Le gouvernement a présenté un projet ambitieux pour désengorger Papeete, rééquilibrer le territoire en délocalisant certaines administrations à Taravao. Ce projet de décentralisation avec la création d'un second pôle à la Presqu'île coûterait 27 milliards de francs CFP et serait décliné en trois phases sur 12 ans. À terme, l’objectif est de délocaliser 22 services et directions du Pays, ainsi que 6 entités gouvernementales, totalisant 1 500 postes de l’administration. Sur le papier, l'idée est "alléchante" mais ne manque pas de poser des questions, estiment certains représentants à l'Assemblée. Notamment en ce qui concerne la fameuse "Route du Sud" ; De son côté, la communauté de communes du Sud de Tahiti propose une réflexion en ligne à sa population concernant la construction du projet de territoire de Terehēamanu ; la création de grosses enseignes de commerces et de "fast food" à Faa'a et dans d'autres îles (Moorea, Raiatea) pose aussi la question d'une urbanisation harmonieuse de Tahiti et ses îles. 

 

 

 

C'est un gros dossier qui a été présenté par le gouvernement et qui a donné lieu à un nombre important d'articles de la part des médias locaux. D'où l'intérêt d'une revue de presse qui permet d'appréhender un sujet complexe et transversal qui nécessite des approches complémentaires. Le thème de l'urbanisation et de l'aménagement du territoire ne manque pas de poser la problématique de son développement: durable ou pas durable ?

 

Le gouvernement a présenté ce mardi (05/08) son projet de décentralisation. Un projet ambitieux prévu en 3 phases sur 12 ans.
Plusieurs services du Pays devraient progressivement s’installer à la Presqu’ile les prochaines années. D’ici 7 ans, la direction de l’Agriculture, celle des Ressources marines, mais aussi la DGEE (direction générale de l’Éducation et des enseignements) et les services de l’Aménagement ainsi que 4 ministères vont être déplacés.
D’ici 2035, le Pays prévoit que les services supports et services prioritaires tel que la DGEN (direction générale de l’Économie numérique) soient également établis à Taravao.
Enfin, dans la dernière phase qui devrait s’achever en 2037, les services de l’Économie et du Travail.
Coût de cette décentralisation : 27 milliards de Fcfp en construction de bâtiments. C’est, selon le ministre des Grands travaux, Jordy Chan, le « plus important programme immobilier depuis la construction du Taaone ».

Taravao 2037 : le gouvernement dévoile sa vision d’une ville “durable et dynamique” (TNTV)

Le gouvernement au grand complet, ou presque, a présenté ce mardi son projet de décentralisation en créant un second pôle à la Presqu'île. Un projet à 27 milliards de francs décliné en trois phases sur 12 ans. En déplaçant d'abord six ministères et 22 services de l'administration, le gouvernement veut “donner l'exemple”. Objectif, rééquilibrer l'activité aujourd'hui essentiellement concentrée à Papeete, tout en décongestionnant les routes. Hasard du calendrier ou opération séduction, cette annonce intervient huit mois avant les élections municipales. (…). Ce projet entend donc créer un second pôle d'activité dans le sud de l'île afin de décongestionner l'agglomération de Papeete et de rééquilibrer le développement de l'île de Tahiti. Aujourd'hui, on compte 65 000 actifs dans l'agglomération de la capitale contre seulement 10 000 du côté de la Presqu'île. L'idée est donc d'inverser la tendance. Pas de déshabiller complètement Pierre pour rhabiller Jacques, puisque la zone urbaine de Papeete (de Mahina à Punaauia) “est et restera le pôle économique principal de la Polynésie”, ne serait-ce que grâce à l'activité générée par son port et son aéroport international. (…)

Un plan de décentralisation à 27 milliards sur 12 ans (Tahiti Infos)

Et si demain, vous faisiez vos démarches administratives à Taravao plutôt qu’à Papeete ? C’est tout le pari du gouvernement, avec le plus gros chantier depuis la création du CHPF : créer une deuxième capitale administrative sur la presqu’île. Objectif : désengorger Papeete, revaloriser les terrains publics et attirer l’investissement privé.
Les habitants de Taravao s’interrogent : un nouveau centre administratif, pourquoi pas. Mais pas au détriment du calme local, explique Gilles, habitant de Tautira : "Ce sera fini la circulation pour les papiers, mais j’espère qu’on ne va pas devenir comme ceux de  Papeete : stressés."
Le projet du Pays est ambitieux : il s’étalera sur 12 ans et se fera en 3 phases. (…) Mais ce projet dépasse la presqu’île. Il s’agit aussi de rééquilibrer le territoire : aujourd’hui, la capitale concentre tout et cela génère embouteillages, stress et saturation. À terme, ce déplacement permettrait de libérer 1,6 hectare de foncier stratégique à Papeete, pour créer des espaces verts, des logements et des commerces, explique le ministre de l’équipement, Jordy Chan : "On souhaite créer davantage d'emplois vers la presqu'île, grâce à la décentralisation de l'administration vers la presqu'île : 6 ministères, 22 services et 1 500 agents qui seront délocalisés." (…)

Décentralisation, un chantier d'importance de 2032 à 2037 (Polynésie 1ère)

Le gouvernement a présenté un projet ambitieux pour désengorger Papeete, rééquilibrer le territoire en délocalisant certaines administrations à Taravao. Un projet qui suscite beaucoup de réactions.
Leur vie ne sera plus jamais la même. Faire de Taravao la deuxième capitale de Tahiti, c’est tout l’enjeu du plan de décentralisation. Les premières infrastructures devraient voir le jour en 2032, et la population est impatiente: "Un projet comme ça, c'est bien si on n’a plus à se déplacer", "D'une part cela va décongestionner les routes, d'autre part ça va amener de l'emploi sur le bassin de Taravao", répondent en chœur les administrés.
À terme, l’objectif est de délocaliser 22 services et directions du Pays, ainsi que 6 entités gouvernementales, totalisant 1 500 postes de l’administration. L’Éducation sera transférée à Mahina, l’Agriculture à Papara. Quant à Taravao, elle accueillera les Transports et le Logement. (…)

Décentralisation: Taravao, nouveau pôle d'activité ? (Polynésie 1ère)

Le plan de décentralisation présenté par le gouvernement ce mardi table sur le déplacement de 22 services et directions du Pays, 6 ministères, totalisant 1500 postes de l’administration. Pôle d’aménagement du territoire à Taravao, secteur primaire à Papara, éducation à Mahina… Le détail de ces déménagements, échelonnés en trois phases, entre 2032 et 2037, et des administrations, encore nombreuses, qui resteront à Papeete et dans son agglomération à l’issue de ce plan.
• Quatre ministères et neuf directions déplacées dès 2032
• Les « services supports et les « secteurs prioritaires » à Taravao dans dix ans
• L’Économie et le Travail suivent le mouvement en 2037
• Ceux qui restent à Papeete (...)

Les 22 services qui vont être « décentralisés »… et ceux qui resteront à Papeete (Radio 1)

Le plan de décentralisation présenté ce mardi par le gouvernement implique d’importants chantiers d’équipement et d’aménagement de l’agglomération de Taravao amené à accueillir plus d’un millier d’agents du Pays supplémentaires. Parcs, transports, culture et sport, accès aux services et à la nature… Il s’agit de « ne pas répéter les erreurs » d’urbanisation commises au fil des décennies dans la zone urbaine de Papeete. Et il s ‘agit aussi d’éviter d’exporter vers le Sud la flambée des prix de l’immobilier. Le Pays veut pour ça acheter lui-même, autour de « pôle économique Sud », du foncier qui sera confié à l’OPH ou à des promoteurs privés.
•. Écoles, sport, culture, parc, route et randonnées…
•. De la veille foncière, des discussions, et déjà des acquisitions

À la Presqu’île, le Pays veut « couper l’herbe sous le pied des spéculateurs » (Radio 1)

Réactions

# Pour le maire de Taiarapu-Est, Anthony Jamet, et le président de Terehēamanu, Tearii Alpha, le projet de décentralisation présenté par le gouvernement va dans le bon sens. Ils resteront toutefois vigilants sur certains points lors des concertations à venir, plaidant notamment en faveur d’un “véritable hôpital” et d’un développement “harmonieux”.
Dans la continuité de la conférence de presse organisée à la présidence, le programme de décentralisation à 27 milliards de francs sur 12 ans a été présenté au siège de Terehēamanu, mardi après-midi, en présence d’une partie des élus des communes du sud de Tahiti.  
(…). S’agissant des ambitions de développement à Taravao, plusieurs perspectives ont été citées, outre l’implantation de bâtiments administratifs : poursuite des projets de zones industrielle et bio-marine à Faratea, création du parc public de la baie de Phaëton, aménagement de sentiers de randonnée, d’équipements sportifs et d’espaces culturels et de spectacles, développement d’une clinique et de logements, renforcement des structures d’enseignement, préservation et développement des zones agricoles. La création d’un axe de contournement du centre-ville est également à l’étude pour fluidifier les déplacements. Interrogé ce mercredi, le maire de Taiarapu-Est, Anthony Jamet, valide la démarche, tout en restant vigilant sur certains points (…) Le président de la communauté de communes Terehēamanu, Tearii Alpha, évoque “des premières réactions positives”, mais aussi quelques “bémols”. (…). “Préparer la transition” et “éviter ce qui s’est passé à Papeete ces 50 dernières années”, c’est le souhait formulé par le ministre en charge de la décentralisation, Jordy Chan, qui a confirmé vouloir travailler “en concertation” avec les communes concernées.

Décentralisation : de multiples enjeux à Taravao (Polynésie 1ère)

# Le gouvernement Brotherson quasiment au grand complet a dévoilé, ce mardi matin, son projet « très ambitieux » de décentralisation d’une partie de l’administration polynésienne dans l’espoir de créer un second pôle d’activité économique à la presqu’île de Tahiti.
Sur le papier, c’est alléchant. Le discours officiel est huilé, bien argumenté. Les chiffres ne manquent pas et donnent du sens à l’objectif visé. A la manoeuvre, le benjamin de la « dream team », Jordy Chan, en charge de l’Equipement et de l’Aménagement du Pays. (…). Dans la pratique, le plan paraît ficelé: la délocalisation sera programmée sur douze ans (2025-2037) mais la première phase n’interviendra qu’en…2032. Soit quatre ans après les prochaines élections territoriales de 2028 au cours desquelles la majorité Tavini huiraatira devra convaincre la population qu’elle a fait « le taf ». Autant dire que la partie n’est pas gagnée… (…)

Le gouvernement veut « délocaliser » 1500 postes administratifs d’ici à 2037 (Tahiti News)

# Édouard Fritch estime que la décentralisation promise par le gouvernement est une « annonce extraordinaire » dont la logique ne saute pas aux yeux, qui ne pourra pas être réalisée sans résoudre les oppositions, y compris internes au Tavini, concernant la route, et qui va à l’encontre de la culture de l’administration et de l’exécutif.
Le tavana de Pirae, Édouard Fritch, est directement concerné par le projet de décentralisation puisque la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE) serait appelée à déménager à Mahina. Mais il n’a pas d’explication sur les raisons de ce choix, dit-il.
(…). De façon plus générale, la première chose qui vient à l’esprit d’Édouard Fritch, c’est la route. « La question c’est que si le Tavini Huiraatira veut faire le projet avec réalisme, il va falloir rediscuter de la route Te Ara nui. Or sur cette route Te Ara nui on trouve un gros obstacle, c’est Paea. Il (Tony Géros, ndr) a gagné les élections sur ce thème du ‘non, non, et non’ à Te Ara nui. Il faudra le convaincre qu’aujourd’hui ce sera ‘oui, oui et oui’ parce que sinon il met à mal le projet de son propre parti. »
(…) Au-delà de cette considération pratique, Édouard Fritch, qui fut chargé de la déconcentration administrative dans les gouvernements Flosse, et qui avait lui aussi incité son administration à se réformer, pointe un autre blocage : « Les hommes du gouvernement, l’institution gouvernementale, en fin de compte, n’est pas prête à déléguer. Parce que si vous voulez vraiment décentraliser, vous allez donner délégation de façon à ce que ces gens puissent être autonomes. C’est-à-dire, non seulement prendre des décisions sur les gros chantiers à réaliser, sur les orientations à proposer au gouvernement, mais derrière, aller jusqu’au bout, jusqu’à la signature du mandat. Ce n’est pas dans la culture. Et on a toujours du mal, parce que derrière, il faut aussi faire des délégations de crédits, on touche à l’argent, et là c’est un autre problème. » (...)

La décentralisation, « pas dans la culture » de l’administration, dit Édouard Fritch (Radio 1)

Le plan de décentralisation présenté mardi par le gouvernement reçoit un accueil mitigé du côté de l'Assemblée. Oui pour développer le sud de Tahiti. Mais pas n'importe comment. Tematai Le Gayic confirme que les élus du comité de majorité sont “tous contents de la philosophie du projet” mais plus réservés sur sa mise en œuvre. Un sentiment partagé par Tepuaraurii Teriitahi (Tapura) qui estime que la réforme de la PSG ou de la fiscalité sont des sujets plus “prioritaires”, tandis que Nicole Sanquer de Ahip y voit un “coup de communication”.
(…). Si tout le monde s'accorde à dire qu'il faut développer la Presqu'île de Tahiti, la mise en œuvre de ce projet phasé sur douze ans interroge.
Car c'est un serpent de mer qui ne date pas d'hier, et sur lequel les gouvernements précédents se sont déjà cassé les dents, “puisque dès les années 2000, il y avait un projet de route du sud pour faire de Taravao le nouveau pôle économique”, rappelle ainsi Tematai Le Gayic. “C'est vrai que ça fait des années qu'on dit qu'on veut faire de Taravao le deuxième pôle, mais force est de constater que ça n'a jamais marché”, rebondit l'élue du Tapura, Tepuaraurii Teriitahi qui trouve que l'idée “n'est pas mauvaise en soi et jolie sur le papier”, mais elle aurait préféré que le gouvernement communique sur d'autres projets d'actualité “prioritaires” et attendus comme la réforme de la PSG ou la réforme fiscale, plutôt que sur un projet à l'horizon 2037. (…). Au contraire, pour Tepuaraurii Teriitahi, potentielle future candidate à la mairie de Paea, “une route du sud”* ne serait plus forcément “utile” dans le cadre de cette décentralisation puisqu'il y aurait “une inversion des flux”. (…)

Plan de décentralisation : accueil mitigé des élus de l'Assemblée (Tahiti Infos)

*Pour rappel: Route du Sud: il y a des alternatives possibles (AvA-Infos) 01/03/2020

# Tearii Alpha, maire de Teva i Uta et président de la communauté de communes Tereheamanu, accueille l’annonce par Jordy Chan de la décentralisation vers le Sud de l’île avec un optimisme prudent. Il souhaite que davantage d’administrations soient présentes à la presqu’île, et veut remettre sur la table la création d’un nouvel hôpital à Taravao même, alors que le gouvernement Brotherson a opté pour une rénovation et une extension de la structure de Afaahiti. Soucieuses d’avoir « une place autour de la table » dans les arbitrages qui vont entourer la mise en oeuvre de la décentralisation, ces communes doivent travailler simultanément sur l’élaboration de leurs PGA, et proposent de créer des « zones de développement prioritaires ». « On remercie le gouvernement d’avoir donné une vision, mais cette vision n’est pas aboutie, il faut la consolider. » Notamment avec un contrat État-Pays-communes « pour programmer tout ça. » (…)

Tearii Alpha trouve le plan de Jordy Chan pour la presqu’île trop timide (Radio 1)

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Ateliers de concertation citoyenne pour la communauté de communes Terehēamanu

# Après ses ateliers de concertation citoyenne, la communauté de communes Terehēamanu poursuit son effort d’implication de la population au travers d’un jeu. Te Terera’a Tūora – Le voyage de la résilience, d’abord présenté en version « physique » et désormais accessible gratuitement en ligne, doit permettre de recueillir les besoins et les avis citoyens, de sensibiliser sur les questions sociales, environnementales ou culturelles… Et surtout de poursuivre, de manière ludique, la construction du projet de territoire de cette grande « comcom » du Sud de Tahiti présidée par Tearii Alpha. 
En mai dernier, c’est plus de 600 personnes qui ont assisté aux « ateliers de concertation citoyenne » organisés par Terehēamanu. Une étape de plus dans la construction du projet de territoire de la communauté de communes du Sud de Tahiti, présidée par Tearii Alpha. C’est lors de ces évènements qu’a été présenté pour la première fois "Te Terera’a Tūora – Le voyage de la résilience", un jeu conçu pour faire participer la population aux choix d’aménagement du territoire. Urbanisation, solidarité, environnement, équipements… L’outil ludique permet de collecter les avis, besoins, voire doléances des joueurs – citoyens. Jusque là utilisé en version « physique », il est désormais disponible en ligne gratuitement. (…)

À Tereheamanu, un jeu en ligne pour embarquer vers la « résilience » (Radio 1)

Habitants des communes du sud de Tahiti, à vous de “jouer” pour définir vos actions prioritaires en matière de développement.
Dans le cadre de l’élaboration de son projet de territoire, la communauté de communes Terehēamanu (Papara, Teva i Uta, Taiarapu-Ouest, Taiarapu-Est et Hitia’a o te Ra) a mené plusieurs ateliers de concertation citoyenne entre avril et mai. Plus de 600 habitants ont partagé leurs points de vue à travers un “jeu sérieux”, Te Terera’a Tūora – Le voyage de la résilience, élaboré dans un esprit de réflexion collective.
Pour toucher un plus large public, cette consultation ludique est désormais disponible en version numérique, accessible en ligne gratuitement. Besoins essentiels, aménagement, emploi et communauté, les participants sont invités à choisir cinq actions prioritaires et à proposer leur mise en œuvre sur la carte du territoire.

Terehēamanu poursuit sa concertation en ligne (Tahiti Infos)

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Et ailleurs ...

Raiatea
Ouverture d’un Carrefour Market à Raiatea :  “Une volonté d’amener des services complémentaires”(TNTV)

Adieu Champion, Carrefour Market ouvre ses portes à Raiatea (TNTV)

À Raiatea, un « mini-hyper » et une nouvelle enseigne pour le groupe Wane (TNTV)

Raiatea, les ambitions régionales des tavana s’affichent au Heiva (Radio 1)

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Trois nouvelles enseignes à Moorea : une vingtaine d’emplois créés (TNTV)

Trois grandes enseignes ouvrent simultanément leurs portes à Moorea (TNTV)

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L'implantation prochaine d’un McDonald’s et d’un Burger King à Faa’a n’en finit pas de faire réagir. “Du business” pour les uns, un “manque de cohérence” pour les autres. Santé publique versus liberté d’entreprendre, emploi local versus embouteillages... On a tendu le micro aux habitants de Faa'a et aux commerçants, et les avis fusent.

Faa’a perplexe face aux géants du burger (Tahiti Infos)