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Dix fermes de Tahiti, Raiatea et Tahaa participent aux "Journées portes ouvertes des faaapu bio" organisées par l'association SPG Biofetia ; L’association Fa’a’apu rau no Rangiroa s’est donnée pour mission de promouvoir l’autonomie alimentaire sur l’atoll en valorisant les déchets verts et en produisant du compost local et de l’engrais de poissons ; La présidente de la coopérative Teruamo’o participe à l'approvisionnement en produits locaux des cantines scolaires de Teva i Uta et de la prison de Tatutu ; Inauguration de trois ateliers d'agro transformation à Mataiea: du papier d’emballage ou des objets fabriqués grâce aux déchets du secteur agricole ; "Panier fûté" : enfin une application gratuite qui va permettre de comparer les prix sur les produits du territoire, et donc de faire des économie ; La labellisation du poisson devrait faire partie des discussions pour la mise en place d’un statut de marin pêcheur.

 

 

# La quatrième édition des portes ouvertes des Fa’a’apu Bio est prévue les trois prochains week-ends à Tahiti, Raiatea et Tahaa. L'occasion de découvrir les différentes méthodes agricoles durables du fenua.
Les week-ends du 19 et 20 octobre à Tahiti, du 26 et 27 octobre à Raiatea, et du 9 et 10 novembre à Taha’a, dix exploitations agricoles labellisées Bio Pasifika ouvriront leurs portes au grand public. Ces journées permettront d'explorer les fa’a’apu, de rencontrer les agriculteurs locaux et découvrir les méthodes de l’agriculture biologique. (...)

Portes ouvertes des Fa’a’apu Bio : immersion dans l'agriculture biologique à Tahiti, Raiatea et Tahaa (Polynésie 1ère)

Dix fermes de Tahiti, Raiatea et Tahaa participent aux journées portes ouvertes des faaapu bio, qui ont débuté ce week-end. À Papeari, les visiteurs sont allés à la rencontre de Jean-Baptiste Tavanae dans son exploitation certifiée bio depuis 2017. Il forme la jeune génération et partage ses connaissances pour mieux cultiver les sols.
(...). Les journées portes ouvertes des faaapu bio permettent de transmettre au public des savoirs et de donner quelques conseils. Depuis 2011, l’association Bio fetia accompagne les porteurs de projets qui souhaitent sortir de l’agriculture conventionnelle. Plus d’une centaine de dossiers soutenus par Bio fetia ont obtenu la certification bio Pasifika. (…)

Portes ouvertes du fa’a’apu bio avec le SPG Bio Fetia (TNTV)

L’agriculture biologique gagne du terrain en Polynésie. Et cela grâce à des jeunes motivés et courageux. C’est le cas de Tuhani Pugibet. 4 ans maintenant qu’il a lancé sa production de taro, de fruits, de légumes et de cultures vivrières. Comme chaque année, il organise des journées portes ouvertes. L’occasion pour les visiteurs de mieux comprendre ce qu’est la culture bio et de les pousser à consommer bio.
(...). L’objectif de cette journée portes ouvertes : mettre en avant les produits bio. Et bien entendu, motiver les visiteurs à en acheter et à en consommer. Au fa’a’apu bio, la stratégie commerciale est bien rodée. "La vente directe permet de valoriser mes produits. Ca veut dire aussi qu'il faut les livrer, aller au contact du consommateur. Lors de ces journées, ça permet d'avoir cette relation du producteur au consommateur", explique Tuhani Pugibet. (…)

Journée portes ouvertes pour mieux comprendre et consommer bio (Polynésie 1ère)

 

# L’association Fa’a’apu rau no Rangiroa s’est donnée pour mission de promouvoir l’autonomie alimentaire sur l’atoll en valorisant les déchets verts et en produisant du compost local et de l’engrais de poissons. Si le projet est sur les rails depuis quelques mois grâce à la mis à disposition temporaire du broyeur communal de la mairie, l’association souhaite désormais acquérir sa propre machine mais regrette de n’être « pas vraiment aidée » par le gouvernement depuis sa création. 
Atteindre l’autonomie et la sécurité alimentaire, c’est un objectif maintes fois répété dans les discours politique, et c’est aussi l’objet de l’association Fa’a’apu rau no Rangiroa. Créée en mars 2023, cette jeune organisation agricole travaille pour permettre aux familles de l’atoll de cultiver leurs propres fruits et légumes frais. (...). L’association envisage ensuite d’étendre ce projet à l’ensemble de l’archipel des Tuamotu : « Nous avons déjà reçu des demandes de Mataiva et Manihi », précise Rami Chakhtoura. Cependant, à ce jour, elle ne se sent « pas vraiment soutenue » par le gouvernement, alors même que la transition alimentaire est censée être une priorité. « Il y a un grand décalage entre les discours politiques et les actions concrètes », regrette le vice-président. En plus de l’absence de réponse de la DAG concernant le financement du broyeur, l’association a également vu sa demande de PIAC (projet d’insertion par l’activité communautaire) refusée. « Nous devions accueillir des stagiaires pour faire fonctionner le broyeur, mais notre demande a été rejetée sous prétexte que nous faisons concurrence au secteur marchand ». (...)

Rangiroa : du compost et de l’engrais pour encourager les habitants à planter (Radio 1)

 

# Présidente de la coopérative Teruamo’o qui participe à l'approvisionnement des cantines scolaires de Teva i Uta et de la prison de Tatutu, à 70 ans, Rosina Haoatai continue à se mobiliser en faveur des produits locaux. Agricultrice, horticultrice et paysagiste. C’est ainsi que Rosina Haoatai a l’habitude de se présenter. Née à Mataiea, elle a grandi entre Teva i Uta et Bora Bora avec ses huit frères et sœurs. Aussi loin qu’elle se souvienne, le fa’a’apu a toujours fait partie de sa vie. (…). Infatigable retraitée, Rosina Haoatai est aussi connue pour ses talents de transformatrice, des bonbons-citrons au chutney de mangues pour lutter contre le gaspillage. (…) Son investissement est également communautaire en tant que présidente de la coopérative Teruamo’o, créée il y a huit ans sous l’impulsion de la municipalité, et qui réunit aujourd’hui six producteurs. (…) Elle a transmis sa passion à sa petite-fille, Rautea Ori, 35 ans, déterminée à assurer la relève à sa façon, en allant encore plus loin. (...)

Rosina, figure de l’agriculture à Mataiea (Tahiti Infos)

 

# Notre collectivité importe plus qu'elle ne produit et les Polynésiens sont pour la majorité en surpoids. Difficile dans ce contexte de croire à l'autonomie alimentaire... Pourtant, ce qui se passe à Mataiea est peut-être le début d'une solution. Trois ateliers d'agrotransformation ont été inaugurés mardi 15 octobre.
Du papier d’emballage ou des objets fabriqués grâce aux déchets du secteur agricole. Malgré les embûches techniques, Ayana, gérante de la société Biobase, n’a jamais perdu son objectif de vue : créer une entreprise qui a du sens. (…) "On récolte les troncs de bananiers, les déchets de cannes à sucre, d'ananas et de cocos. De ça, on en fait du papier et divers produits d'emballage personnalisables, sur-mesure, adaptés aux entreprises et leurs produits" (Ayana Champot - gérante de Biobase)

Ateliers de transformation : la production locale à Mataiea (Polynésie 1ère)

À Mataiea, les trois jeunes agro-transformateurs sélectionnés sont venus à bout des formalités et des aménagements, déterminés à accroître leur production. D’autres communes, îles et archipels sont concernés par ce programme porté par le Pays et l’État, en faveur de l’autonomie alimentaire. Inaugurés en décembre dernier, les trois ateliers d’agro-transformation de Mataiea sont prêts à entrer en production. À cette occasion, plusieurs représentants du Pays, de l’État et des communes, ainsi que de nombreux partenaires étaient réunis sur site, ce mardi. Déjà impliqués dans la valorisation alimentaire et écologique des produits agricoles locaux, les trois jeunes lauréats du premier appel à projets sont revenus sur leur parcours et leur vision, qui font écho aux ambitions du gouvernement. (…). “Ces ateliers sont un outil essentiel pour faire en sorte que nos produits locaux puissent être disponibles tout au long de l’année. Ils sont là pour lisser les périodes de surproduction et pouvoir fournir à la demande. Pour commencer, la principale source de commercialisation, ce sont les cantines scolaires. C’est une volonté du ministère dont j’ai la charge, dans le cadre du Plan de transition alimentaire, pour faire en sorte que nos enfants puissent se réapproprier nos produits locaux. Et une fois que la production sera suffisamment importante, ils pourront élargir au grand public”, nous a indiqué le ministre de l’Agriculture, en charge de l’Alimentation, Taivini Teai. (…)

Trois ateliers parés pour la production (Tahiti Infos)

 

# Les contrôleurs de la DGAE étaient sur le terrain ce matin (14/10) pour réaliser le relevé des prix, qui vont ensuite être référencés dans panier fûté. Le panier fûté, c'est un comparatif des prix sur une liste de 250 produits vendus dans 60 commerces sur Tahiti, Moorea et Raiatea. Ils contribuent à mettre à jour la météo des prix. Pour des raisons de confidentialité, vous ne verrez pas leurs visages. Une fois par mois, ces agents assermentés parcourent les rayons pour relever les prix de moins de 250 produits vendu à Tahiti, Moorea et Raiatea. (…). Une fois collectées, ces données sont proposées au grand public sous forme de tableaux comparatifs disponibles sur le site internet de la DGAE ou sa page Facebook. Un dispositif qui ne demande qu’à se faire connaître. "Est-ce que tu es au courant de la météo des prix sur la page facebook de la DGAE ?". Nous tentons notre chance et les ménagères répondent le plus souvent "non". "Moi je vais toujours dans le même magasin, donc pour comparer de courses en courses c'est plus facile" (…)

Panier fûté: enfin une application gratuite qui va vous permettre de comparer les prix sur les produits du territoire, et donc de faire des économies (Polynésie 1ère)

 

# La mise en place de balises dans le bateau des pêcheurs côtiers, la labélisation de leur poisson, l’augmentation du zonage : tout cela devrait faire partie des discussions pour la mise en place d’un statut de marin pêcheur. Il aura fallu plus de trois heures de discussion entre le ministre de la Pêche, Taivini Teai, et les pêcheurs côtiers ce lundi matin pour parvenir à une entente sur un protocole d’accord. 
On ne peut plus rester dans l’illégalité. Il faut un cadre juridique pour les pêcheurs”, estime le président du syndicat des pêcheurs Rava’ai Mau, Ralph Van Cam. Il explique effectivement que tous “se complaisaient dans ce système car personne n’a envie de mettre la main à la poche”. Aujourd’hui, il se dit rassuré et soulagé : les pêcheurs côtiers seront rattachés au statut des marins pêcheurs hauturiers en attendant que leur propre statut soit mis en place d’ici six mois. (...)

“Labéliser” le poisson des pêcheurs côtiers (Tahiti Infos)

POUR RAPPEL. Les marins-pêcheurs inquiets du projet de réforme de leur statut (AvA-Infos)

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