de vidéos de sensibilisation sur grand écran, et un duplex de Nuuk au Danemark avec Lamya Essemlali, la présidente de Sea Sheperd France. (...)
Un concert pour la libération de Paul Watson (TNTV)
Après le grand sit-in organisé début septembre au parc Paofai de Papeete, l'association Mata Tohora continue de manifester son soutien envers Paul Watson, toujours incarcéré au Groenland. Ainsi, le 1er octobre prochain, un concert aura lieu aux 3 Brasseurs, à Papeete. Pour rappel, le fondateur de l'ONG Sea Shepherd, marin et militant, a été arrêté par la police danoise le 21 juillet suite à un mandat d'arrêt international émis par le Japon, qui demande son extradition. “En tant qu’association qui lutte pour la protection les baleines, il était impensable que nous ne fassions rien pour venir en aide à Paul Watson, qui est le plus grand défenseur de cette espèce au monde”, explique Agnès Benet, biologiste marin et fondatrice de l'association Mata Tohora, créée en 2013. (...)
Mata Tohora toujours derrière Paul Watson (Tahiti Infos)
# C’est actuellement la saison des baleines en Polynésie. Une période propice à l’observation de mammifères. Mais en la matière, la réglementions est stricte et trop peu souvent respectée alors que le fenua est le 2ᵉ sanctuaire marin du monde. Ce que déplore l’association Mata Tohora qui sensibilise le grand public aux bons comportements pour admirer les cétacés sans les déranger. Dauphins et baleines sillonnent régulièrement à cette saison les eaux au large du Musée de Tahiti et ses îles à Punaauia. Un lieu connu pour ceux qui apprécient de les observer au plus près. L’association Mata Tohora intervient au travers de sa « route des cétacés » pour informer le grand public. « L’objectif, c’est de le sensibiliser et de l’informer. De donner des informations en biologie, en écologie et en écotoxicologie, des polluants, des toxiques que l’on retrouve finalement dans leur peau ou dans leur gras. Un enfant éclairé est un enfant qui sera respectueux pour l’avenir », explique Agnès Benet, biologiste et fondatrice de l’association. (...). La réglementation est pourtant claire. « Pour les dauphins, c’est 30 mètres en bateau et dans l’eau. À partir de 300 mètres, il faut réduire sa vitesse à 3 nœuds pour éviter tout risque de collision, mais aussi par rapport au bruit. Ce sont des animaux qui entendent très bien dans l’eau. Le bruit est vraiment dérageant pour eux », rappelle une bénévole de l’association.
(...) Les contrevenants risquent pourtant gros. Le Code de l’environnement prévoit des amendes allant jusqu’à 17 millions de francs et la saisie du matériel. Et la règlementation va encore se durcir à la fin de l’année. Le nombre maximal de navires exploités par les sociétés de « whale watching » passera de 2 à un. Et des horaires d’observation seront instaurés. (...)
Cétacés : comment les observer sans les agresser ? (TNTV)
La "saison des baleines" a débuté en Polynésie française. Dans le sud de l'océan Pacifique, les croisières pour observer et même nager avec les baleines sont en plein essor, soulevant interrogations et craintes pour la santé de ces cétacés. Chaque année, de juillet à novembre, les baleines à bosse viennent se reproduire et mettre bas dans les eaux polynésiennes. Cette collectivité d'outre-mer aux 118 îles et cinq archipels est l'un des seuls endroits au monde à autoriser les mises à l'eau avec ces grands cétacés. Plus grande île de la Polynésie française avec plus de 1 000 km2 de superficie, Tahiti est un lieu privilégié pour l'observation des baleines. (...). L'activité en plein essor est strictement encadrée pour tenter d'éviter les nuisances sur cette espèce protégée, dont le nombre d'individus avoisine les 80 000 dans l'hémisphère sud. Après avoir frôlé l'extinction, la population de baleines a considérablement augmenté depuis l'entrée en vigueur, en 1986, d'un moratoire international interdisant la chasse commerciale à la baleine. Un arrêté du gouvernement polynésien, publié le 25 avril 2024, impose une distance de sécurité de 100 mètres entre l'animal et les embarcations autorisées, et de 15 mètres pour les nageurs. (...). Succès touristique et manne financière indéniable, la nage avec les baleines est décriée par des associations et une partie de la communauté scientifique. (...). "Aujourd'hui, il y a beaucoup trop de bateaux sur l'eau. C'est vraiment le dérangement dû au nombre (qui pose problème) et donc il faut limiter le nombre de bateaux autour des baleines et des dauphins. C'est une gestion de l'activité qui doit être opérée rapidement", juge Agnès Benet, biologiste et fondatrice de l'association. (...)
En Polynésie, l'essor du tourisme des baleines suscite des craintes pour la santé des cétacés (Polynésie 1ère)
# Chaque année, les baleines viennent dans les eaux polynésiennes jusqu’en novembre pour se reproduire et mettre bas. Mais, saviez-vous que leur observation est strictement interdite sur l’ensemble de la Polynésie ? À moins d’avoir une dérogation spéciale, accordée par la direction de l’Environnement. Ces autorisations ont triplé en 10 ans et les cétacés subiraient trop de pression. La réglementation est en passe de se durcir. (...)
Observation des baleines : vers un durcissement de la réglementation (Polynésie 1ère)
# À l’occasion de la Journée Mondiale de la raie manta #WorldMantaDay, l’organisation Manta de Polynésie a partagé sur les réseaux sociaux le bilan des identifications de ce majestueux poisson en Polynésie française.
Ces identifications ont été réalisées dans le cadre du programme de photo-identification des raies mantas que l’association mène depuis 2015 avec l’autorisation de la Diren, en partenariat avec l’association Manta Trust. Pour les reconnaître, Manta de Polynésie utilise les tâches du ventre des raies mantas qui sont uniques à chacune. (...)
La raie manta à l’honneur (Tahiti Infos)
Pour en savoir plus : La Journée mondiale des raies manta, créée pour célébrer les grandes raies que les plongeurs adorent observer et sensibiliser aux menaces auxquelles elles sont confrontées, revient le mardi 17 septembre – et l'association caritative britannique Manta Trust dit vouloir faire des raies manta une tendance #worldmantaday. Le thème de l'édition 2024 est « Le pouvoir de la narration », précise l'association. « Nous pensons que chaque anecdote dresse un tableau, que chaque histoire résonne et que chaque récit peut faire écho au cri urgent de sauvegarde des magnifiques raies manta du monde ». « Les histoires peuvent inspirer les gens du monde entier, rendre l'invisible visible et le négatif positif, transformer la peur en émerveillement et l'ignorance en compréhension... Chaque histoire compte – faisons-la entendre ! ».
Comment les plongeurs peuvent soutenir la Journée mondiale des raies manta (Divernet.com)