Protection de la biodiversité et souveraineté alimentaire : pose de la première pierre du futur centre technique des plants et semences de Ua Huka ; L’UPF lance un nouveau diplôme universitaire « Management et Transformation par l’Innovation », notamment dans les domaines de l’intelligence collective et de la conduite du changement ; L’association Raiatea Sitting veut remettre au goût du jour le concept du troc ; Concept « Do It Yourself, ou Fais-le-Toi-Même » : le Brico-Lab vient d’ouvrir ses portes dans le centre-ville de Papeete ; Embouteillages, transport collectif : préparation de la « Semaine de la mobilité » ; Polémique autour de l'application de covoiturage NiuCar.
# L’administrateur d'État des îles Marquises, Guillaume Audebaud, accompagné du ministre de l’Agriculture Taivini Teai, a procédé, mardi (12/09), à la pose de la première pierre du futur centre technique des plants et semences de Ua Huka, aux Marquises. Ce lieu contribuera au développement des filières fruitières du Pays. (…) « Ce centre en charge de la production, de la conservation et de la diffusion de plants et semences au profit de l’ensemble des agriculteurs de la Polynésie française, constitue un outil unique pour le développement des filières fruitières et le progrès vers davantage d’autosuffisance alimentaire », indique le haut-commissariat, dans un communiqué. (...)
Pose de la première pierre du centre technique des plants et semences à Ua Huka (TNTV)
(…) En présence notamment de Nestor Ohu, maire de Ua Huka et d’une partie de son conseil municipal, de l’administrateur d’Etat de l’archipel et de Marielle Kohumoetini, représentante de l’Assemblée de la Polynésie française, le ministre a “rappelé l’importance de la protection de notre biodiversité pour mener à bien la politique de souveraineté alimentaire prônée par le gouvernement du Président Moetai Brotherson”. En ce sens, le statut phytosanitaire très favorable de cette l’île redevenue indemne du virus de la Tristeza des agrumes, “doit permettre la conservation de toute notre richesse culturale. La pépinière de la direction de l’Agriculture de Ua Huka est en effet très importante puisqu’elle diffuse sur l’ensemble de la Polynésie française les greffons nécessaires à la multiplication des plants fruitiers” (variétés d’oranges, mandarines, pamplemousses, citrons, mangues…). (…)
Centre technique des plants et semences fruitières à Ua Huka : chantier lancé ! (Tahiti News)
Le ministre de l’Agriculture et des Ressources marines, en charge de l’Alimentation et de la Recherche, Taivini Teai, s’est rendu à Ua Huka, aux îles marquises, pour la pose de la 1ère pierre du futur Centre technique des plants et semences fruitières. Cette infrastructure publique d’un coût de 120 millions de francs, co-financée à parts égales entre le Pays et l’Etat, sera confiée à la direction de l’Agriculture et permettra la production, la conservation en laboratoire et la diffusion des plants et semences issues de la collection variétale fruitière présente au niveau de l’arborétum.
La biodiversité bien protégée à Ua Huka (Tahiti News)
# Le mercredi 6 septembre dernier, les acteurs de l’innovation publique du fenua ont inauguré le nouveau Diplôme Universitaire Management et Transformation par l’Innovation (DU MTI), dispensé cette année à l’Université de la Polynésie française (UPF). Ce programme est une collaboration entre les divers acteurs et partenaires de l’innovation publique sur le territoire. L’université de la Polynésie française a apporté son soutien à l’initiative en accueillant cette formation au sein de son catalogue de formation. Le DU MTI propose à 15 participants l’opportunité de développer et de reconnaître leurs compétences en pratiques innovantes, notamment dans les domaines de l’intelligence collective et de la conduite du changement. La première promotion est ainsi composée de quatre agents de l’État, six du Pays, trois des communes et deux de la Caisse de prévoyance sociale (CPS). La filière est ouverte aux agents du service public, salariés du secteur privé, responsables d’entreprises ou d’associations, porteurs de projets et étudiants titulaires du diplôme du baccalauréat général, technologique ou équivalent. (...)
L’université inaugure sa filière de management et transformation par l’innovation (La Dépêche)
# Et si on troquait au lieu d’acheter ou de vendre ? C’est l’idée sympa d’une famille “troc’ contente”, la famille de Motuhana Cowan. Gardienner votre maison, s’occuper de votre chien ou de vos plantes en votre absence, tels sont les services que la jeune femme ingénieuse souhaite mettre en place sur la base d’échanges non monétaires. Créée en juillet dernier, son association Raiatea Sitting veut remettre au goût du jour le concept du troc, un concept séculaire. L’idée première est bien entendu de ne pas dépenser. Mais un creusant un peu plus, on s’aperçoit que le troc contribue à réduire le gaspillage en échangeant des biens ou des services dont on n’a plus besoin en échanges d’autres qui nous sont utiles. “C’est un geste anti-gaspi bénéfique à l’environnement qui évite la surconsommation”, assure Motuhana. (..)
Raiatea Sitting propose l’échange de services (La Dépêche)
# Vous avez un projet DIY (Do It Yourself, ou Fais-le-Toi-Même) en tête, mais pas de matériel pour le réaliser ? Le Brico-Lab est fait pour vous. Il vient d’ouvrir ses portes dans le centre-ville de Papeete. Pascal, un ancien ingénieur, propose aux débutants d’utiliser des outils en libre-service, tout en bénéficiant de ses conseils.(...)
Brico-Lab, un atelier participatif ouvert à tous à Papeete (TNTV)
# Du 16 au 22 septembre prochain, une semaine de la mobilité va être organisée au fenua dans le cadre d'un événement européen sur la mobilité. Pendant ces sept jours, des potentielles solutions contre la congestion routière et pour l'amélioration des transports publics seront au cœur des discussions. “C'est un événement qu'on organise chaque année. Pour cette édition, on fait un focus sur le covoiturage, le vrai (en allusion à NiuCar, NDLR). Il y aura également un appel à projets pour trouver des éléments de solutions concernant le covoiturage. Comme une application mobile, mais qui respecte le cadre légal. Chaque jour pendant cette période, il y aura des quiz et des jeux concours pour faire participer les gens”, explique le directeur des transports terrestres, Lucien Pommiez. Déjà lors de son lancement en mars dernier, l'application NiuCar (à l'époque Ucar) était qualifiée d'illégale par la Direction des transports terrestres. Six mois après, la plateforme fonctionne toujours et une requête de référé a été déposée par la Coordination des syndicats des taxis de Tahiti et de Moorea (CSTTM) auprès du tribunal civil de Papeete tandis que le Pays a saisi le procureur de la République. Jessy Salmon, le fondateur de NiuCar, continue quant à lui à affirmer que son application fonctionne sur un “principe de covoiturage” tout en déplorant qu'aucune réforme quant à l'ouverture de l'activité de transport routier particulier de personnes ne soit dans les tuyaux, alors que dans le monde entier, des chauffeurs VTC comme ceux d'Uber coexistent avec les taxis. (…) Mais s’agit-il vraiment de covoiturage ? C'est là toute la question. “Le covoiturage, c'est une prestation qui ne va pas permettre au conducteur de gagner de l'argent, il partage simplement ses frais avec un ou plusieurs passagers. Là, il est clairement annoncé que le conducteur va gagner de l'argent. Quand bien même il (Jessy Salmon, le fondateur de NiuCar, NDLR) se réfugie là-dessous, ça ne répond pas du tout aux critères qu'on estime être du covoiturage. Il détourne ces éléments de langage.” De son côté, Jessy Salmon, assure que son application est parfaitement légale. “Ce sont des conducteurs et pas des chauffeurs, qui quand ils vont quelque part, passent simplement prendre une autre personne sur la route”, dit-il. (…)
NiuCar toujours persona non grata (Tahiti Infos)