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La présence d'orques n'est pas rare en Polynésie française. Mais elle est particulièrement importante pendant la saison des baleines : ces grands dauphins, eux-mêmes protégés, viennent  chasser les baleineaux. Leur présence explique le repli des mères et de leurs petits dans les baies et lagons qui constituent donc des refuges précieux pour les bébés cétacés. Les spécialistes rappellent l’importance de préserver leur tranquillité ;  Les taramea, étoiles de mer qui mangent le corail existent depuis toujours et vivent avec le récif. Alors faut-il vraiment les tuer ?, s'interrogent des scientifiques ; Après la polémique sur les nourrissages touristiques, le Criobe propose une rencontre pour comprendre l’importance culturelle et écologique des anguilles aux yeux bleus ; Ben Thouard, devenu au fil des ans un incontournable de la photographie marine et sportive en Polynésie, a gagné cette année le premier prix de la catégorie « Aventure » du prestigieux concours organisé par le magazine Oceanographic.

 

 

# La Mao Mana Fondation a partagé, vendredi, de magnifiques images d’orques prises au large de Moorea. Si la présence de ces mammifères marins en Polynésie française n’est pas inédite, chaque observation est précieuse pour mieux comprendre ces grands prédateurs marins.
Plusieurs signalements de pêcheurs ont permis de confirmer la présence d'orques entre Tahiti et Moorea. L'association Mata Tohora avait précisé la raison de leur présence et prié les plaisanciers de ne pas déranger les baleineaux et leurs mères, qui fuient les orques en se réfugiant dans les lagons. Aussi fascinants qu'effrayants, ces animaux attirent la curiosité des passionnés. (…) La présence d'orques n'est pas rare en Polynésie française. Mais elle est particulièrement importante pendant la saison des baleines : ces grands dauphins viennent chasser les baleineaux. C'est pourquoi les baleines sont de plus en plus nombreuses dans les lagons. Les associations insistent sur le fait de ne pas déranger ces baleines, au risque de les faire fuir vers leurs prédateurs. Par ailleurs, Mata Tohora rappelle aussi que l'orque est une espèce protégée. (…)

Les images impressionnantes de la rencontre avec les orques au large de Moorea (Polynésie 1ère)

Leur présence coïncide avec la saison des naissances. Des orques ont été observés au large de Moorea. Prédateurs naturels des baleineaux, ils se rapprochent des côtes à cette période de l’année. Un moment rare, que la Mao Mana Foundation a pu documenter grâce à l’alerte de pêcheurs locaux. (…) La fréquence des observations, ces derniers temps, n’a rien d’anodin, selon l’association de référence, Mata Tohora. Si les orques sont bien présentes toute l’année, elles sont plus visibles avec le boom de naissance des baleineaux. (…). Jusqu’ici, les orques ne se sont jamais approchées trop près de nos rivages. Et si aucun incident avec l’homme n’a été signalé, Mata Tohora rappelle qu’ils demeurent des animaux sauvages, au comportement imprévisible.

Le boom des naissances de baleineaux attire les orques  (TNTV)

Des orques ont été repérées au large de Moorea. Prédatrices des jeunes baleines, leur présence explique le repli des mères et de leurs baleineaux dans les baies et lagons. (…)
Les orques comptent parmi les « principaux prédateurs des baleineaux », souligne encore le message partagé en ligne. Les lagons et les baies constituent donc des refuges précieux pour les bébés cétacés. Les spécialistes rappellent l’importance de préserver leur tranquillité en limitant les approches trop proches des bateaux et en respectant les distances réglementaires. Perturbées, les mères peuvent être contraintes de quitter ces zones sécurisées, exposant davantage leurs petits aux prédateurs.
L’orque est le plus grand des dauphins. L'association rappelle qu'il s'agit d'une espèce protégée, dont le « rôle est essentiel dans l’équilibre des écosystèmes ». Mâles et femelles peuvent mesurer jusqu’à neuf mètres de long et peser plusieurs tonnes. Ces mammifères marins vivent en groupes sociaux soudés et utilisent des techniques de chasse coordonnées, capables de cibler notamment les baleineaux, plus vulnérables. (…)

Des orques repérées autour de Moorea : danger pour les baleineaux (Polynésie 1ère)

La protection les baleines, surtout dans le chenal entre Tahiti et Moorea, telle est la volonté du représentant à l’Assemblée de la Polynésie française, Tematai Le Gayic, qu’il va défendre vendredi (19/09) en commission lors de la présentation de sa proposition de résolution.
La résolution proposée par le représentant a pour but de demander à l’État de réglementer la vitesse des navires de plus de 12 mètres à 12 nœuds maximum sur une banque maritime d’un mille nautique (1.852 mètres) en mer au-delà des passes. Le texte vise essentiellement le trafic sur le chenal entre Tahiti et Moorea. Mais pourquoi une résolution à l’adresse de l’État ? Parce que la vitesse de circulation des navires, en dehors des zones délimitées par les récifs, ou au-delà de 12 milles des terres, dépend non pas du Pays, mais de l’État. (…). La proposition de Tematai Le Gayic a déjà rencontré les avis favorables du Cluster Maritime et de l’amirauté. Ces dispositions pourraient en revanche gêner les compagnies qui font la liaison maritime entre Tahiti et Moorea puisqu’une telle réduction de vitesse pourrait leur faire perdre quelques minutes sur le trajet. (…)

Une résolution pour accentuer la protection des baleines (Tahiti Infos)

# Depuis des années maintenant, les Polynésiens essayent de limiter les effets dévastateurs des taramea qui mangent le corail et laisse les récifs sans vie ou presque. Pourtant, certains scientifiques estiment qu'elles ont un rôle à jouer, que ces étoiles de mer pourraient permettre au récif de se regénérer. Le dérèglement climatique entre aussi dans l’équation et apporte son lot d’incertitudes. Alors faut-il vraiment les tuer ?
(…). Fin août à Moorea, une campagne d'élimination des taramea a eu lieu. Mais est-ce que les tuer (notamment avec du vinaigre) permet vraiment de résoudre le problème du récif ? Au fond, les taramea existent depuis toujours, elles vivent avec le récif, alors faut-il vraiment les tuer ? Le problème n'est-il pas plus complexe que ça en vérité ? (…). Quand un corail meurt, de nouvelles larves s’implantent et une nouvelle colonie peut se développer. C’est là l’intérêt des taramea.
Mais des études récentes sembleraient montrer que le réchauffement des océans favoriserait un peu trop la prolifération des taramea. L’acidification de l’océan cause un blanchissement des coraux… et aussi une surproduction d’algues qui rendent la vie des coraux très, peut-être trop difficiles. (…)

Tueuses ou sauveuses des coraux ? Le rôle des taramea ne laisse personne indifférent (Polynésie 1ère)

# Après la polémique sur les nourrissages touristiques, le Criobe propose une rencontre pour comprendre l’importance culturelle et écologique des anguilles aux yeux bleus.
Jeudi 25 septembre à 17 h 30, l’amphithéâtre du Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (Criobe), dans la vallée de ‘Ōpunohu (Moorea), accueillera une conférence intitulée “Les anguilles du Fenua : dialogue entre la culture et la recherche”. Hinano Murphy, experte culturelle et directrice culturelle de la Tetiaroa Society, Frédéric Torrente, anthropologue à la Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique, et Pierre Sasal, directeur du Criobe, croiseront leurs regards pour éclairer un animal emblématique des rivières polynésiennes.

Moorea : culture et science en dialogue autour des anguilles du Fenua (Tahiti Infos)

 

 

# Le prestigieux concours organisé par le magazine Oceanographic a dévoilé ce jeudi ses lauréats, distingués parmi 15 000 clichés cette année. Ben Thouard, devenu au fil des ans un incontournable de la photographie marine et sportive en Polynésie, avait déjà remporté le Grand prix en 2022 avec une saisissante plongée sous la vague de Teahupo’o. Il a gagné cette année le premier prix de la catégorie « Aventure », cette fois grâce à un cliché de tempête capturé à Nazaré, au Portugal. Théo Guillaume, biologiste marin actif auprès de Te mana o te moana, a obtenu la deuxième place de la catégorie Jeunes photographes avec son étonnante image de bébé tortue.

Ben Thouard de nouveau au palmarès du Ocean Photographer of the year (Radio 1)

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