Un actif cosmétique découvert dans le rori, concombre de mer : un procédé qui devrait aussi permettre de préserver ces espèces menacées par la surpêche ; Aux Marquises, les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs lagonaires, les aquaculteurs et les exploitants forestiers consultés pour la feuille de route du développement du secteur primaire ; La fondation Agir contre l'exclusion (Face) va lancer, d'ici septembre, la première banque alimentaire du Fenua ; L’opération ‘ETE perpétuée cette année encore à l'occasion de la 13e édition des Floralies, du 2 au 12 mai à la mairie de Punaauia autour du thème : « De la terre à l’océan ; Marché du terroir dans les jardins de la mairie de Punaauia pour inciter à consommer local ; Les savoirs ancestraux comme alternative aux répercussions du dérèglement climatique ? La série "De la Mère à la Terre en Outre-mer.
# Nos concombres de mer ont de multiples vertus. Une entreprise du fenua élève des rori, non pas pour l’alimentation, mais pour produire des cosmétiques... Leur travail devrait aussi permettre de préserver les espèces en danger.
Une entreprise du fenua a découvert un actif cosmétique dans le rori, le concombre de mer, et plus particulièrement, dans ses sécrétions. (…) Baptisé Sea Healer™, cet actif sera utilisé dans la fabrication d’une gamme de produits. Une première. Ces cosmétiques, un sérum, une crème et un masque, seront commercialisés d’ici la fin de l’année, en Polynésie, mais aussi en Asie. (…) Grâce à un procédé innovant et breveté, l’entreprise prélève les sécrétions de roris sans aucune souffrance pour l’animal. Les concombres de mer sont ensuite relâchés dans les bassins. Un procédé qui contribue à la préservation des espèces, menacées par la surpêche et inscrites à la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en danger). (…)
Des cosmétiques à base de sécrétion de rori bientôt vendus à Tahiti et en Asie (TNTV)
# Le ministre de l’Agriculture et des Ressources marines en charge de l’Alimentation et de la Recherche, Taivini Teai, a officiellement lancé le début des travaux collectifs qui seront menés jusqu’en septembre dans tous les archipels de la Polynésie française. Des travaux menés en présence des représentants de la commune, de la Communauté de communes des îles Marquises (CODIM), du Pays et de la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL).
Les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs lagonaires, les aquaculteurs et les exploitants forestiers sont ainsi consultés afin que leurs contributions et recommandations soient intégrées à la feuille de route du développement du secteur primaire. Selon la méthode de co-construction choisie, le congrès du secteur primaire s’articule autour d’une vision, la souveraineté alimentaire du Fenua, et de quatre objectifs : faire baisser le coût de l’alimentation et la rendre accessible à tous ; améliorer la qualité nutritionnelle de l’alimentation pour une meilleure santé ; valoriser les métiers du secteur primaire pour créer de l’emploi et créer de la richesse en valorisant les ressources naturelles. (...)
Le congrès du secteur Primaire démarre aux Marquises (Tahiti News)
La fondation Agir contre l'exclusion (Face) va lancer, d'ici septembre, la première banque alimentaire du Fenua. Cette nouvelle structure va fonctionner sur le principe de la solidarité, en récupérant les invendus des grandes surfaces et grossistes, pour les redistribuer aux associations, comme la Croix-Rouge, aux épiceries sociales et aux différents services sociaux des communes. L'objectif étant de répondre plus rapidement aux urgences alimentaires rencontrées par les populations les plus pauvres. (…) La construction d'une banque alimentaire, un système de solidarité qui existe depuis longtemps en métropole et dans les autres territoires d’outre-mer, sera inédite en Polynésie, malgré de nombreuses tentatives passées non abouties. Elle aura pour objectif de proposer des denrées alimentaires à des associations, comme la Croix-Rouge, aux épiceries sociales ou encore aux différents services sociaux des communes et les antennes de la Direction des solidarités, de la famille et de l'égalité (DSFE). (…) Ces aliments seront donnés par les grossistes et grandes surfaces, selon la loi du Pays créée en 2022, visant à “promouvoir l'effort de solidarité par le don des invendus”. Une loi qui oblige donc les magasins, grandes surfaces, mareyeurs, coopératives agricoles ou encore les grossistes, avec un chiffre d'affaires annuel supérieur à 200 millions de francs, à céder gratuitement leurs invendus à des associations, comme la future banque alimentaire de la Face. (…)
La Face va ouvrir la première banque alimentaire du Fenua (Tahiti Infos)
# Devenue un incontournable, l’opération ‘ETE est organisée par le Service de l’artisanat traditionnel – Te Pū ‘ohipa rima’ī depuis 2017. Son principal but est de promouvoir une approche respectueuse de l’environnement en proposant des alternatives aux sacs plastiques à usage unique, par la promotion et la valorisation de contenants issus de l’artisanat traditionnel. Cette année, l’opération se concentrera sur un événement : les Floralies, organisées annuellement par la Fédération Hei tini rau en partenariat avec la Chambre de l’Agriculture et de la Pêche Lagonaire (CAPL) et la commune de Punaauia. La 13e édition des Floralies se tiendra du 2 au 12 mai 2024, à la mairie de Punaauia autour du thème : « De la terre à l’océan ».
Les détails de l’opération sont disponibles sur le site www.artisanat.pf et sur les pages Facebook et Instagram Opération ‘ETE et du Service de l’artisanat traditionnel.
La 7e opération ‘ETE aura lieu aux Floralies 2024 (Tahiti News)
# Ce samedi 4 mai, la commune de Punaauia a organisé son marché du terroir dans les jardins de la mairie. Près d’une quinzaine d’exposants sont venus vendre leurs produits. Face à la vie chère, ils redoublent d’efforts pour inciter la population à consommer locale. (…) Travailler et transformer les produits, c’est l’une des solutions des exposants pour inciter les clients à consommer local. (…) Le marché du terroir reste un rendez-vous privilégié pour les clients en quête de produits locaux... En moyenne, c’est près de 300 visiteurs par jour. "En général, on a tendance à dire que les produits locaux sont chers mais au final ils sont complètement accessibles. Il faut découvrir, il faut venir, il faut essayer, il faut consommer local, c'est important", estime Dricia Taeaetua, une cliente du marché. (…) Pour aider ses exposants, la commune de Punauaia organise entre 7 et 10 marchés du terroir chaque année. Le prochain rendez-vous se tiendra au mois de juillet prochain.
Marché du terroir à Punaauia : inciter à consommer local (Polynésie 1ère)
# Dans chaque territoire ultramarin, des savoirs ancestraux perdurent et se transmettent entre femmes de génération en génération. Comment ces techniques et connaissances locales proposent une alternative aux répercussions du dérèglement climatique ? La série "De la Mère à la Terre en Outre-mer", forte en émotion, met en lumière sept gardiennes des savoirs à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
(…) "De la Mère à la Terre en Outre-mer" éclaire le combat de femmes, mobilisées pour partager leurs compétences à d'autres femmes et construire un monde plus respectueux de leurs droits. (…) L'artisanat traditionnel utilise des ressources locales et durables pour la création. Il réduit l'empreinte écologique associée au transport de matériaux. La production se réalise à petite échelle ce qui réduit la consommation d'énergie et de ressources, contrairement à la production industrielle de masse. (…) Il en est de même pour l'agriculture locale. Les jardins créoles sont des gardiens de la biodiversité. Les achats de produits locaux soutiennent l'économie locale, offrent un revenu au producteur et favorisent les circuits courts de production et de distribution. (…) Ces interactions renforcent les liens et nourrissent un sentiment de soutien mutuel. Ces échanges sont l'occasion de partager des histoires de vie, les expériences et les défis surmontés. Les traditions familiales, les coutumes culturelles et des récits historiques sont transmis. Cette transmission de l'héritage commun ancre l'identité culturelle et renforce la fierté des plus jeunes.
Et si les femmes détenaient la solution pour un monde plus durable ? (Polynésie 1ère)