AvA, une bouffée d'oxygène Les News du fenua durable

AvA-Infos, ouvrons nos regards à la planète

 

        actualités, revues de presse

En savoir plus >>

Simplification des démarches administratives pour les projets photovoltaïques à Tahiti ; Le gouvernement organise des "Ateliers d’intelligence collective” concernant la question de la mobilité et l’amélioration des transports en commun ; Colloque “Tourisme et transitions” organisé à l'UPF ; Ouverture officielle à Rarotonga du 52ème Forum des îles du Pacifique. Les enjeux:  pêche, réchauffement climatique, exploitation des ressources minières sous-marines... ; Coopération scientifique CNRS/Pays pour soutenir et renforcer les capacités en recherche, formation et innovation ; La Communauté du Pacifique Sud (CPS) estime qu’il est devenu “urgent” d’adopter “des DCPd biodégradables et non maillants”,

 

 

Simplification des démarches administratives pour les projets photovoltaïques à Tahiti. Le gouvernement a transmis à l’Assemblée un projet de loi visant à relever de 100 à 500 kW le seuil de puissance au-delà duquel les installations solaires de Tahiti doivent faire l’objet d’une déclaration et d’un autorisation préalables. Dans les îles, ces formalités qui durent 2 à 3 mois sont maintenues pour tous les équipements dépassant les 50 kW.
Le projet de loi, validé ce mardi en conseil des ministres et transmis à l’assemblée, allie selon l’exécutif un effort de « simplification administrative » et « d’accélération du développement des énergies renouvelables ». Le texte doit permettre d’alléger les formalités pour certaines installations photovoltaïques privées. (…)

Moins de formalités pour le photovoltaïque (Radio 1)

 

# Le conseil des ministres a fait état, ce mardi 31 octobre, du comité interministériel qui s’est tenu à la présidence le 15 septembre dernier et qui avait pour objectif d’échanger, entre autres, sur la vision de la décentralisation qui “dépendra de la capacité à co-construire les solutions et à faire œuvre de partage et de transversalité.“Le décongestionnement routier passe nécessairement par la décentralisation des administrations, selon Jordy Chan, ministre des Grands travaux et de l’Equipement, en charge des Transports aériens,
terrestres et maritimes. Ce comité interministériel, dans lequel se sont impliqués le président du Pays, les ministres mais aussi des établissements comme l’établissement public en charge des grands travaux (G2P) ou encore la direction des affaires foncières (DAF), s’est réuni en trois groupes, sous la forme “d’ateliers d’intelligence collective.” (…) Concernant la question de la mobilité, l’amélioration des transports en commun a une nouvelle fois été levée durant ce comité. Les nouvelles méthodes de déplacement, comme le covoiturage, sont également revenues en avant des discussions ainsi que l’augmentation de la capacité routière, notamment via le projet de la route du Sud.

Conseil des ministres – Décentraliser pour décongestionner (La Dépêche)

Citée depuis de longues années comme une piste de résorption des embouteillages et de rééquilibrage économique, la décentralisation fait partie des grands axes de travail du gouvernement Brotherson. À l’heure actuelle, pourtant, seules la création des guichets uniques Fare Ora sont cités comme exemples de décision concrètes, côté « déconcentration administrative ». Pour aller plus loin, un comité interministériel a réuni divers acteurs publics à la présidence mi-septembre, et ses conclusions ont été présentées ce mardi en conseil des ministres. Une réunion qui n’a pas encore permis d’identifier les services qui pourraient être relocalisés et de choisir les lieux pouvant accueillir des « pôles déconcentrés ». (…)

« Il s’agit là d’une formidable occasion de repenser notre manière de vivre, de travailler et de nous déplacer, de rompre progressivement avec un schéma d’organisation qui atteint ses limites, en mettant en lumière le savoir-faire, la culture et l’âme de notre fenua », assure Jordy Chan, cité dans un communiqué de la présidence. Bien plus qu’une simple réorganisation de notre espace, nous sommes invités à co-construire un nouveau projet de société plus durable et plus adapté aux défis de notre temps: encadré La décentralisation en réflexion, dans l'article cité plus haut :  Moins de formalités pour le photovoltaïque (Radio 1)

 

# Jusqu'à vendredi soir (03/11), un colloque intitulé “Tourisme et transitions” se tient à l'UPF. Au menu, des échanges sur le tourisme durable mais également sur les formations et la recherche en tourisme, un sujet devenu primordial notamment en raison de la volonté affichée du gouvernement d’atteindre le cap des 600 000 voyageurs d’ici quelques années.

Si l'organisation du colloque “Tourisme et transitions”, qui se tient jusqu’à ce vendredi soir à l’Université de la Polynésie française (UPF), n'est pas corrélée avec la Semaine du tourisme durable* qui s'est tenue du 16 au 20 octobre dernier, il s'inscrit, en raison de sa thématique, inévitablement dans la même lignée. En effet, cet événement, ouvert à tous et qui a débuté ce jeudi matin, a pour objectif de mettre en exergue, via différentes conférences, les problématiques d'un passage vers le tourisme durable. (...)

Échange sur le tourisme et la transition durable à l'UPF (Tahiti Infos)

* Pour rappel, le Sommet pour le tourisme durable du Pacifique, qui s’est tenu à la mi-octobre: Tourisme durable (suite) : deux sommets et un label (AvA-Infos)

 

# 52ème Forum des îles du Pacifique : Ouverture officielle ce lundi soir (06/11), à Rarotonga. Les Îles Cook accueilleront 18 Présidents ou Premiers Ministres océaniens, pour déterminer leur politique régionale. Et peser un peu plus face aux grandes puissances qui lorgnent sur le Pacifique.

La Polynésie française n’avait plus été représentée par un président indépendantiste depuis Oscar Temaru, en 2012… déjà aux Îles Cook. Moetai Brotherson était déjà là, mais à l’époque en tant que simple conseiller d’Oscar Temaru. Un an plus tard, la Polynésie était réinscrite sur la liste de l’ONU des Territoires non-autonomes à décoloniser. Elle est aussi devenue membre à part entière du Forum, ce qui permet aux présidents polynésiens successifs de participer à la « retraite des Leaders », un moment qui leur est réservé, loin de la presse et de leurs conseillers. (…) La souveraineté polynésienne ne sera bien sûr pas le seul sujet des conversations des Leaders. Comme chaque année, les pays océaniens vont travailler sur leurs ressources, comme la pêche… et sur leurs sujets d’inquiétude, comme le réchauffement climatique, avec l’ambition d’un fond financés par les grands pays pollueurs à destination des îles, premières victimes de la crise climatique. Mais il sera aussi question de développement et de coopération.(...) Sur l’environnement, les Leaders auront plus de mal à trouver un accord : l’exploitation des ressources minières sous-marines est considérée comme un gage de prospérité pour les Cook ou les Tonga, mais comme un grand danger pour l’océan par la Polynésie française. (…)

Sécurité, pêche, crise climatique : les enjeux du 52ème Forum des Îles du Pacifique (TNTV)

(...) Nous nous réunissons ici cette semaine pour garantir que les voix de notre peuple soient entendues, pour garantir que nous restons fidèles aux choix que nous faisons et, surtout, pour dialoguer les uns avec les autres dans notre PacificWay” a déclaré le Premier ministre des Îles Cook, Mark Brown, qui préside le Forum cette année.

Au programme, de nombreuses problématiques et enjeux : le changement climatique et la montée des eaux dans la région, la sécurité régionale, le nucléaire, la prospérité économique et l’unité des pays et territoires du Pacifique. Des plans et déclarations, à l’horizon 2050, seront élaborés sur ces thématiques, et communiqués à l’issue du Forum. (...)

Moetai Brotherson au 52e Forum des îles du Pacifique (La Dépêche) actualisé le 7/11

 

 

# Soutenir et de renforcer les capacités en recherche, formation et innovation sur le territoire de la Polynésie française

Afin de pouvoir bénéficier plus largement de l’expertise du CNRS, la Polynésie française a formalisé fin juillet 2021, une convention de coopération scientifique. Depuis cet accord, de nombreuses initiatives de recherche ont été lancées par le CNRS en Polynésie française. (...) C’est dans le cadre de ces actions de coopération scientifique que la Polynésie française reçoit du 29 octobre au 3 novembre 2023, la visite d’une délégation de haut niveau du CNRS composée des représentants de quatre instituts (INEE, INSU, INSHS et IN2P3), accompagnés de la responsable de la mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires (MITI), ainsi que de l’ancienne directrice du CRIOBE, actuellement co-directrice de l’infrastructure de recherche sur le littoral et le côtier (ILICO).

il s’agit de :

- La Création d’une Zone Atelier en Polynésie française qui a pour ambition de suivre, sur le long terme, les dynamiques des socio-écosystèmes terrestres et marins de Polynésie française, leurs capacités d’adaptation, et leur potentiel de valorisation pour répondre aux enjeux de souveraineté alimentaire et économique ;

- En complément de la création de la Zone Atelier, il est prévu l’installation de living labs dans le cadre du programme France 2030 SOLU-BIOD (Solutions fondées sur la nature pour la biodiversité), copiloté par le CNRS. Les living labs visent à la fois à produire des connaissances académiques et à permettre aux acteurs de la société et de la recherche, de travailler et de mener des expérimentations ensemble, autour d’une question d’intérêt commun (Le living lab de Paea sera lancé le 31 octobre 2023 à Paea).

- La Création d’un Groupement de Recherche « Défi de la transition énergétique en Polynésie : recherche sur les Énergies Renouvelables » (GDR DéfiER) pour soutenir les recherches sur les énergies renouvelables pour la Polynésie française regroupant l’UPF et plusieurs labos métropolitains (…)

Visite en Polynésie Française des représentants du CNRS (Tahiti News) extrait du Compte rendu du conseil des ministres du 31 octobre 2023

 

# L’océan Pacifique occidental et central abrite les pêcheries thonières les plus vastes et les plus productives du monde, représentant plus de la moitié des captures mondiales de thon. Les stocks des quatre principales espèces de thon de la région – thon obèse, thon jaune, bonite et germon du sud – font l’objet d’une exploitation considérée comme durable. “Cela dit, le recours à des dispositifs de concentration de poissons dérivants (DCPd) dans le secteur de la pêche à la senne soulève des inquiétudes quant au risque d’enchevêtrement des espèces marines non ciblées, de pollution marine et de dégradation des habitats côtiers fragiles” expliquent Lauriane Escalle, Gala Moreno et Tracey Holley dans la dernière ‘Lettre des pêcheries’ éditée par la Communauté du Pacifique sud (CPS) à Nouméa. (…)

Bien que les outils de localisation permettent aux senneurs de repérer leurs DCPd pour y effectuer leurs calées, les DCPd perdus ou abandonnés qui dérivent en dehors des zones de pêche peuvent avoir une incidence négative sur la vie marine, en raison des risques d’enchevêtrement et de dégradation des habitats marins. (…) La CPS estime qu’il est devenu “urgent” d’adopter “des DCPd biodégradables et non maillants”, du type DCP “Méduse”.

Nouveaux DCP biodégradables, vers une pêche thonière plus durable en Océanie ? (La Dépêche)

Contactez la rédaction

e mail ava infosContactez directement l'équipe de rédaction de AvA en écrivant à cette adresse : contact@ava-infos.org ou en utilisant le formulaire suivant.

Un site d'infos participatif

PlumeAvA-infos est un site d'information participatif. Vous faites partie d'une association, vous êtes actif dans le développement durable ? Envoyez vos articles à paraître sur AvA-infos, ou indiquez vos prochains rendez-vous à ne pas rater dans l'Agenda...