Ateliers collaboratifs Tata’i pour donner une seconde vie à des jouets redistribués aux enfants des quartiers démunis de Mahina ; Biobase étudie la production d’emballages et papiers à base de ressources renouvelables, notamment la fibre de bananier ; Le Fare Natura de Moorea accueille trois expositions de photos mettant à l'honneur certaines richesses sous-marines et terrestres du fenua ; Partenariat Criobe/SOP Manu pour une conférence sur les ‘’Oiseaux terrestres et marins de Polynésie’' ; Une semaine organisée dans le cadre du programme PROTEGE pour une apiculture conciliant la diversification de la production et le respect de l’environnement ; Une compétition pour recenser les diverses espèces de noix de coco présentes sur le territoire polynésien.
# Les réparateurs des ateliers collaboratifs Tata’i se sont réunis ce samedi pour donner une seconde vie à des jouets qui seront redistribués aux enfants des quartiers démunis de Mahina. Une quarantaine de personnes se sont mobilisées samedi à l’école Hitimahana de Mahina. Objectif, redonner vie à des jouets ou autres accessoires qui peuvent être offerts aux enfants des familles les plus démunis de Mahina. En ces temps de fêtes, de nombreuses actions solidaires sont organisées. Celle-ci, portée par l’association Ti’ai fenua via le collectif Tata’i et ses réparateurs veut véhiculer un message particulier. Pour Moea Pereyre directrice de Ti’ai Fenua, c’est l’occasion d’inciter les gens à « se reconnecter aux vraies valeurs de Noël ». (...)
Les lutins de l’atelier collaboratif Tata’i préparent Noël à Mahina (Radio 1)
Voilà une activité innovante, à la fois drôle, ludique et éco responsable qui devrait sûrement intéresser les petits bricoleurs et bricoleuses en herbe, soucieux de l’environnement.Et oui, pour la première fois, un stage destiné aux enfants, ayant pour but d’apprendre à réparer les jouets cassés et objets du quotidien a été lancé durant cette première semaine de vacances scolaires.
Cette initiative, menée en partenariat avec les ateliers collaboratifs de réparations Tata’i, qui organisent régulièrement des matinées de bricolage pour adulte, a connu un vrai succès auprès des enfants, qui en quelques jours sont devenus de vrais petits « Mc Gyver ». En effet, grâce au différents thèmes proposés durant le stage, les jeunes bricoleurs ont pu découvrir en s’amusant les bases du bricolage en identifiant les divers outillages et en apprenant à les utiliser. (...)
Un stage pour apprendre aux enfants à bricoler (La Dépêche)
# Ayana Champot a 24 ans et a fondé Biobase en juin 2022. Son objectif ? Proposer une alternative aux plastiques qui polluent les plages et les vallées du fenua. Selon elle, comme le consommateur ne change pas ses habitudes c’est au producteur d’assumer ses responsabilités. Biobase fête ses six mois d’existence. Le projet lancé par Ayana Champot consiste en une production d’emballages et papiers à base de ressources renouvelables. Plusieurs fibres sont à l’essai et donnent des résultats très encourageants : la fibre de bananier, de canne à sucre, d’ananas et de coco. Ayana Champot et son compagnon Ioteve Mendolia qui a rejoint l’aventure proposent des sacs. Ils travaillent sur des sous-bocks et des cartes postales avec l’artiste Ravage chargé des designs. (…) Depuis juin, Biobase a réalisé 2 000 sacs de différents formats. Le couple, qui est épaulé par deux personnes en phase de production, reçoit 200 kg de bananiers chaque semaine. Il faut ensuite les traiter rapidement pour ne pas que les feuilles pourrissent. Mais la fibre d’avenir reste la canne à sucre selon Ayana Champot. Elle est résistante et pourra servir dans l’alimentaire et le jardinage. Le chemin est encore long, mais la motivation d’Ayana Chambot est à la hauteur des obstacles à venir. (...)
Ayana Champot ou la volonté de changer (TNTV)
# Depuis le week-end (du 10/11 décembre), le Fare Natura de Moorea accueille trois expositions de photos mettant à l'honneur certaines richesses sous-marines et terrestres du fenua. L'Institut des récifs coralliens du Pacifique (IRCP) et des associations Tama no te Tairoto et Manu-SOP y présentent des images autour d'un thème : l’environnement marin. Le Fare Natura inaugurait samedi (10) soir trois expositions de photos. La première est portée par l’association Tama no te Tairoto qui présente des clichés de pontes de l’espèce du corail Poritess Russ, un phénomène que les membres de l’association étudient depuis plusieurs années. Ces photos ont été prises par des membres de l’association ou des photographes volontaires à des moments précis de l’année dans quelques îles spécifiques de la Polynésie Française. (…) La deuxième exposition, est mise en place par l’association Manu-SOP. Elle présente des clichés d’oiseaux marins dans différentes îles du fenua. Les photos sont les œuvres d’Alexandre Fellous, membre de l’association, qui les a prises dans les différents archipels tout en échangeant avec les experts en la matière. (…) Enfin, la troisième exposition qu’accueille le Fare Natura présente les clichés primés lors du dernier concours “Millimage des récifs”, organisé par l’Institut des récifs coralliens du Pacifique (IRCP. On peut ainsi y trouver les 19 meilleures photos parmi les 130 présentées en concours par 30 photographes du fenua, ainsi que des panneaux explicatifs. (...)
L’environnement marin en grand format au Fare Natura (Tahiti Infos)
# Conférence ‘’Oiseaux terrestres et marins de Polynésie’’ : Par Alexandre Fellous, Membre de la SOP-MANU et chercheur postdoctorant, CNRS-UPVD-EPHE-CRIOBE, Moorea, Polynésie française (…) Conférence des Jeudis du Savoir (…) le jeudi 15 décembre (…), dans l’amphithéâtre du Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement (Criobe) à Moorea. Elle se fait en partenariat avec l’association SOP-MANU, et deux de ses membres. Des exemplaires de l’ouvrage Guide des oiseaux de Polynésie française, sorti tout récemment, (…) présentés par l’autrice Caroline Blanvillain. Une séance de dédicace est prévue en fin de rencontre. (Plus d’informations)
Prochaine conférence des Jeudis du savoir le 15 décembre (La Dépêche)
# Protège, c'est le nom de ce programme financé par l’Union Européenne et qui s'adresse aux apiculteurs professionnels. Plusieurs d'entre eux venus de Tahiti et de Wallis Futuna se sont rencontrés pendant une semaine sur le Caillou pour échanger leur savoir-faire, sous la houlette de la CPS. Parmi les thèmes abordés : concilier la diversification de la production et le respect de l’environnement. De la gelée royale, du savon au miel ou la propolis (anti-infectieux pour assainir la ruche), les dérivés de l'apiculture sont nombreux. Mais pour les fabriquer, il faut "de la technologie, des connaissances", reconnaît Olivier Thomas, apiculteur de Polynésie, pour cela, "il faut profiter de l'avance des apiculteurs calédoniens". (...)
Miel calédonien : comment diversifier la production tout en respectant l'environnement (Polynésie 1ère)
# En partenariat avec la Communauté du Pacifique Sud (CPS), la Chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire a annoncé lors d’une conférence de presse le lancement d’un concours cocotier. Une compétition ayant pour objectif de recenser les diverses espèces de noix de coco présentes sur le territoire polynésien. Pouvoir recenser toutes les espèces de cocotiers différentes qu’abrite la Polynésie sous la forme d’un concours, c’est l’ambitieux projet lancé par la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire en partenariat avec la Communauté du Pacifique Sud (CPS). Cette compétition qui sera nommée Ha’ari Contest, a pour objectif grâce à ce projet, de valoriser les variétés productives de noix de coco, tout en renouvelant la filière agricole de cocotiers déjà en place. En Polynésie, les cocoteraies sont très présentes puisqu’elles recouvrent 29 015 hectares et près de 2 000 exploitants. (…) L’organisation d’un tel concours va permettre de recenser et de valoriser, de manière ludique, le patrimoine et la biodiversité polynésienne.
Ha’ari Contest, recenser les cocotiers avec un concours (TNTV)