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Un séminaire coorganisé par l'Ademe Polynésie et l'Ademe Nouvelle-Calédonie s'est déroulé à Tahiti pendant trois jours. Son thème: l'économie circulaire. Trois thématiques ont mobilisé l'attention d'élus, et de représentants d'entreprises et d'associations. Il y a été question d'écoconception, de réemploi et de réparation des matériaux à travers l'économie de la fonctionnalité et enfin d'alimentation durable, la seule thématique ayant fait l'objet d'un article ; Le Pays veut miser sur la filière de l'agro-transformation, qui vise à valoriser les productions agricoles locales: neuf ateliers sont déjà opérationnels ou en cours de déploiements ; Le Service de l’artisanat traditionnel a aussi annoncé la première édition du "Marché des matières premières" qui doit se dérouler, lui aussi, au musée de Tahiti et des îles, du 24 au 26 avril prochain ; À noter, enfin, la session 6 de la Convention des entreprises pour le climat (CEC Polynésie) qui a débouché sur une charte "Finance responsable", avec une liste d'engagements. Un article de presse a relayé cet événement regroupant une trentaine d'entreprises du Fenua, en partenariat avec le Pays et l'État... Affaire à suivre !

 

 

 

# Il va durer trois jours. Le séminaire de l'économie circulaire coorganisé par l'Ademe Polynésie et l'Ademe Nouvelle-Calédonie est en cours au Musée de Tahiti et des îles. Il réunit depuis mardi matin des élus, des entreprises et des associations qui sont invités à penser la production et la consommation autrement.
L'économie circulaire désigne un modèle économique dont l'objectif est de produire des biens et des services de manière durable, en limitant la consommation et les gaspillages de ressources (matières premières, eau, énergie) ainsi que la production des déchets. Elle s'oppose à l'économie linéaire qui consiste à extraire des ressources, fabriquer des biens ou service, utiliser, puis jeter. Si l'économie circulaire n'est pas une nouvelle notion, “elle n'est toujours pas assez mise en place”, regrette Caroline Nicolleau, représentante de l'Ademe Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna. Elle coorganise le séminaire dédié à l'économie circulaire qui a ouvert ses portes ce mardi matin (11/02) pour trois jours au Musée de Tahiti et des îles. L'objectif, au-delà d'aborder le sujet via différents prismes est de “tisser des liens entre les acteurs”. (…). À chaque jour sa thématique (voir aussi l'encadré sur les leviers). Mardi, il était question d'écoconception, mercredi, place au réemploi, à la réparation et l'économie de la fonctionnalité. Jeudi enfin, c'est l'alimentation durable qui sera à l'honneur. (…) Pour Taivini Teai, ministre de l’Agriculture, des Ressources marines, de l’Environnement, en charge de l’Alimentation, ce séminaire est une “suite logique”. Il a mentionné les sessions de la Convention des entreprises pour le climat (CEC) auxquelles le gouvernement a récemment participé. “Aujourd'hui, on produit, on consomme puis on jette sans s'interroger.” Participer à ce séminaire “fait sens” pour le ministre qui a évoqué le biomimétisme. (…). “Le défi est de taille”, reconnaît le ministre, “mais nous devons être plus résilients et autonomes”. Il a annoncé l'adoption sous peu du Schéma territorial de prévention et de gestion des déchets de la Polynésie française et le lancement de Tavivat, le projet alimentaire qui vise à intégrer plus de 25% de produits vivriers (banane, taro, fē’ī, taruā, māniota, ‘ūmara, māpē…) dans la part des aliments servis en restauration scolaire du 1er degré. (…)

Économie circulaire : écoconception, réemploi et alimentation (Tahiti Infos)

 

# « Produire de la richesse et de l’emploi », en s’intégrant dans l’objectif d’autonomie alimentaire. Après en avoir inauguré trois à Mataiea, le Pays continue de développer ses ateliers d’agro-transformation, des unités installées directement chez les producteurs, pour leur permettre de transformer leurs produits et de s’ouvrir à de nouveaux marchés. Un projet qui doit apporter un peu plus de local dans nos assiettes.
Un local de 165 m2, des bureaux à l’étage, et un large éventail de possibilités au rez-de-chaussée. Bienvenue dans les ateliers d’agro-transformation déployés par le Pays. Les trois premiers ont été inaugurés à Mataiea mi-octobre. D’autres ont depuis vu le jour, à Huahine notamment, et plusieurs autres vont prochainement être ouverts à Raiatea, à Tahaa, aux Marquises et aux Australes. Entre la production et le stockage, avant la distribution des produits, « la transformation est un élément essentiel de la chaîne de valeur », que le Pays veut développer dans son objectif de souveraineté alimentaire, souligne le directeur de l’agriculture Roland Bopp, présent ce mercredi aux côtés du ministre Taivini Teai pour faire le point sur ce projet. (…) Directement chez l’exploitant, ces ateliers peuvent, par exemple, permettre de déshydrater des fruits, de transformer la cire d’abeille en souvenirs pour touristes, d’extraire du lait de coco, de laver, couper et conditionner les carottes, d’éplucher les patates douces, de faire des farines de uru, d’extraire des jus… Les possibilités sont aussi nombreuses qu’il y a de produits au fenua. « Il y a énormément de débouchés pour les producteurs, notamment en cas de surproduction. Il y a un gros marché à prendre », s’enthousiasme le directeur de la CAPL Marc Fabresse. (…). Le ministre ne se fixe « pas de limites », alors que neufs projets devraient être opérationnels dans les prochains mois. « L’important, c’est de pouvoir mettre en place ces ateliers à partir du moment où il y a de la production ».

L’agro-transformation, « un gros marché à prendre » (Radio 1

Le Pays veut miser sur la filière de l'agro-transformation, qui vise à valoriser les productions agricoles locales. Neuf ateliers sont déjà opérationnels ou en cours de déploiements. L'objectif étant de pouvoir alimenter les cuisines centrales et cantines scolaires en produits Made in Fenua, tout au long de l'année.
Parvenir à une autonomie alimentaire et réduire la dépendance aux importations, c'est l’ambition affichée par le Pays avec le développement de la filière agro-transformation. Un chantier colossal, mené par le ministère de l’Agriculture, qui vise à structurer un secteur encore embryonnaire au Fenua, tout en répondant à des enjeux à la fois économiques et sanitaires. “L’agro-transformation est essentielle. Elle s’inscrit dans l’optimisation de la chaîne de valeur, au même titre que le stockage et la distribution. Il y a un abattoir pour la viande, des scieries pour le bois, c'est le même principe mais pour les produits agricole”, explique Roland Bopp, directeur de la Direction de l'agriculture. Aux côtés de son ministre de tutelle, Taivini Teai, il a défendu, ce mercredi en conférence de presse, la volonté du gouvernement d’inverser la tendance et de valoriser les productions locales. Une ambition de taille, quand on sait que 90% des denrées alimentaires consommées au Fenua sont importées. Mais la dynamique est lancée, assure Marc Fabresse, directeur de la Chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire : “La dynamique est très intéressante.” Reste maintenant à transformer l’essai.
Intégré au schéma directeur de l’agriculture adopté à Tarahoi en 2023, le plan de développement de l’agro-transformation repose sur plusieurs piliers. Le plus important : la mise en place d’ateliers de transformation agroalimentaire, destinés à structurer la filière. Neuf infrastructures, cofinancées par l’État, sont déployées ou en cours de déploiement dans des communes agricoles. (…)

Manger local : le Pays mise sur l’agro-transformation (Tahiti Infos)

Le ministère de l'agriculture a réaffirmé sa volonté de développer la filière de l'agro-transformation, lors d'une conférence de presse tenue ce mercredi 12 février. Pour le ministre Taivini Teai, c'est un levier stratégique pour garantir la sécurité alimentaire au Fenua et valoriser les ressources locales. Lors de cette conférence de presse sur l'agro-transformation, le ministère de l'agriculture a annoncé les grandes lignes de cette politique.
Un plan de transition agroécologique et d'agro-transformation est lancé jusqu'en 2029. Il comprend 22 actions pour un budget d'un milliard 850 millions. Il a plusieurs ateliers en activités, d'autres en développement. Les capacités de stockage vont se renforcer, et la restauration scolaire y aura une place centrale. (…)

Agro-transformation : une voie de développement pour l'agriculture (Polynésie 1ère)

Pour rappel: Un séminaire sur l’économie circulaire, in En route pour une économie plus "circulaire" (AvA-Infos)

 

 

# L’événement doit se dérouler au musée de Tahiti et des îles du 24 au 26 avril prochain. Mais l’appel à candidature a été lancé dès maintenant et les experts en préparation de matières premières ont jusqu’au 25 février pour se faire connaitre. Cette première édition du marché des matières premières, organisé par le Service de l’artisanat traditionnel, doit mettre en avant les préparateurs, les matières mais aussi les enjeux du secteur. (…). Les salons, les expositions, les ventes… Tous ces événements organisés au fil de l’année par des associations et soutenus par le Service de l’artisanat traditionnel n’existeraient pas sans les fournisseurs et les préparateurs de matières premières. Pourtant, elles sont rarement mises en avant, sauf quand elles manquent. Comme ce fut le cas pour le pae’ore il y a quelques semaines. La fibre de pandanus se fait rare quand la météo est capricieuse. Sans soleil, pas de pae’ore. (…). Ce premier marché des matières premières sera aussi l’occasion de mettre en avant des matières moins connues comme le roseau des montagnes, utilisé notamment à Rapa, la fibre de coco, “très difficile à préparer mais qui reste une matière incroyable car elle est imputrescible”, la pierre fleurie, très rare, les graines également dont certaines sont toxiques. Le Service de l’artisanat attend donc des préparateurs de ces matières mais également les sociétés comme celles qui peuvent fournir du bois ou de l’os. L’événement est d’abord dédié aux professionnels mais aussi aux amateurs d’artisanat, aux danseurs, aux costumiers et aux scolaires.

Un « marché des matières premières locales » pour faire face aux pénuries (Radio 1)

 

 

Soixante-quatre dirigeants de trente-deux entreprises et services administratifs ont achevé le parcours proposé par la Convention des entreprises pour le climat, un mouvement associatif lancé fin 2020 qui coache les décideurs afin de « basculer d’une économie extractive à une économie régénérative ».  Au terme de 11 mois de séminaires, les participants ont écrit leur feuille de route écologique pour les dix prochaines années Sodiva, par exemple, annonce pour avril-mai la création d’un atelier de réparation et de transformation de batteries électriques.
« On a des chefs d’entreprises et des chefs de service de l’administration qui ont repensé leur organisation et leur modèle d’affaires dans les limites de la planète », dit Karine Le Flanchec qui est à l’origine de la déclinaison polynésienne de la Convention des entreprises pour le climat (CEC). Son objectif est de faire prendre conscience des enjeux écologiques mondiaux aux dirigeants d’entreprises et de les inciter à s’inscrire dans une économie régénérative plutôt qu’extractive. La Polynésie est le premier territoire ultramarin à rejoindre le mouvement. Jeudi, les organisations qui se sont associées au mouvement ont clôturé ce parcours de 6 sessions étalées sur 11 mois, en présence de Moetai Brotherson. Un cheminement « parfois déstabilisant », reconnaissent les participants, mais ils en sortent « mieux informés, plus conscients des enjeux, et puis décidés à ‘y aller », a déclaré le P-Dg de la TSP, Pierre Baudry. « On a le droit de se tromper mais on n’a pas le droit de ne rien faire. » Quelques-unes de feuilles de route ont été présentées ; les banques et les assurances ont élaboré une « charte finance responsable » qui comporte des critères environnementaux, remise au président du Pays. (…)

Les entreprises font leur examen de conscience climatique (Radio 1) oubli corrigé, pubié le 17/02 à 9h30

Les 12 et 13 février 2025, s’est tenue la 6ᵉ et dernière session de la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC Pacifique). Cette initiative, lancée il y a moins d’un an, a réuni 27 entreprises polynésiennes et des services de l’administration du Pays pour les aider à adopter un modèle plus respectueux de l’environnement.

Clap de fin pour la Convention des Entreprises pour le Climat en Polynésie ! (Présidence.pf) 14/02/25

 

Pour rappel: Des dirigeants d'entreprises polynésiennes étaient réunis le mardi 26 mars (2024) dans les locaux de la Polynesian Factory à l'occasion du lancement de la Convention des entreprises pour le climat. (CEC) Cette initiative nationale, qui débarque dans le Pacifique, a pour objectif d'accompagner les sociétés participantes dans un parcours de modification de leur modèle d'affaires vers un modèle plus écoresponsable, afin qu'elles prennent “leur part de responsabilité dans la transition écologique”.

Top départ pour la Convention des entreprises pour le climat (Tahiti Infos) 27/03/24

 

 

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