L'association Te Mana o Te Moana, soutenue par la Diren, se bat tous les jours pour sauver les teortues marines; L'association Oceania est engagée dans le programme Ocean Watch de protection des cétacés ; L'association Tama no te tairoto, dont la mission vise à améliorer et partager les connaissances sur le lagon, lance un appel au don via la fondation Anāvai ; Succès de la mission de dératisation lancée à Ua Pou (Marquises) par l'association SOP-Manu ; Programme en cours de réintroduction des escargots Partulas ou areho, endémiques à la Polynésie, qui avaient disparu ; Consultation de la population sur l’opportunité de "créer une grande aire marine protégée dans l’archipel des Australes".
# Elles sont majestueuses, mais aussi vulnérables : les tortues marines de Polynésie française luttent pour leur survie face aux menaces humaines. Depuis 20 ans, l'association Te Mana o Te Moana, soutenue par la Direction de l'environnement (DIREN), se bat tous les jours pour les sauver. Immersion dans leur quotidien. Après 10 mois de soins, Kava, une jeune tortue verte, est enfin prête à prendre le large. Une réhabilitation qui n’aurait pas été possible sans l’aide de Te Mana o Te Moana. Depuis la création de l’association il y a 20 ans, plus de 670 tortues affaiblies ou blessées ont été prises en charge. (...) Mais les soigner ne suffit pas à garantir leur avenir. Les tortues marines, pourtant protégées, doivent faire face à de nombreuses menaces liées aux activités humaines : pollution, pêche, braconnage et loisirs nautiques. Seule solution pour changer la donne : la sensibilisation. (...)
Te Mana o Te Moana, les anges gardiens des tortues marines au fenua (TNTV)
# L'association Oceania, dédiée à la protection des cétacés dans les eaux polynésiennes, est fière de dévoiler ses récentes initiatives et les progrès réalisés dans le cadre de ses projets phares. Ces efforts visent à protéger les baleines à bosse et autres cétacés, tout en sensibilisant la population locale et les visiteurs à la conservation de ces espèces emblématiques. L'association de protection des cétacés Oceania bénéficie d'un financement pour les trois prochaines années, grâce au soutien de l'État français, via l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Fonds vert, et du Pays via la Direction de l’environnement. Le projet Ocean Watch, d'un montant de plus de 800 000 euros (95 millions de francs), permettra de renforcer significativement les connaissances et les actions de protection des cétacés dans la région. (...)
L'Association Oceania dresse son bilan (Tahiti Infos)
# L'association Tama no te tairoto, dont la mission vise à améliorer et partager les connaissances sur le lagon, lance un appel au don via la fondation Anāvai. L'objectif : ouvrir un site internet où les lagons continueront “d'inspirer, d'éduquer et de nourrir l'âme des générations à venir”, une fenêtre ouverte sur l'association et ses actions, qu'elles soient locales ou internationales. (...) Créée à l'origine afin de mettre en place un réseau d'observation de la ponte d'un corail spécifique, la mission de l'association a, depuis, évolué : “Depuis que nous avons créé notre page Facebook, toutes les semaines nous faisons des posts éducatifs sur la biodiversité du lagon. Nous sommes quelques photographes sous-marins et nous disposons également de biologistes, donc nous pouvons produire du contenu. Sauf qu’aujourd'hui, nous voulons vraiment toucher plus de monde, d'où le projet de création du site internent”, explique Vetea Liao. “Sur Facebook c'est bien, il y a du monde, mais une fois que la publication passe dans le fil d'actualité, elle disparaît et se perd. Le but du site internet c'est de vraiment réunir l'ensemble de l'information à un même endroit afin qu'elle reste accessible.” (...) L'association Tama no te tairoto s'est en effet donné pour mission de rassembler, préserver et partager les récits, images et connaissances liés au patrimoine marin actuellement menacé. En témoigne les différents épisodes de blanchissement des coraux ici en Polynésie, mais également ailleurs dans le monde. Un phénomène associé, selon la communauté scientifique, au changement climatique et à la démesure de l'activité humaine. (...)
L'association Tama no te tairoto en quête d'une fenêtre web ouverte sur le lagon (Tahiti Infos)
# La mission de dératisation lancée à Ua Pou au second semestre 2023, est un succès, d'après la société d'ornithologie Manu. Après l'épandage des raticides, ou encore le dépôt de pièges l'année dernière, les vérifications ont eu lieu ces derniers jours. Il n'y a plus aucun rat sur les 3 motu de Ua Pou... Les oiseaux marins pourront ainsi revenir habiter sur les motu et c'est tout un écosystème qui reviendrait à l'équilibre. Après l’opération de dératisation par drone qui a eu lieu au second semestre 2023, Tehani Withers, chargée de projet pour la restauration des îles et membre de la société d’ornithologie de Polynésie Manu, est revenu à Ua Pou un an plus tard pour une mission de vérification. Accompagnée de Roberto Luta, président de l’association Manu, elle a sillonné durant 15 jours les trois motus de Ua Pou - Motu Takaē, Motu Ōa et Motu Mokohe - sur lesquels les raticides ont été déposés.Ils ont placé des tapettes à rats, des caméras de nuit et autres pièges. Et le résultat est un succès : aucun rat sur les trois motu. Les oiseaux marins pourront ainsi revenir y habiter. Ce qui devrait donc permettre à tout un écosystème terrestre mais aussi marin de fonctionner normalement. (...)
Ua Pou : mission de dératisation réussie ! (Polynésie 1ère)
# Disparus dans les années 1980, en raison de l’introduction d’autres espèces, les escargots Partulas ou areho, endémiques à la Polynésie, font l’objet d’un programme international depuis plus de quarante ans. Élevés dans des zoo d’Edimbourg, plus de 25 000 spécimens de gastéropodes ont depuis été réintroduits pour relancer leur population dans leur milieu d’origine. Près de 2 500 nouvelles coquilles et paires d’antennes vont prochainement arriver. Après avoir réintroduit plus de 5 000 Partulas l’an passé, l’International Partulid Conservation Program, un mouvement coordonné par la société zoologique de Londres, va en expédier 2 500 de plus en Polynésie française, comme le relate la BBC. Depuis une quarantaine d’années, ce programme permet à cette espèce éteinte dans les années 1980 de proliférer dans son milieu naturel. Les Partulas avaient disparu en raison de l’introduction de nouvelle espèces au fenua. La mise en place de ce plan de sauvetage a permis d’en importer plus de 25 000 au total. Les 2 500 nouveaux individus vont prochainement arriver du zoo d’Édimbourg, en Écosse, où ils sont élevés dans des environnements très contrôlés. (...)
Un nouveau contingent d’escargots endémiques s’apprête à repeupler le fenua (Radio 1)
Près de 11 000 ‘Areho (Partula), escargots endémiques de la Polynésie française, vont être réintroduits à Huahine, Moorea et Tahiti durant ce mois de septembre. Une opération qui s’inscrit dans le cadre d’un programme de conservation internationale mené depuis plus de 40 ans, en partenariat avec la Société Zoologique de Londres (ZSL) et plusieurs institutions mondiales.
Près de 11 000 escargots 'Areho introduits au fenua (TNTV) actualisé le 20/09
# Une nouvelle mission de consultations publiques est prévue d'ici début octobre. Près de 50% des pêcheurs côtiers professionnels sont concernés dans certaines iles de l'archipel. Une mission de consultation des communautés de Rurutu et Rimatara a eu lieu du 2 au 6 septembre pour recueillir les attentes et avis de la commune, des acteurs économiques et de la population sur l’opportunité de "créer une grande aire marine protégée dans l’archipel des Australes". Un projet qui avait été initié par les communes des Australes dès 2014. A la suite d’une large concertation menée sur 3 années, la communauté des Australes avait soumis au gouvernement de la Polynésie française, un projet de création d’une grande Aire marine protégée de 1 million de kilomètre carrés, baptisée Rāhui Nui no Tuhaa Pae comprenant une zone réservée à la pêche artisanale côtière autour des îles et une zone de protection forte sans pêche ni extraction jusqu’aux limites de la Zone économique exclusive (ZEE). (...)
Bientôt une grande aire marine protégée aux Australes (Polynésie 1ère)