L’association Vaiku’a i te pihiti se mobilise pour la préservation de deux oiseaux endémiques de Ua Huka, deux espèces rares, trésors du patrimoine naturel marquisien ; L'association de préservation des cétacés Oceania, notamment impliquée dans la protection des baleines, a réussi à repêcher un hydrophone perdu en mer, un précieux outil d’observation scientifique ; L’association SPG (Système Participatif de Garantie) Bio Fetia a organisé le marché bio à Moorea, à Maharepa : une grande variété de produits labellisés Biopasifika, selon la norme océanienne d’agriculture biologique (NOAB) ; La Tahitian historical society, a organisé une journée communautaire dédiée à la plantation de taro dans le cadre du projet Taro ‘Ite ; À la Ressourcerie de Mahina, les jouets usagés retrouvent une nouvelle vie avec l’association Tīa'i Fenua qui a su mobiliser des bénévoles.
# À Ua Huka, au cœur des Marquises, deux oiseaux endémiques font la fierté de l’île : le Pihiti et le Pati’oti’o. Des espèces rares, visibles nulle part ailleurs, mais dont la survie reste fragile. L’association Vaiku’a i te pihiti se mobilise pour préserver ces trésors du patrimoine naturel marquisien.
Il vous faudra un bon 4×4, quelques minutes de randonnée, des sens en éveils, et avec un peu de chance, vous pourriez l’apercevoir. Le Pihiti, une perruche bleue, oiseau endémique de Ua Huka. Importé de Ua pou dans les années 1980, cette espèce compte aujourd’hui près de 1 800 individus sur l’ile. Un travail de préservation que l’on doit à l’association Vaiku’a i te Pihiti dont Chloé Brown est la directrice.
(…). Mais l’ile ne compte pas que le Pihiti comme espèce endémique. Le Pati’oti’o, monarque de Ua huka n’est lui aussi observable que sur cette ile. (…). Malgré ces richesses naturelles uniques, la survie du Pihiti comme du Pati’oti’o reste fragile. La menace principale, le rat noir, pousse l’association à intensifier ses actions de protection. (..). Des actions préventives essentielles pour protéger ces oiseaux emblématiques, véritables trésors de Ua Huka. Et avec le développement de ces mesures, l’espoir demeure de voir ces espèces continuer à prospérer au cœur des Marquises.
À Ua Huka, une association lutte pour préserver la perruche bleue, espèce endémique (TNTV)
Pendant ce Matavaa, de nombreux festivaliers arrivent de toute la Polynésie. Un risque pour l'île de Ua Huka qui abrite une espèce endémique de perroquet, le pihiti. Un oiseau devenu rare et donc à protéger. Notamment avec des chiens formés pour détecter les nuisibles, dont les rats noirs.
À Ua Huka, personne ne touche terre sans être inspecté. Quand on arrive par la mer ou par les airs, la règle est la même. Zéro tolérance pour les nuisibles comme le rat noir capable de ravager toute une île, mais pas que. “"Ces chiens détecteurs préviennent l'introduction du rat noir qui n'est pas encore sur cette île…”(…) À Ua Huka, chaque signalement est pris au sérieux, car une seule introduction peut suffire à faire basculer l'équilibre fragile de l'île. Bagages, fret, ici, les nuisibles n'ont aucun point d'entrée, une contrainte acceptée et même revendiquée par les visiteurs. (…)
Mesures de protection renforcée du pihiti, oiseau endémique de Ua Huka, pendant le festival des Marquises (Polynésie 1ère)
# L’association de protection des cétacés, Oceania, a annoncé mercredi sur sa page Facebook qu'elle avait retrouvé son hydrophone perdu en mer début octobre dans la vallée blanche. L'appareil fonctionnait encore.
Un peu plus de deux mois après avoir perdu un hydrophone dans la zone de la vallée blanche alors qu'il était immergé à plus de 20 mètres de profondeur et relié à une bouée, l'association de préservation des cétacés, Oceania, notamment impliquée dans la protection des baleines, a annoncé mercredi qu'elle avait réussi à repêcher ce précieux outil d’observation scientifique.
Tel que le rappelle la directrice d'Oceania, Charlotte Esposito, dans nos colonnes, l’association travaille sur “tout un volet acoustique” dans le cadre du programme Ocean Watch.
(…) Pour l'association, il était fondamental de récupérer cet hydrophone car il a “quand même enregistré les trois, quatre premiers mois de la saison” et qu'il s'agit d'un appareil onéreux.
Oceania a retrouvé son hydrophone (Tahiti Infos)
# Le premier marché bio de Moorea s’est tenu samedi (13/12) à Maharepa avec la volonté de donner plus de visibilité aux agriculteurs certifiés bio de l’île. Une première couronnée de réussite qui donnera sans doute lieu à de nouvelles éditions.
En partenariat avec certains de ses producteurs certifiés bio de Moorea, l’association SPG Bio Fetia a organisé, samedi, un marché bio à Maharepa. Une première à Moorea où pouvait être trouvée une grande variété de produits : œufs de poule et de caille, papayes, courgettes, tofu, gingembre, curcuma, pestos, bananes séchées, ananas… Et qui a de toute évidence répondu à une attente sur place, au vu du nombre de chalands présents, majoritairement conscients des bienfaits des produits issus de l’agriculture biologique. (…) Avec son système participatif de garantie (SPG), l’association Bio Fetia certifie la provenance bio des produits avec son label Bio Pasifika. Elle assure également une mission de promotion de l’agriculture biologique, de diffusion des techniques agriculturales et de soutien à la commercialisation des produits.
Moorea se régale avec son marché bio (Tahiti Infos)
# Une journée communautaire dédiée à la plantation de taro a été organisée samedi par la Tahitian historical society, dans le cadre du projet Taro ‘Ite. L’association travaille ainsi à la restauration d’une tarodière de 1,5 hectare à Opunohu.
Depuis le mois d’août, la Tahitian historical society mène le projet Taro ‘Ite – pour Implantation d’une tarodière expérimentale – sur le domaine agricole Kellum, dans la vallée de Opunohu. L’association planifie dans ce cadre de restaurer une ancienne tarodière irriguée de 1,5 hectare, avec pour objectif de montrer que le taro est encore essentiel pour l’environnement, la population et l’économie locale. Financé par un programme régional qui soutient les solutions fondées sur la nature pour l’adaptation au changement climatique dans le Pacifique (l’Initiative Kiwa), ce projet a trois objectifs.
Le premier est d’ordre environnemental, puisque la tarodière joue un rôle important dans la gestion de l’eau et la lutte contre l’érosion. (…) "Dans la baie de Opunohu, l’érosion est une problématique importante, et nous voulons montrer qu’une tarodière est efficace pour y répondre”, explique Olivier Pôté, le président de l’association Tahitian historical society. “Deuxièmement, nous allons aussi étudier les services écosystémiques sociaux. Il s’agit d’observer comment les familles de Papetoai modifient leur comportement alimentaire lorsqu’on leur offre du taro, puisque la récolte prévue dans 8 à 9 mois sera distribuée aux familles de Papetoai. Une enquête a déjà été réalisée auprès de 70 familles.” Le troisième objectif du projet Taro ‘Ite consiste à mesurer son impact sur l’économie locale. (…) L’idée, à travers cette expérience, est de montrer aux pouvoirs publics les bienfaits du taro et l’importance de soutenir ceux qui le cultivent. (…) Pour la journée communautaire de samedi, la population a été invitée à participer à l’initiative. (…). D’autres journées communautaires sont prévues prochainement pour les prochaines étapes du projet comme le désherbage, le paillage et la récolte.
Une tarodière de 1,5 hectare restaurée à Moorea (Tahiti Infos)
# La magie de Noël, c’est peut-être d’offrir des cadeaux tout en préservant l’environnement. Plusieurs associations œuvrent depuis plusieurs semaines pour récolter, trier et réparer des jouets, qui vont être distribués à des dizaines de familles. Les derniers paquets ont été emballés aujourd’hui, à la Ressourcerie de Mahina.
Les bénévoles s’activent. Devant eux : une montagne de jouets, en plus ou moins bon état. (…) Certains jouets électroniques doivent passer entre les mains des réparateurs.(…) ous sont là parce qu’ils aiment aider et se rendre utiles, et rendre heureux les enfants. L’initiative permet aussi d’éviter le gaspillage et la pollution. "Notre association lutte pour la réduction des déchets et le réemploi, donc c'est une façon aussi de participer à pouvoir réutiliser des jouets dont certains enfants n'ont plus besoin, qui feront plaisir à d'autres et être encore utilisés au lieu d'être jetés", explique Herehia Bennett, vice-présidente de l’association Tīa'i Fenua. (…). Plus de 600 paquets ont été remplis de jouets par les bénévoles. Certains seront distribués mardi dans les écoles de Mahina. Les autres seront donnés à des enfants placés.
À la Ressourcerie de Mahina, les jouets usagés retrouvent une nouvelle vie (Polynésie 1ère)
L’opération annuelle « Noël solidaire », portée par le collectif Tātā’i et la Fondation Anāvai, approche, mais les effectifs manquent toujours. La ressourcerie de Mahina accueille jusqu’au 12 décembre tous les bénévoles pour trier et remettre en état les jouets qui iront aux enfants de la commune. Il manque encore une dizaine de réparateurs pour la grande mobilisation finale de ce samedi 13 décembre, au cours de laquelle près de 600 paquets devront être préparés.
Comme chaque année, à l’approche des fêtes, le collectif Tātā’i et la Fondation Anāvai mobilisent le public pour leur opération « Noël solidaire », dédiée aux enfants de Mahina et des communes voisines. L’objectif : offrir une seconde vie aux jouets en les réparant et en les réemployant, afin de limiter les déchets tout en apportant un peu de magie aux familles, souligne le communiqué. (…). Pour rappel, depuis son lancement en 2020, ce sont 120 jouets réparés la première année, puis 400, 600, 800, jusqu’à atteindre 1 000 en 2024.
Opération « Noël solidaire » : Tātā’i cherche encore ses bénévoles (Radio 1)

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