Fonds de transition énergétique :7,1 milliards de Fcfp sur 4 ans ; Plan stratégie-innovation :120 millions de Fcfp pour la mise en place du projet Nāhiti qui vise à structurer l'écosystème de l'innovation à l'échelle de la Polynésie ; 70 millions d’investissements pour le soutien du monde agricole ; 3,7 milliards de francs CFP sur la période 2023-2027 pour financer la politique de l’eau du Pays ; Validation du plan de gestion consolidé de la grande AMG Tainui Ātea ; Une enveloppe de 25 millions prévue pour financer l’activité des structures associatives du fenua.
Fonds de transition énergétique :7.1 milliards de Fcfp sur 4 ans
L'État, le Pays et le Syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française ont signé, ce lundi 27 février, une convention relative au Fonds de Transition Énergétique. Montant, 7,1 milliards de francs répartis sur quatre ans. (…) Des appels à projet seront lancés chaque année, les collectivités et les entreprises pourront postuler pour des opérations en lien avec la transition énergétique comme par exemple, la construction de centrales solaires ou de SWAC.
Plus de 7 milliards de francs pour la transition énergétique (Polynésie 1ère)
Cette subvention ira au bénéfice des entreprises privées mais surtout des communes qui souhaiteront lancer des projets de transition écologiques. Le fonds de transition énergétique, est doté d'une enveloppe de 7.1 milliards de Fcfp donné par l'État, à pourvoir jusqu'en 2026. Pour en profiter, un appel à projet sera mis en place chaque année par le haut-commissariat. Il sera en priorité applicable pour les collectivités locales qui en seront le fer de lance, mais il sera également disponible pour les entreprises privées. (…) Cette subvention sera prioritairement adjugée aux communes, notamment dans les îles éloignées. Les collectivités locales seront les principales bénéficiaires de ce fonds en raison de leur vocation à être d'importants porteurs de projet. (…) La signature de ce fonds, lundi, s'inscrit bien évidemment dans le programme de transition énergétique du Pays. “Grâce à ce fonds promis il y a deux ans, nous allons devenir de moins en moins dépendant des énergies fossiles” a commenté Édouard Fritch.
Fonds de transition énergétique, les communes en fer de lance (Tahiti Infos)
7,1 milliards de Fcfp sur 4 ans : le Fonds de transition énergétique doit permettre d'apporter des financements aux collectivités et entreprises dans le but d'accélérer la décarbonisation. La convention Etat-Pays a été signée. Un premier appel à projets devrait être lancé en avril et être cloturé en octobre cette année. Un appel à projets se tiendra chaque année jusqu’en 2026. Un comité de pilotage, et un comité technique assureront la mise en oeuvre de ce fonds. Le fonds de transition énergétique était un des engagements pris par le Président de la République Emmanuel Macron lors de sa venue au fenua en juillet 2021. En Polynésie, la production d’électricité reste encore largement dépendante des sources d’énergie fossile (71%), ce qui en fait la deuxième source de consommation d’hydrocarbures en au fenua (38%) après le secteur des transports (50%), souligne le haut-commissariat dans un communiqué. Les collectivités et entreprises sont éligibles au fonds de transition énergétique (voir les opérations…)
Fonds de transition énergétique : l’Etat et le Pays signent une convention (TNTV) Publié le 27/02
Éric Spitz s'est rendu vendredi à Moorea pour visiter les services publics environnementaux de l'île. Il a ainsi assuré du soutien de l'État pour aider Moorea sans sa transition énergétique. Éric Spitz s'est intéressé aux services communaux environnementaux (eau, assainissement, déchets, électricité) de Moorea, lors d'une visite officielle sur l'île vendredi dernier. (…) Le haut-commissaire a ensuite commencé sa tournée officielle par une visite des installations du service d'électricité de l'île. Depuis le début de l'année, le service de l’électricité de Moorea est assuré en régie, avec un souci affiché pour la décarbonation de la production électrique pour l'île. À l’occasion de la visite des installations, Éric Spitz a assuré “du soutien pérenne de l'État” pour aider la commune de Moorea-Maiao à répondre aux enjeux et aux besoins en matière de services publics environnementaux” comme “l'extension du réseau d'eau potable” ou “la gestion optimisée des déchets qui présente des problématiques spécifiques liées au coût de leur transport sur Tahiti”. Le haut-commissaire a également rappelé l'importance de développer le tourisme en associant “développement économique, tranquillité publique et transition écologique”.
Éric Spitz parle transition énergétique à Moorea (Tahiti Infos)
# 120 millions pour le projet Nāhiti qui vise à structurer l'écosystème de l'innovation
Le consortium Resipol+, avec l'Université de la Polynésie française comme chef de file, est lauréat de l'appel à projets "Programme d'innovation outre-mer". À ce titre, il va recevoir une enveloppe de 120 millions de Fcfp pour la mise en place du projet Nāhiti. Celui-ci vise à structurer l'écosystème de l'innovation à l'échelle de la Polynésie française en misant sur la mutualisation des moyens du monde académique et du monde économique. Dix porteurs de projets ont été sélectionnés pour bénéficier de l'accompagnement de Nāhiti. (…) Si l'innovation peut toucher des domaines très variés, l'économie bleue semble être un secteur particulièrement porteur d'innovation. En effet, six projets parmi les dix sélectionnés concernent ce domaine. (…) Parmi les projets sélectionnés : Holopol : Formation des jeunes et des pêcheurs lagonaires aux techniques d’aquaculture d’holothuries respectueuses de l’environnement, avec perspective de valorisation économique ; PM.pf : Utilisation du Swac de l'hôtel The Brando à Tetiaroa pour permettre une culture en haute mer d’algues, à des fins de valorisation ; Bioplates : Développement de collecteurs en polymères biodégradables pour la collecte d'huîtres perlières ; Kit Ninamu Solutions : Kit de compostage de déchets collectif, couplé d’un kit de création d’un potager de légumes et fruits locaux avec offre de formation ; Biobase Tahiti : Développement de papiers et emballages biodégradables en fibre végétale locale (bananier, canne à sucre, coco, ananas...) ; Fenualg : mise en place d’une filière des algues polynésiennes en exploitant l’algue brune proliférante Turbinaria ornata pour produire des biostimulants, biomatériaux et produits cosmétiques et cosméceutiques à haute valeur ajoutée.
Nāhiti obtient 120 millions pour les projets innovants (Tahiti Infos)
Le projet Nahiti, porté par l'université de la Polynésie Française lauréat du programme d'innovation Outre mer ! C'est la première ministre Elisabeth Borne qui l'a notifié par courrier aux partenaires. Ce programme sur 3 ans permettra d'accompagner des porteurs de projets innovants locaux. 10 entreprises ont été sélectionnées, parmi elles le projet Faratea avec sa ferme d'élevage de bénitiers et porté par Moerani Lehartel. Rencontre avec Kaline Lienard et Roan Poutoru.
La ferme de bénitiers de Faratea pourrait bien faire des petits (Polynésie 1ère)
Dans le cadre de l’Appel France 2030 – Plan d’Innovation Outre-Mer (PIOM) qui vise à financer des capacités de recherche, développement et innovation (RDI) afin de créer ou de développer des écosystèmes territoriaux porteurs de solutions innovantes dans les territoires ultra-marins, la Polynésie française a eu l’opportunité de déposer le projet Nāhiti. (…) Le Consortium réunit des partenaires universitaires, des organismes de recherche et d’innovation, des instances du Pays et de l’Etat, des acteurs associatifs et socio-économiques au cœur des dynamiques de partenariat public-privé. L’ambition de Nāhiti est en effet de cibler la capacité matricielle du système à faire émerger et à soutenir le développement des projets innovants, à répondre à leurs besoins spécifiques, à consolider les capacités d’innovation des institutions clés du territoire et du secteur privé et à produire une transformation durable des conditions de développement des projets (compétence, mise en réseau, culture du travail par projet, etc.).
- France 2030 – Sélection du projet Nāhiti au Plan innovation Outre-mer (PIOM) In Compte rendu du conseil des ministres du 1er mars 2023 (Tahiti News)
L'Assemblée de la Polynésie a adopté l'an dernier un plan stratégie innovation 2030. Son objectif : engager le Pays dans l’innovation au service de son développement durable et inclusif. Le plan stratégie-innovation qu'est ce que c'est ? Les explications de Stéphane Rattinaud.
Innovation 2030: la Polynésie et le développement durable (Polynésie 1ère)
Autonomie alimentaire du fenua : 70 millions d'investissements pour le soutien du monde agricole
Les 26 et 27 février 2023, le ministre de l’Agriculture, Tearii Te Moana Alpha, s’est déplacé sur les îles de Huahine et de Raiatea afin de constater la réalisation des nouvelles infrastructures dédiées au soutien du monde agricole et de l’élevage. Le ministre a pu constater le quasi-achèvement du premier atelier d’agro-transformation de l’île de Huahine, et le chantier de gros-œuvre en cours de trois autres ateliers d’agro-transformation dans la commune de Taputapuatea, à Raiatea, qui seront eux livrés en janvier 2024. D’un coût unitaire d’environ 70 millions Fcfp, co-financé à 50% par le Pays et l’État, ces infrastructures publiques permettront d’installer des porteurs de projet en agro-transformation. Le programme d’investissement porté par le ministère de l’Agriculture concerne ainsi la construction d’une série des neuf ateliers d’agro-transformation aux Iles du Vent et aux Iles Sous-le-Vent (ISLV). Une deuxième série d’infrastructures est également en phase d’étude dans les îles de Rurutu, Rimatara et Tubuai.
L’agro-transformation en marche aux Iles Sous-le-Vent (Tahiti News)
3,7 milliards de francs sur la période 2023-2027 pour financer la politique de l’eau du Pays
Le Président du Pays Edouard Fritch a signé, ce lundi 27 février en fin de matinée, la Convention de financement du “Programme européen d’appui à la gestion de l’eau en Polynésie française”, en présence de l’Ambassadeur de l’Union européenne (UE) pour le Pacifique, Sujiro Seam, du Haut-commissaire de la République française, Eric Spitz, et de membres du Gouvernement, dont le ministre de la Culture, de l’Environnement et des Ressources marines, Heremoana Maamaatuaiahutapu. Le communiqué de la Présidence précise que le chef de l’exécutif a salué le choix de l’Union européenne de financer la politique de l’eau du Pays pour un montant de 3,7 milliards de francs sur la période 2023-2027 qui démontre “la confiance envers les institutions de la Polynésie française”. Le Président a rappelé que “l’exploitation et la bonne gestion de la ressource en eau, incluant nos rivières, et plus généralement la préservation de notre environnement, sont des enjeux au cœur du développement économique durable de notre Pays qui concernent aussi bien la santé de nos populations, l’exploitation de nos ressources primaires, l’autonomie énergétique et la production d’hydroélectricité ou le tourisme durable”.
L’Union européenne accorde 3,7 milliards de francs à la politique de l’eau du Pays (La Dépêche)
Une enveloppe de 3,7 milliards de francs. C’est le montant de l’appui budgétaire accordé à la Polynésie par l’Union européenne dans le cadre du Fonds européen de développement (FED). L’eau relève pourtant de la compétence communale, mais l’ampleur de la tâche impose un accompagnement financier et technique du Pays. Le coût de la stratégie de l’eau – fourniture et assainissement – adoptée en 2021 par l’assemblée de la Polynésie française et qui s’étale jusqu’en 2030 est estimée à 18,2 milliards de francs, et le coup de pouce européen est le bienvenu. Concrètement il s’agit donc de sécuriser les forages, les galeries drainantes pour préserver la ressource, mais aussi de s’assurer que les eaux usées ne viennent pas polluer les lagons.
La politique de l’eau arrosée par l’Union européenne (Radio 1)
Validation du plan de gestion consolidé de Tainui Ātea
Le conseil de gestion de l'aire marine gérée s'est réuni (le 28/02) à Papeete dans le but de valider leur plan de gestion. Ils ont fixé les quatre principaux axes à développer pour les quinze prochaines années. Les objectifs sont désormais fixés pour une durée de quinze ans et parmi eux on retrouve quatre axes principaux : la préservation des espèces marines emblématiques en atténuant les pressions générées par les activités maritimes, le renfort de la protection des écosystèmes profonds, le maintien en bon état de conservation des espèces ciblées par la pêche hauturière et la bonne gestion spatialisée et partenariale de ces aires. Ces espaces couvrent l'ensemble de la zone économique exclusive du fenua.
Validation du plan de gestion consolidé de Tainui Ātea (presidence.pf)
Cependant, les aires marines gérées (AMG) font parfois débat notamment aux Marquises selon le dernier rapport de la Chambre territoriale des comptes (CTC). Selon elle, la Codim aurait souhaité la mise en place d'une aire marine protégée à la place, un projet “jamais reconnu par le Pays” selon le rapport. La CTC qui soulignait également en 2022 que les AMG étaient “toujours en construction sans action concrète mis en œuvre ni de plan stratégique défini”.
Aire marine gérée, plan de gestion validé (Tahiti Infos)
Une enveloppe de 25 millions d'aides pour les projets associatifs
Le Haut-commissariat a lancé un nouvel appel à candidature pour attribuer les subventions du Fonds pour le développement de la Vie Associative (FDVA). Les dossiers sont à remplir avant le 31 mars. Pour cette sixième année d’existence du FDVA, une enveloppe de 25 millions de francs est prévue pour financer l’activité des structures associatives du fenua, la formation de leurs bénévoles et dirigeants et la mise en œuvre de projets nouveaux. L’année dernière 57 associations avaient bénéficié de subventions pour un total de 90 projets et 31 millions de francs. Pour y prétendre en 2023 : il convient de remplir un dossier détaillant l’objet et chiffrant la demande et le déposer le 31 mars 2023 à midi auprès de la Mission d’appui technique jeunesse et sport au Haussariat. Pour les aider dans cette démarche, une réunion d’information collective est prévue à l’amphithéâtre de l’IJSPF ce lundi 27 février à partir de 16h45. Inscription en ligne obligatoire.
25 millions pour les projets associatifs et la formation des bénévoles (Radio 1)
(…) En 2022, 57 associations ont bénéficié de cette aide, dans de multiples domaines tels que l'environnement, le sport, la culture, la solidarité ou encore l'éducation ou la protection animale. (…)Toutes les informations sont disponibles sur le site internet du haut-commissariat.
25 millions d'aide pour les projets associatifs (Tahiti Infos)