Protection des baleines: Oceania lance une pétition pour demander au gouvernement de limiter la vitesse à 12 noeuds ou moins, pour tous les « grands navires naviguant à moins de 2 kilomètres de Tahiti et Moorea ; Chaque jour, entre Tahiti et Moorea, les navires procèdent à « une manœuvre d’évitement » de cétacés ; L’association Mata Tohora met en garde contre les risques pour la santé de ceux qui s’approcheraient du corps dérivé de la baleine décédée le 8 octobre suite à une collusion avec un bateau ; Le 8 octobre (1996-2024), un jour tragique pour les baleines ; Le programme Ocean watch pourrait à terme pérenniser les vigies à bord des ferries en intégrant les observateurs à l’équipage ; L'écologiste protecteur des baleines Paul Watson a demandé "l'asile politique" à la France ; L’association Tama nō te tairoto encourage à la participation à l’opération scientifique planétaire "Connected by the reef" ; Les coraux de la planète subissent actuellement l'épisode de blanchissement le plus massif jamais recensé...
# Après la mort d’une baleine juvénile, il y a dix jours à Faa’a, l’association Oceania va lancer lundi une pétition pour demander au gouvernement de limiter la vitesse à 12 noeuds ou moins, pour tous les « grands navires naviguant à moins de 2 kilomètres de Tahiti et Moorea », et ce de juillet à novembre, pour éviter les collisions. « Les navires ne sont pas équipés de dispositifs anticollision adaptés à la détection des cétacés », rappellent les bénévoles. Après l’émoi, la diffusion de vidéo et les plaintes, les associations continuent de se mobiliser, en réaction à la mort d’un jeune cétacé, le 8 octobre à Faa’a. Une mort dans d’atroces souffrances, qui a fait le tour de la toile, et dont serait responsable un bateau circulant à grande vitesse, selon des spécialistes. L’association Oceania a communiqué ce vendredi. « Ce tragique incident souligne la vulnérabilité de la faune marine dans nos eaux et l’urgence d’amplifier les dispositifs de protection de ces espèces emblématiques de Polynésie française », souligne la structure spécialisée dans la protection des baleines, basée à Moorea. Depuis 2018, l’association travaille avec l’Aremiti, Tauati Ferry ou Terevau, pour déployer des observateurs à bord des navettes effectuant les rotations… (…)
Saison des baleines : l’association Oceania veut limiter la vitesse des bateaux (Radio 1)
Chaque jour, entre Tahiti et Moorea, les navires procèdent à « une manœuvre d’évitement » de cétacés selon l’association Oceania. « Les collisions (…) représentent la première cause de mortalité due à l’activité humaine », souligne celle-ci. Elle demande qu'une "limitation de vitesse obligatoire de 12 nœuds ou moins pour tous les grands navires naviguant à moins de 2 kilomètres de Tahiti et Moorea pendant la saison des baleines à bosse » soit instaurée.
« Une manœuvre d’évitement » de cétacés chaque jour entre Tahiti et Moorea (TNTV)
Pour l'association Mata Tohora, co-signataire d'une pétition en faveur du ralentissement à l'intérieur des lagons, la vitesse des navires est la principale cause des collisions avec les baleines.
Elle a été baptisée Sweet Girl ou encore Coco. La baleine décédée dans des conditions tragiques le 8 octobre dernier au large de Faa’a aurait été percutée par un navire. Une plainte a été déposée par l’association Mata Tohora accompagnée de Sea Shepherd France et l’enquête est en cours.
Parallèlement, une pétition a été lancée, co-signée par le docteur Michael Poole, co-fondateur du Consortium de recherche sur les baleines du Pacifique Sud, Mata Tohora et l’autre association de protection des cétacés en Polynésie, Oceania.Objectif de cette pétition : obtenir du Pays une restriction de la vitesse des navires à 12 nœuds lorsqu’ils circulent à l’intérieur du lagon. (…)
Cétacés : les associations demandent une limitation de la vitesse des navires à 12 nœuds dans les lagons (TNTV) actualisé le 23/10
# Une semaine après le remorquage de la dépouille de la jeune baleine – qui a succombé après avoir été heurtée par « un gros bateau » – un morceau de sa carcasse a été repéré, flottant dans le lagon de Moorea ce week-end. La municipalité, au courant de la situation, explique qu’une brigade de la police municipale a été envoyée ce lundi sur place pour un premier constat et que des mesures seront prises en conséquence. L’association Mata Tohora met toutefois en garde contre les risques pour la santé de ceux qui s’en approcheraient et prévient les baigneurs et pêcheurs de la présence de squales à proximité. (…)
Baleine tuée : les restes de sa carcasse posent « un problème sanitaire » (Radio 1)
# 8 octobre 1996 : un baleineau, blessé par des harpons, mourait à Mahina. 8 octobre 2024 : un baleineau, blessé par un bateau, mourait à Punaauia. Une triste coïncidence qui relève dans les deux cas du même coupable : l'homme. Le 8 octobre serait-il un jour tragique pour les baleines en Polynésie ? Hasard des dates et des recherches : dans les archives de Polynésie la 1ère (RFO), on trouve à la date du 8 octobre 1996 la diffusion de ce sujet : un baleineau mort s'est échoué sur le rivage de la plage de Ahonu, à Mahina. Soit 28 ans jour pour jour avant l'accident de bateau ayant coûté la vie à un baleineau du côté de Punaauia.
8 octobre: un jour tragique pour les baleines en Polynésie ? (Polynésie 1ère)
Quelques jours après l'accident qui a coûté la vie à une baleine juvénile, le programme Ocean Watch mené par l'association Oceania prend tout son sens. Grâce à la photo identification, aux études acoustiques et génétiques, Oceania recense les baleines et tente de les protéger des collisions tout en sensibilisant les citoyens. Elle a d'ailleurs obtenu 54 millions cfp de l'Etat grâce au "fonds vert" pour mener son programme à bien.
(...) Pour les membres de l’association Océania, observer les mammifères marins de notre sanctuaire est toujours un moment de joie et d’excitation. (...) Pour recenser les baleines à bosse de passage dans nos eaux, le protocole est précis. Photographier les nageoires caudales et prélever la squame, ces fines lamelles qui se détachent de l’épiderme. Pour cela, il faut trouver ce qui ressemble à une tache d’huile. (...). Autre élément clé du protocole, les images aériennes. Grâce à une autorisation spéciale de la Direction de l’environnement, le drone peut voler à 30 mètres. Un moyen de mesurer la baleine et avoir une autre perspective, de l’animal, mais aussi des nageurs autour. (...) Pour le moment, 850 baleines ont été repertoriées par l’association. Grâce aux 54 millions cfp du fonds vert financé par l’Etat, le programme Ocean watch pourrait à terme pérenniser les vigies à bord des ferries en intégrant les observateurs à l’équipage. (...)
L'association Océania recense les baleines pour mieux les protéger (Polynésie 1ère) actualisé le 23/10
# Détenu au Groenland depuis trois mois et sous le coup d'une demande d'extradition du Japon pour une affaire remontant à 14 ans, le militant écologiste Paul Watson a demandé "l'asile politique" à la France, a annoncé mercredi Sea Shepherd France. Cette demande a été formulée dans une lettre au chef de l’Etat français « il y a quelques jours », a déclaré lors d’une conférence de presse à Paris Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, fervent soutien du militant écologiste de 73 ans. (…) Opposant farouche à la chasse à la baleine, l’Américano-canadien de 73 ans, fondateur de Sea Shepherd et de la fondation en faveur des océans qui porte son nom, avait été arrêté alors qu’il était en route avec son navire, le John Paul DeJoria, pour intercepter un nouveau navire-usine baleinier nippon. (…)
L’écologiste Paul Watson demande l’asile politique à la France (TNTV)
Le militant environnemental, incarcéré depuis prčs de trois mois au Groënland, a écrit au président Emmanuel Macron pour lui demander l’asile politique. « Si un grand état de droit accordait l’asile politique à Paul Watson, ça veut dire qu’un grand état de droit reconnaîtrait qu’il est persécuté », précise l’un des avocats de l’activiste de 73 ans, qui attend de savoir s’il sera extradé ou non vers le Japon. Incarcéré depuis bientôt 90 jours au Groenland, le fondateur de Sea Shepherd Paul Watson, célèbre militant environnemental et défenseur acharné des baleines, doit passer devant le juge le 23 octobre, pour savoir si sa détention sera prolongée une quatrième fois. La justice danoise doit aussi statuer sur une demande d’extradition du Japon, qui lui reproche des exactions commises en 2010 sur ses navires baleiniers. (…)
Paul Watson demande l’asile politique à la France (Radio 1)
POUR RAPPEL: "L’association Mata Tohora a organisé une soirée concert pour la libération de Paul Watson" in Atteintes possibles à l’environnement : la vigilance toujours de vigueur (AvA-Infos)
# L’association Tama nō te tairoto poursuit ses efforts pour encourager la participation à l’opération scientifique planétaire "Connected by the reef – Te firi a’au", qui se tiendra les 18 et 19 janvier 2025. Cette initiative de science participative vise à documenter la synchronisation de la ponte des coraux Porites rus dans plus de 47 pays à travers le monde. Le projet, coordonné depuis la Polynésie française, réunit déjà des observateurs de 22 pays et territoires.
Cependant, les organisateurs sont toujours à la recherche de volontaires supplémentaires pour étendre la couverture de cette observation scientifique, notamment dans des zones encore sous-représentées, telles que l’Amérique Centrale, l’Amérique du Sud, ainsi que diverses îles du Pacifique et de l’Océan Indien. L’association Tama nō te tairoto lance donc un appel à tous ceux ayant des contacts dans les pays suivants : les Îles Cook, Kiribati, Vanuatu, la Micronésie, les Îles Marshall, Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Îles Salomon, Singapour, le Cambodge, la Thaïlande, les Maldives, l’île Maurice, Madagascar, Zanzibar et la Mer Rouge. Chaque observateur potentiel est invité à rejoindre cette initiative unique qui pourrait contribuer à une meilleure compréhension des récifs coralliens et de leur rôle essentiel dans la biodiversité marine. (…)
Connected by the Reef : observer la ponte des coraux du monde entier depuis le fenua (TNTV)
L’association Tama nō te tairoto poursuit ses efforts pour mobiliser le plus grand nombre de participants à l’opération « Connected by the reef – Te firi a’au », prévue les samedi 18 et dimanche 19 janvier 2025, en fonction des fuseaux horaires. Cette initiative de science participative mondiale, coordonnée depuis notre Fenua, vise à observer et vérifier la synchronisation de la ponte des coraux Porites rus dans plus de 47 pays à travers le monde, incluant le Pacifique, l’Océan Indien, la Mer Rouge, ainsi que des régions comme Taïwan et les îles du sud du Japon. (…)
L'opération « Connected by the Reef – Te firi a’au » poursuit sa mobilisation (Tahiti Infos)
L'opération d'envergure mondiale “Connected by the Reef – Te firi a'au” de l'association polynésienne Tama no te Tairoto vient d'être labélisée “événement de la décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030)”.
Ce label reconnaît la contribution de cette action à l’effet d'amélioration de la santé des océans et à la mobilisation des acteurs du monde entier en faveur du développement durable des environnements marins. (...)
“Connected by the reef” labélisé "événement de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques" (Tahiti Infos) actualisé le 21/10
Pour rappel: Le projet « Connected by the Reef » de l'association Tama No te Tairoto vise une « observation mondiale de la ponte des coraux coordonnée depuis le fenua » in Deux programmes de protection de la biodiversité marine (AvA-Infos)
# Les coraux de la planète subissent actuellement l'épisode de blanchissement le plus massif jamais recensé à cause des températures élevées des océans, avertit vendredi une agence gouvernementale américaine.Le phénomène lié au changement climatique, qui menace la survie de récifs riches en biodiversité, touche désormais plus des deux tiers des coraux, dans l’Atlantique, le Pacifique et l’océan Indien.
« La planète se trouve actuellement au beau milieu de l’épisode de blanchissement le plus massif jamais enregistré » , a déclaré à l’AFP Derek Manzello, coordinateur du programme dédié aux coraux de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). L’épisode, qui est toujours en progression, est le quatrième depuis 1998. « Entre le 1er janvier 2023 et le 10 octobre 2024, environ 77% des récifs coralliens du monde ont connu du stress thermique à des niveaux compatibles avec le blanchissement », a-t-il ajouté par email. « Ce pourcentage est toujours en augmentation ». La chaleur inhabituelle stresse les coraux, qui expulsent de ce fait leurs zooxanthelles — des algues vivant en symbiose avec eux qui leurs fournissent les nutriments dont ils ont besoin. Privé de ces algues, le corail perd sa couleur et risque de mourir. (...)
Le blanchissement mondial des coraux atteint un niveau record (TNTV)