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La montée en puissance de la “question animale” est désormais un sujet débattu publiquement. Le rapport des humains aux animaux - qu'ils soient sauvages ou domestiques - doit faire l'objet d'une attention* à la fois plus scientifiquement documentée et plus compatissante. Dans cette revue de presse, des articles concernant l’étude de la migration des baleines à bosse / la protection de la baie Phaëton en tant que nurserie pour diverses espèces, dont les requins-marteaux en danger d’extinction / l’identification et le suivi des raies manta en Polynésie française / mais aussi une meilleure connaissance du blob - ni animal, ni végétal, ni champignon (!) ; Côté animaux domestiques,  on s'intéressera avec une touriste "choquée" au sort de chiots abandonnés /à la lutte contre la surpopulation animale sur l’atoll de Fakarava / et à la nouvelle campagne de stérilisation des chats et des chiens sur la côte Ouest et le Sud de Tahiti.

 

 

 

BALEINES À BOSSE, REQUINS-MARTEAUX, RAIES MANTA ET... BLOB

 

# Elle est baptisée Odyssey for Life. La première expédition océanographique polaire au départ de Tahiti pour l’étude de la migration des baleines à bosse débutera cette année, menée par la biologiste Agnes Benet, récemment intégrée au Centre de Recherche sur les Cétacés en Espagne, un des plus prestigieux d’Europe.
Odyssey for Life devrait s’étendre jusqu’en 2029. Aux côtés d’Agnès Benet, une équipe d’experts de renommée internationale de Polynésie, France, Espagne, îles Canaries et Canada. Objectifs : lever les mystères qui entourent encore la migration des baleines à bosse (Megaptera novaeangliae) entre l’Antarctique, où elles s’alimentent, et la Polynésie française, où ces imposants cétacés se regroupent traditionnellement de juin à novembre pour se reproduire et mettre bas. Pour l’association de protection des cétacés Mata Tohora, « il est essentiel de combler ces lacunes afin de mieux protéger cette espèce, qui joue un rôle important dans la régulation des systèmes océaniques ». Mata Tohora précise que « les moyens techniques utilisés, modernes et homologués, ont fait l’objet de nombreuses études d’impact sur le bien-être des cétacés et nous rassurent quant à la préservation des animaux, mission prioritaire de l’association » (…) Odyssey for Life est dédié au célèbre explorateur des pôles, grand amoureux de la Polynésie, Paul-Émile Victor, avec l’autorisation de ses enfants Daphné, Stéphane et le sculpteur Teva Victor.

Une expédition océanographique polaire au départ de Tahiti pour étudier la migration des baleines à bosse (TNTV)

Odyssey for Life a été pensé, monté et dirigé par la fondatrice de Mata Tohora, Dr Agnčs Benet. Ce nouveau programme est la premičre expédition mondiale qui va suivre les couloirs de migration des baleines ŕ bosse, depuis la Polynésie française jusqu’en Antarctique. Les objectifs sont multiples : sensibiliser le grand public, interdire certains passages aux bateaux, dresser un bilan sanitaire de ces espčces, mieux comprendre leur comportement et connaitre les conséquences du réchauffement climatique et de la pollution des océans.
C’est la première expédition océanographique polaire, de la Polynésie à l’Antarctique, dont l’objectif est de protéger les baleines à bosse. Le Dr Agnès Benet, fondatrice et directrice de l’association Mata Tohora, a pensé, monté et dirige aujourd’hui ce projet. Odyssey for Life réunit une grosse équipe de scientifiques venus du Québec, d’Espagne, des îles Canaries et de France avec des structures polynésiennes comme l’université et l’IRD. Ce programme de recherche est soutenu par le gouvernement de la Polynésie française et financé par des structures espagnoles et canadiennes. (…)
Et c’est une première car jamais encore il n’y avait eu de départ depuis la Polynésie vers l’Antarctique pour une mission comme celle-là, avec une si grosse collaboration scientifique et couverture médiatique. Une première aussi car si des suivis de cétacés se font régulièrement avec des balises argos et des satellites, c’est la première fois qu’une équipe de scientifiques va suivre physiquement les baleines. Plusieurs études sont prévues, notamment génétiques avec des prélèvements de peau et bactériologique avec leur souffle capturé par drones. (…) Les objectifs sont multiples : sensibiliser le grand public et interdire certains passages aux bateaux. Pour le premier, des documentaires vont être réalisés sur l’expédition avec des films, des émissions… « Nous voulons communiquer au maximum sur l’urgence de préserver les océans et les cétacés. » Pour le deuxième objectif, il s’agira de déterminer par où passent les baleines pour ensuite y interdire les bateaux. Un sujet sensible pour lequel ils auront un soutien de poids avec un skipper professionnel, vainqueur du Vendée Globe en 2020-2021, Yannick Bertaven, qui va accompagner l’expédition… (…)

Suivre les baleines de Polynésie jusqu’en Antarctique (Radio 1)

L’association de protection des baleines Mata Tohora se plonge dans un programme ambitieux et innovant. Elle vient d’annoncer le lancement de Odyssey For Life, une étude sur 5 ans de la migration des baleines qui vivent à la fois en Polynésie et en Antarctique. Les scientifiques polynésiens travailleront en étroite collaboration avec des équipes internationales de renom.
Trois : c’est le nombre d’année de préparation qui a été nécessaire à l’association Mata Tohora pour monter sur projet Odyssey For Life. “Nous avons pris ce temps pour mettre en place un protocole de recherche non-invasif de manière à ne pas perturber les baleines, car leur bien-être reste notre priorité”, justifie le docteur Agnès Benet. “Au point que nous avons monté un comité éthique. Il y veillera tout au long du projet.” (…). Une photo-identification ainsi que des prélèvements – qui viennent d’être autorisés par le gouvernement – sont prévus. Ils seront, tout comme leurs analyses biologiques, biochimiques, génétiques en laboratoire, réalisés avec des équipes de recherches internationales rompues à l’exercice. (…). À ce jour, les financements sont espagnols et québécois. “C’est un véritable cadeau pour la Polynésie dont les bénéfices économiques et touristiques sont évidents”, résume Agnès Benet qui espère trouver du soutien localement. (…). Odyssey For Life ne sera pas un programme exclusivement scientifique. Des projets pédagogiques, anthropologiques, culturels et de sensibilisation seront associés à l’étude de la migration des baleines à bosse au départ de la Polynésie française. Un documentaire scientifique et culturel, à portée internationale, est en cours de préparation avec des outils trans et cross-médias. Spécialisée en immersif, l’équipe prépare des films interactifs en réalité virtuelle afin de sensibiliser à la protection non-seulement des baleines mais aussi des océans trop victimes de pollution et autres pressions issues de l’activité humaine. (…) Les premières études démarreront en septembre 2025. Le voyage en voilier partira dans la foulée pour rejoindre l’Antarctique. (…)

Un œil sur les baleines jusqu’au pôle Sud (Tahiti Infos)

 

 

# À travers l’association Tamataroa nō te Aua’a, les élèves du lycée agricole John Doom ont décidé de s’engager en faveur de la protection de la baie Phaëton en tant que nurserie pour diverses espèces, dont les requins-marteaux en danger d’extinction.
Tamataroa nō te Aua’a, c’est le nom de l’association créée par les élèves de 1ère Conduite de production aquacole (CPA) du lycée John Doom, avec le soutien de deux professeures et d’un parent d’élève, également membres du bureau. Lancée en début d’année scolaire, cette initiative vise à “sensibiliser la population par rapport aux requins-marteaux, qui sont en voie de disparition, et à la protection de la biodiversité de la baie de Phaëton, qui est une nurserie pour plusieurs espèces”, explique Kauarii Tahuaitu, porte-parole de la classe.
Les élèves ont commencé à recueillir des témoignages auprès des riverains, dont plusieurs pêcheurs qui ont notamment indiqué que “les requins-marteaux viennent mettre bas dans les eaux peu profondes de la baie lors de la nouvelle lune”. (…). Au-delà des enjeux écologiques, les objectifs sont aussi pédagogiques. “Le but, c’est de développer l’autonomie des élèves à travers un projet à concrétiser sur deux ans, avant de passer le relais aux classes suivantes”, explique Vaihei Paepaetaata, professeure d’enseignement socio-culturel (ESC), épaulée par Tehani Mariteragi, professeure de bio-écologie. (…). L’association a déjà répondu à plusieurs appels à projets locaux et nationaux pour financer ses actions. Un voyage en Australie est programmé pour octobre prochain, notamment afin d’aller à la rencontre d’étudiants qui travaillent sur les requins-marteaux à Cairns, “pour voir ce qu’ils mettent en place et s’en inspirer”. À plus long terme, en lien avec la commune de Taiarapu-Est, c’est un projet de rāhui qui se dessine pour préserver durablement la zone concernée, “ce ‘bol de viequi porte bien son nom” malgré l’impact des activités humaines.

Préserver les requins-marteaux de Taravao (Tahiti Infos)

 

# Une vaste étude lancée par l’Observatoire des requins en Polynésie va permettre d’identifier et de suivre les raies manta en Polynésie. Il s’agit d’avoir une idée plus précise de l’état de santé de la population et surtout d’en apprendre davantage sur leurs habitudes de vie. Oů vivent-elles ? Oů vont-elles ? Les deux espčces présentes en Polynésie, la raie manta océanique et celle de récif, vont ętre étudiées. L’objectif final est bien sűr de mieux les protéger.
Tout a commencé par la collecte de photos pour créer une base de données et identifier les raies manta et dix années plus tard, c’est un programme bien plus large qui est lancé. Désormais, il s’agit d’étudier et de protéger les deux espèces présentes dans les eaux territoriales : les raies manta de récif et les raies manta océaniques (qui peuvent mesurer jusqu’à 7 mètres). Les photos-identification vont continuer mais les scientifiques vont également faire des comptages et des analyses génétiques, explique Alice Carpentier, la biologiste qui mène ce nouveau programme pour l’Observatoire des requins de Polynésie. es raies manta seront notamment suivis avec des balises acoustiques (rien à voir avec le bruit que pourraient faire les animaux, il s’agit d’une puce posée sur eux qui bipent à chaque passage devant une balise). Les études avaient déjà commencé mais c’est le premier projet de cette ampleur, précise Alice Carpentier. (…). Ce programme va permettre de connaitre plus précisément l’état de santé de la population et de faire un recensement, de mieux connaitre les raies manta, savoir où elles vivent, comment elles se déplacent, et donc quelles sont les menaces qui pèsent sur elles, pour mieux les protéger. L’idée est de créer une réglementation adaptée et un protocole d’intervention d’urgence en cas de captures accidentelles ou d’animaux blessés. (…) Ce programme a démarré en octobre dernier pour trois ans et est financé par la Diren dans le cadre des actions prévues par le plan de gestion de l’Aire Marine Gérée – Tainui Atea (ZEE) et par l’Office français de la biodiversité.

Trois ans pour connaître les raies manta sur le bout des ailes (Radio 1)

 

# Ce n’est ni un animal, ni un végétal, ni un champignon. C’est un blob. Un organisme unicellulaire fascinant qui est devenu une star de la recherche scientifique mais aussi un sujet d’intérêt certain pour tous les amateurs de sciences. Et chance à nous, la spécialiste du blob est française. C’est même elle, Audrey Dussutour, directrice de recherche au CNRS, qui lui a donné son nom. L’association Proscience l’a invitée à animer une conférence sur le sujet, samedi (25/01)*, au musée de Tahiti et des îles.
(…) Il s’agit du Blob, un organisme unicellulaire dont la spécialiste est française et actuellement sur le territoire pour animer une conférence sur le sujet. Invitée par l’association Proscience, la directrice de recherche au CNRS, Audrey Dussutour en est la plus grande experte dans la monde et l’a rendu célèbre. Elle a reçu plusieurs prix pour ses recherches, en 2007, en 2021 et 2022 et a écrit plus de 70 articles scientifiques et trois livres grand public. (…) Son nom, trouvé par Audrey Dussutour, s’inspire d’ailleurs d’une de ses capacités surprenantes : celle de pouvoir doubler sa taille en une seule journée, dans des conditions optimales. Des records ont été établis à 10m2 et un autre de 53 mètres de long. (…). La scientifique ne sait pas si on trouve l’espèce Physarum polycephalum ou blob en Polynésie française mais elle est certaine qu’on trouve ses cousins. Les myxomycètes, la famille du blob, sont partout dans le monde. (…)
* Pour rappel, samedi 25 janvier, des ateliers étaient organisés au musée de Tahiti et des îles : exposition sur les myxomycètes, stands de la société d’astronomie, les moustiques avec l’institut Louis Malardé, la flore polynésienne avec AOA Polynesian forests, l’extraction d’ADN avec les collégiens de Tipaerui, les étoiles et le temps, la mouche, les maths et l’IA, les robots… Et à 17h30 : la conférence « Le Blob : de la forêt à l’espace, l’incroyable parcours d’un organisme unicellulaire ».

L’experte mondiale du Blob en conférence à Tahiti (Radio 1)

Pour rappel:  Blob, l’incroyable parcours d’un organisme unicellulaire (Tahiti Infos) in Coraux, tortues, rori, blob : la science au service de l'environnement marin (AvA-Infos)

 

 

ANIMAUX DOMESTIQUES ABANDONNÉS, STÉRILISATION

 

Huit chiots abandonnés ont été retrouvés au belvédère de Taravao, vendredi 24 janvier 2025, par une touriste allemande. Elle les a conduits à la clinique vétérinaire la plus proche où les petits ont été euthanasiés. Carina Lummer se dit choquée de croiser autant d'animaux en détresse dans un pays décrit comme paradisiaque.
Carina Lummer en est à son troisième séjour en Polynésie. Ce vendredi, au cours d'une randonnée au belvédère, elle tombe sur huit chiots abandonnés en pleine nature. Deux sont déjà morts. Les autres ne sont pas en grande forme. "J'ai essayé de trouver de l'aide sur internet, Google etc., mais je n'ai trouvé aucun endroit ou une personne pour m'aider ou pour les sécuriser. Alors j'ai pris les six qui étaient toujours vivants, les ai mis dans le coffre de ma voiture et les ai emmenés à la clinique vétérinaire de Taravao. Je pense que vous connaissez déjà le résultat : l'euthanasie..." raconte la touriste, peinée.  (…). Ce cas n'est pas isolé. Les chiots et chatons abandonnés sont de plus en plus nombreux, en bord de route, dans des caniveaux, à côté des poubelles et ce, dans toutes les îles de Polynésie. 
La touriste raconte aussi avoir été attaquée plusieurs fois par des chiens errants, à Bora Bora, Tikehau, et Tahiti, alors qu'elle se promenait à vélo ou à pieds. La dernière fois, c'était hier au belvédère, là où elle a trouvé les chiots abandonnés. (…). Face à ce fléau, Marama pointe du doigt l'inaction des communes qui malgré les campagnes de prévention, s'en remettent bien souvent aux associations sans proposer de véritable collaboration. Ce mercredi 22 janvier, les associations ont été invitées à l'Assemblée de Polynésie selon Marama Bres, dans le cadre d'un nouveau comité du bien-être animal au sein de la DIREN, composé de seize représentants et avec à sa tête Karine Bonatto nouvellement nommée. Cette réunion a redonné de l'espoir à la bénévole qui attendait déjà beaucoup de la cellule "bien-être animal" créée en novembre 2023.
La presse nationale s'était intéressée au phénomène il y a plus d'un an, relevant une surpopulation canine de 500 000 individus, soit deux fois plus que le nombre d'habitants (voir chiffres).  (…)

"C'est ça le paradis pour lequel la Polynésie est connue ?" : choquée, une touriste dénonce les abandons d'animaux (Polynésie 1ère)

 

# 5 jours intenses au bloc opératoire vétérinaire improvisé de la salle omnisports de Fakarava, au beau milieu des Tuamotu. Ce mercredi, la jeune association Ainihi No Te Ora, montée pour lutter contre la surpopulation animale sur l’atoll, a dressé un bilan de sa première campagne, achevée ce mardi. Subventionnée par la DIREN et soutenue par le comité du tourisme local ainsi que par la commune, l’association a proposé aux propriétaires des tarifs plus que corrects : 1 000 francs par stérilisation pour les personnes sans emploi, 2 000 pour les autres. (…). À terme, Ainihi No Te Ora souhaite renouveler la campagne à raison d’une fois par an et en étendre l’impact. "On espère avoir un peu plus de moyens, parce qu’il y a beaucoup de demandes", glisse la trésorière Marguerite Vanaa, qui a contribué à gérer les nombreux appels des propriétaires et organiser les plannings des deux vétérinaires opérationnels, venus de Tahiti.

60 animaux stérilisés pour la première campagne d’Ainihi No Te Ora à Fakarava (TNTV)

L’association les 4 pattes de Papara lance une nouvelle campagne de stérilisation des chats et des chiens. En collaboration avec les vétérinaires de la côte ouest et du sud de Tahiti, cette campagne débute sur les chapeaux de roue avec pas moins de 150 inscriptions de propriétaires d’animaux.
C’est dans la joie et la bonne humeur que Marama Bres, présidente de l’association les 4 pattes de Papara a accueilli le public, ce samedi, sur le parvis d’un supermarché de la commune. Sur place, des personnes prêtes à faire des dons pour la cause animale. Mais surtout, le grand public avait la possibilité de se renseigner sur la campagne de stérilisation qui débute et de programmer une intervention pour leur animal de compagnie. (…). Une campagne qui cible les chiens et aux chats. « On peut le faire pour n’importe quel chien, n’importe quelles tailles ou races. On va essayer de privilégier, en premier lieu, la stérilisation des femelles, mais tous les animaux rentrent dans le cadre de la campagne », a précisé Oscar Martin. Le but de cette opération est de freiner la surpopulation des animaux, en particulier ceux qui divaguent le long des routes du fenua. (…)

Une nouvelle campagne de stérilisation des animaux domestiques sur la côte Ouest (TNTV)

 

* Pour information : Aujourd’hui, de nouvelles problématiques modifient la façon d’appréhender le rapport entre l’homme et les animaux. Le Centre d’études et de prospective du ministère de l’Agriculture s’est penché sur l’évolution de cette relation homme-animal depuis les débuts de la domestication. Dans une première analyse, il retrace l’évolution de la “question animale” dans nos sociétés avant d’envisager son devenir, dans une seconde analyse, sous la forme de cinq scénarios possibles pour les quatorze prochaines années. Animaux sauvages, animaux de rente, animaux de compagnie : ces trois catégories ont évolué séparément et sont désormais perçues et gérées de manière très différente. (...)

Rapport homme-animal : quelle place pour les animaux dans nos sociétés à l’horizon 2030 ?  (Vetitude.fr)


 

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