Trophées et concert : annonce par la FAPE de la 3ème édition de la soirée "Ia ora Te Fenua" pour récompenser cinq initiatives pour la transition écologique du fenua ; Une soirée "ludique et informative" dans le cadre de l'élaboration du prochain Plan climat du Pays (PCPF);  Balades en immersion dans le milieu naturel avec Haapiti no te paruru, le nouveau projet éducatif de l'association Te mana o te moana ; Pour une perliculture plus écologique, conception de collecteurs de naissains en biomatériau: les travaux d'une doctorante de l'UPF.

 

 

# Après un passage au Tahiti by Pearl Resorts l’an passé, l’évènement est de retour le 18 novembre à la Brasserie Hoa, où s’était tenue la première édition il y a deux ans. Pour cette troisième édition de sa soirée Ia ora Te Fenua, la Fape récompensera cinq initiatives pour la transition écologique. Vous pouvez déjà voter pour le prix du public.

Le trophée de la biodiversité, celui du climat, celui de l’économie circulaire, le trophée de la sensibilisation au développement durable et enfin le prix du public. Cinq récompenses seront décernées le 18 novembre par la Fédération des associations de protection de l’environnement (FAPE) Te Ora Naho. Une quarantaine d’initiatives pour la transition écologique, portées par des associations, des collectivités ou des entreprises, ont été retenues cette année. Toutes sont détaillées dans le magazine annuel de la fédération (« Nos Solutions pour un fenua durable »).

(…) Pour l’occasion, la Fape a prévu des animations musicales, avec Michel poroi, Eono et DJ Alan. L’entrée est fixée à 2 000 francs par personne et la billetterie est ouverte en ligne.

Une quarantaine de projets en course pour les Trophées du fenua durable (Radio 1)

Pour plus d'info: https://www.facebook.com/teoranaho

 

# Une soirée consacrée au dérèglement climatique, c’est ce que propose le Pays à la Brasserie Hoa, à Fare ute, ce samedi 4 novembre de 18 à 22 heures. Une action de sensibilisation "ludique et informative" qui veut s’inscrire dans l’élaboration du prochain plan climat.

(…) Ces derniers mois, plusieurs ateliers et comités se sont tenus pour poursuivre les travaux. Lors du second comité de pilotage, le 12 septembre dernier, ses membres ont acté, à l’unanimité, une trajectoire climatique ambitieuse pour le Pays. L’objectif fixé : atteindre le seuil des 5,5 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre par habitant et par an à l’horizon 2030. Ce qui implique de diviser par deux l’empreinte carbone polynésienne actuelle. La nécessité de déployer des plans d’actions sectoriels tout aussi ambitieux en matière d’adaptation aux conséquences du changement climatique est également soulignée.

Une soirée pour le climat (Radio 1)

La soirée « Le climat se met en scène », organisée par le Pays samedi soir, a attiré une petite centaine de personnes à la brasserie Hoa. Au milieu des échanges sur la transition écologique ou énergétique, un constat amer : des citoyens aux chefs d’entreprises en passant par les élus, peu de gens en Polynésie sont conscients de la teneur des efforts à fournir pour répondre à l’urgence climatique. 

Ils étaient une centaine à avoir bravé la pluie, samedi, pour venir se sécher à la brasserie Hoa. Dans le grand bar de Fare Ute, ce soir là, la scène et ses abords accueillent des musiciens, une peintre, une troupe d’improvisation… Du balcon à la terrasse, les discussions sont animées autour d’une pinte ou d’un « mocktail »… Rien qui, d’apparence, sorte de l’ordinaire pour ce lieu qui s’efforce, depuis son ouverture en 2021, à mêler fête et culture. Cette soirée, pourtant, avait de particulier son organisateur : le Pays, et plus précisément son ex-service de l’énergie, qui, sous la houlette du ministère des Finances, a tout récemment gagné le titre de « direction polynésienne ». (…)« En scène pour le climat », voilà le nom de la soirée. Un rendez-vous adressé à ceux qui voulaient « échanger et construire le fenua de demain ». « L’idée c’était de toucher un nouveau public, qui n’est pas forcément intéressé par les discussions habituelles sur la transition énergétique, qu’on ne voit pas dans les amphithéâtres ou les réunions plénières… ceux qui sont un peu plus éloignés du sujet », explique Baptiste Sureau, le coordinateur du plan climat, un brin déçu que la météo n’ait pas été du côté de cette « première ». (…)

Quand la « révolution » climatique se discute une bière à la main (Radio 1)

 

# Apprendre pour protéger l'environnement : c'est le slogan du nouveau projet éducatif mené par Te mana o te moana. Baptisé Haapiti no te paruru, ce projet consiste à embarquer des enfants et des jeunes des quartiers prioritaires de Faa’a dans des balades en immersion dans le milieu naturel. Ceux du quartier Hotuarea ont ainsi découvert des projets concrets de restauration de la nature à Papara, Papeete et Punaauia.

Haapiti no te paruru : Sensibiliser en immersion pour protéger l’environnement (TNTV)

L’association de protection de l’environnement marin, et plus particulièrement des tortues, Te mana o te moana, a lancé ce vendredi 3 novembre un nouveau projet éducatif Haapi’i no te paruru (Apprendre pour protéger). Ce projet est destiné aux enfants et aux jeunes de Faa’a, âgés de 4 à 25 ans, et vise à leur transmettre des connaissances sur l’environnement et la biodiversité marine.

Installée depuis juin 2023 sur la commune de Faa’a, l’association souhaite permettre aux jeunes de la commune de bénéficier d’activités gratuites autour de la thématique environnementale. (…) Le projet éducatif Haapi’i no te paruru, mené par Te mana o te moana, est réalisé en partenariat avec l’association Hotuarea Nui et Tefana Football et est financé par le Fonds de Développement de la Vie Associative (FDVA) et EDT Engie. Il a pour objectif de sensibiliser la jeunesse polynésienne à la protection de l’environnement et à l’engagement associatif.

Jeunesse de Faa’a – Te mana o te Moana lance le programme éducatif Haapi’i no te paruru (La Dépêche)

 

# Elle a investi énormément de temps et a mobilisé l’ensemble de ses savoirs pour concevoir une solution innovante destinée à améliorer la gestion des déchets perlicoles. À 30 ans, Margaux Crusot, docteure en écologie marine à l’Université de Polynésie, est l’une des récentes lauréates du prestigieux prix Jeunes talents l’Oreal Unesco. Les travaux de cette jeune femme ont abouti à la conception de collecteurs de naissains en biomatériau. Une première mondiale. Éclairage.

Perliculture : l’UPF réalise une première mondiale en concevant un collecteur biodégradable 01/11/2023

Pour rappel : Les travaux d’une chercheuse de l’UPF récompensés par L’Oréal et l’UNESCO, in Recherche scientifique : lutter contre la pollution et conserver le patrimoine naturel (AvA-Infos) 15/10/23