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Mobilité durable, la violence dans la vie en société, protection animale, avenir de la filière coprah… Ces sujets ne semblent pas avoir de relations évidentes. Ils ont pourtant un point commun : la nécessité de trouver des accords pérennes entre autorités, acteurs économiques et populations, dans la perspective d’un développement durable du Fenua.

 

 

# La Direction des transports terrestres lance une enquête en ligne jusqu’au 25 novembre. Une initiative visant à recueillir l’avis des Polynésiens sur les solutions pour améliorer la mobilité sur l’île de Tahiti. Pédibus, installation de fontaines à eau sur le front de mer, location de vélos en libre-service, parkings-relais, végétalisation du centre-ville, forfait mobilité durable pour les salariés du privé et du public… Au total, vingt-et-une idées ont été présélectionnées. Les internautes sont invités à en choisir trois, et les sept propositions qui obtiendront le plus de votes seront soumises au gouvernement.
Les votes sont ouverts.  La Direction des transports terrestres invite les Polynésiens à exprimer, en ligne, leurs préférences en termes de solutions à mettre en place pour encourager la mobilité à Tahiti.  Parmi une liste de 21 idées, innovantes et réalisables à court ou moyen terme, la population est appelée à en sélectionner trois. Ces solutions, pour faciliter les déplacements, sont les fruits des forums sur la congestion routière organisés il y a presque deux ans, et reflètent donc les attentes de la population. Elles ont toutefois été consolidées par un comité de suivi – composé, entre autres, d’experts et de membres de l’assemblée – qui les a évaluées en fonction de leur pertinence et de leur faisabilité. (…). Les votes sont possibles jusqu’au 25 novembre. Les solutions retenues seront ensuite proposées au gouvernement pour être intégrées au futur schéma directeur des transports. (…)

Transport et mobilité : la population appelée à voter pour ses solutions préférées (Radio 1)

Le ministre des Grands travaux, de l’Équipement, en charge des Transports aériens, terrestres et maritimes, Jordy Chan, invite les Polynésiens à voter en ligne sur la plateforme « Mobilités au fenua » (https://mobilitesaufenua.com), du 25 septembre au 25 novembre, pour choisir leurs idées préférées parmi 21 propositions visant à améliorer la mobilité durable au fenua.
Ces propositions sont le fruit d’une réflexion collective ayant impliqué aussi bien des experts en la matière que la population. Elles sont le résultat d’un travail de la Direction des transports terrestres, qui a organisé une enquête publique, des ateliers collectifs et a mis à disposition des boîtes à idées. Des solutions variées ont émergé dont la location de vélo en libre-service ou encore l’aménagement des horaires de travail pour fluidifier les déplacements.
Le vote permettra à chacun de s’exprimer sur les solutions qui lui paraissent les mieux adaptées pour répondre aux défis qu’il rencontre pour se déplacer et contribuera ainsi à une meilleure prise en compte des réalités locales et des besoins des habitants par les autorités administratives.(…)

Fiu des embouteillages ? La solution est entre tes mains… (Tahiti News)

(...) Vous avez encore 56 jours et quelques heures pour choisir parmi les vingt-et-un projets (https://mobilitesaufenua.com) susceptibles d’améliorer la circulation des personnes et des biens tout autour de l’île de Tahiti. Un sacré challenge mais surtout un véritable casse-tête pour tous les gouvernements qui se sont succédés au cours des dernières décennies tant la voiture, et en particulier le gros 4×4, constitue un marqueur d’ascension sociale dans nos îles.
Le gouvernement Brotherson, on le sait, a fait de la concertation un passage obligé pour conduire les affaires du Pays. Ca prend un peu plus de temps…et surtout, ça évite de se mettre les gens à dos! En théorie car, dans la pratique, on ne recueille jamais l’unanimité sur des sujets aussi clivants.
Alors, pour tenter de rallier le plus grand nombre d’usagers à sa cause, la démarche ici proposée ratisse large! A l’instar de la proposition n°2 d’installer des fontaines à eau, sur le front de mer, pour encourager les déplacements loisirs et sportifs. Ou encore, l’initiative n°6 visant à sensibiliser au travers d’une formation adaptée les chauffeurs de bus sur les distances de sécurité à respecter avec les cyclistes. Sans parler du projet n°11 en vue de végétaliser une ou plusieurs rues du centre ville de Papeete. (...)

Mobilités au fenua: le Pays cherche ses voies (Tahiti News) actualisé le 30/09

(…) Le ministre des Transports semble bien décidé à faire avancer les sempiternelles problématiques du trafic routier et de la mobilité au Fenua. Au front sur ces questions depuis sa prise de fonction, Jordy Chan annonçait d'ailleurs ces dernières semaines de grands travaux à venir sur la voierie, notamment concernant la zone Papeete-Arue. Des annonces impliquant de nouvelles voies dédiées aux bus et aux vélos qui ont, pour le moment, du mal à faire l'unanimité. L'inconnu laissant toujours, de toute façon, le grand public perplexe. Un sentiment que le ministre compte néanmoins voir disparaitre en invitant la population locale à choisir les grands axes de sa politique des transports et de la mobilité. En effet, jusqu'au 25 novembre prochain, un vote en ligne est mis à la disposition des usagers de la route afin de choisir trois idées novatrices parmi les 21 suggestions du ministère. Une consultation qui, pour finir, retiendra sept propositions qui seront par la suite soumises au gouvernement.

Les Polynésiens invités à repenser la mobilité au Fenua (Tahiti Infos) actualisé le 30/09

Pour rappel: Une mobilité durable est-elle possible à Tahiti ? (AvA-Infos) 23/09
Des transports en commun plus performants pour une mobilité plus durable (AvA-Infos) 15/09


 

 

# Ce samedi 28 septembre, le Collectif contre la violence en Polynésie française organise sa première marche blanche. Une manifestation qui s'inscrit dans une campagne de sensibilisation visant à lutter contre l'ice, le harcèlement scolaire, ainsi que toutes les formes de violence. (…) Ils gagnent du terrain un peu plus chaque année et leur présence, trop répandue dans le paysage polynésien, en ferait presque oublier leur gravité. La consommation d'ice, le harcèlement et la violence doivent cesser. Un combat pris à bras-le-corps par le Collectif contre la violence en Polynésie française et sa représentante Terainui Hamblin Ellacott.
(…). Actif et bien décidé à faire bouger les choses, le collectif sillonne le terrain et tente de mobiliser les troupes. Une démarche qui le confronte à la dure réalité des choses : "Si, aujourd'hui, nous avons une jeunesse complètement abîmée, demain, nous aurons des adultes complètement abîmés également. Ce dernier mois, nous avons récolté des témoignages marquants, graves. Entre des mamans qui survivent pour que leur enfant ne se suicide pas, un papa qui vient de perdre son fils, un enfant qui ne veut plus aller à l'école car, à la récréation, on le met dans une poubelle... on en est là ! Et beaucoup ne parlent pas ! Tous ce qui est rapporté dans les journaux, c'est ce que l'on peut voir, mais il y a tout ce qui n'est pas dit.” (…)

Un collectif en marche contre la violence (Tahiti Infos)

Une marche pour dire stop à l'ice, au harcèlement scolaire, et à la violence avait lieu ce samedi matin. Plus de 650 personnes ont marché dans les rues de Papeete.
Une marche qui intervient quelques heures après qu’un homme en fauteuil roulant a été victime de violence de la part de forces de l’ordre. Cette marche était organisée par le collectif contre la violence en Polynésie française, fondée par Terainui Hamblin Ellacott.
(...) « C’est une prise de conscience qu’on doit tous avoir. C’est des petites choses du quotidien qui feront qu’ensemble, on pourra aller plus loin. Après 28 ans dans l’enseignement, dans plusieurs îles, les enfants sont en perte de repères. On doit être tous concernés » affirme Ghislaine, enseignante au lycée Samuel Raapoto. (...) Le collectif organisateur réclame que la lutte contre les agressions soit déclarée « urgence territoriale » dès à présent. Une lettre de doléances a été remise aux autorités du Pays pour tenter d’enrayer ce que les participants considèrent être une spirale destructrice.

Près d’un millier de personnes marchent contre la violence à Papeete (TNTV)

Près de 650 personnes ont marché sur le front de mer ce matin à 8H. Pancartes en main, ils ont dit "non" à toute forme de violence. Des mots qui retentissent quelques jours après l’homicide de Manoa, 15 ans. La Polynésie n'est pas épargnée par le fléau de l'ice et le harcelement scolaire. Avec cette marche blanche, ces parents, responsables d'association et responsables politiques veulent alerter sur l'urgence.
"Stop à la violence en Polynésie", le slogan, porté par la dizaine d'ados en tête de cortage, résonne comme un appel à l'aide, à quelques jours de l'agression mortelle de Manoa. Parents, enseignants, élus politiques ou simple citoyens. Tous scandent un message poignant. Dans cette foule vêtue de blanc, 55 jeunes de la Fédération sportive et culturelle de France défilent avec conviction. Le fléau de la méthamphétamine et le harcèlement scolaire sont aussi dans le viseur de ces fervents défenseur de la paix. (…) Les chiffres sont alarmants, en 2022 on comptait près de 10.000 consommateurs d’ice en Polynésie. Pour ce qui est du harcèlement scolaire, un élève sur dix déclare être victime d’agressions de la part de ses camarades. Une montée de la violence au fenua, toujours plus inquiétant. (…)

650 personnes manifestent lors de la marche blanche dédiée à Manoa (Polynésie 1ère)

Près de 650 personnes ont manifesté ce samedi matin contre la violence, le harcèlement et l’ice. Une courte marche avant de longs temps d’échange face à l’Assemblée. La ministre en charge de la jeunesse et de la prévention de la délinquance, Nahema Temarii, ne veut pas « chercher de responsable », mais souligne que « les sujets de politique politicienne doivent passer après l’intérêt général ». 
(…). Un long moment d’écoute et d’échanges, après une marche entre To’ata et Tarahoi, organisée par le collectif contre la violence de Terainui Hamblin-Ellacott. Dans l’auditoire, tout le monde connaît quelqu’un touché par les thématiques abordées. Des représentants religieux, mais aussi plusieurs élus de tout bord, presque exclusivement des femmes, ont fait le déplacement.
(…). De son côté, la ministre en charge de la jeunesse et de la prévention de la délinquance Nahema Temarii fait « un constat affligeant » au sujet de la violence, mais estime qu’il faut « arrêter de chercher un responsable ». Elle préfère « que l’on se rende compte tous ensemble que ça n’a pas fonctionné, qu’on soit tous d’accords pour y aller main dans la main, sans que les uns et les autres aient besoin de tirer leur épingle du jeu ». Et donne des exemples : « cela va faire trois fois que je demande à réunir le conseil (territorial) de prévention de la délinquance, coprésidé par le président, le procureur général et le haut-commissaire. Mais pour X raisons, je n’ai pas eu d’explication, on nous l’a reporté trois fois. Les sujets de politique politicienne doivent passer après l’intérêt général. Je suis convaincu qu’il doit absolument être réuni, ça devrait être le cas avant la fin de l’année », espère la jeune élue, rappelant l’importance de ce rendez-vous porté par les autorités, « qui doivent absolument donner un cap ».

Violences : un cap à trouver pour endiguer le phénomène (Radio 1)

 

 

# Les trop nombreux chiens et chats errants, un problème qui persiste à Tahiti et dans les îles. À Huahine, une association de protection animale a lancé une campagne de stérilisation afin de limiter les portées.
En 2022, une enquête révèle que Huahine compte 3 000 chiens pour environ 6 000 habitants. Un constat alarmant qui ne laisse pas les associations pour la protection des animaux insensibles. « Il y a un gros souci, c’est l’information. Il faudrait qu’il y ait des campagnes comme il y a pour la POD (lutte contre la filariose, Ndlr) comme il y a quand on fait des recensements etc. On paye des gens, des groupes, ils rentrent dans les maisons, ils informent sur la condition animale, sur les risques, sur ce qu’il faut faire… Et après, on pourra avoir des chiffres et passer à l’action » indique Nathalie Aa, présidente de l’association Te Here i te mau Animara no Huahine. Grâce à l’octroi d’une subvention de 5 millions de francs de la direction de l’Environnement en décembre 2023, l’association a mis en place une compagne de stérilisation.Malgré cette action pour freiner l’augmentation de la population animale de l’île, les abandons d’animaux restent toujours nombreux. (…)

Une campagne de stérilisation de chiens et chats à Huahine (TNTV)

Ingénieur de formation, Matairii Maire est depuis deux ans le directeur du SIGFA (syndicat intercommunal pour la gestion de la fourrière animale). Passionné par la mécanique des fluides, adepte de va'a et de surf, et engagé pour la protection des requins du fenua, il met aujourd'hui son expérience riche et variée au service de la fourrière de Punaauia et Paea. Rencontre.
(…). En 2018, il est amené à être consultant pour ce qui va devenir la fourrière de Punaauia et Paea : « J’aidais à finaliser le chantier et obtenir toutes les autorisations, les conformités, l’agrément de la biosécurité… J’ai visité toutes les fourrières qui existent sur le territoire ». De fil en aiguille, de consultant au SIGFA (syndicat intercommunal pour la gestion de la fourrière animale), il finit par y rester et à en devenir en 2022 le directeur actuel. Il met aujourd’hui toute son expérience et son amour au service de nos amis à 4 pattes, parce que Matairii a toujours été sensibilisé aux questions du bien-être animal. (…) Lire aussi – 2 ans du SIGFA : une deuxième chance pour 70% des chiens de la fourrière
Matairii Maire, un ingénieur passionné à la tête du SIGFA (TNTV)

 

 

# Depuis le 1er août, le gouvernement a réévalué le kilo de coprah à 155 Fcfp au lieu de 150, pour donner un coup de fouet au secteur. Cette dernière évolution va-t-elle motiver les jeunes des archipels à retourner dans les cocoteraies ?
(…) La filière locale profite d’une hausse du cours mondial de l’huile brute alors que la production est en chute libre. En pleine mutation, les jeunes se désintéressent du coprah. Alors le Pays, pour rebooster le secteur, a augmenté de cinq francs le prix du kilo de coprah. Couper les noix de coco et les faire sécher, et tout cela au soleil, requiert une aptitude physique certaine… Les jeunes des îles préfèrent se tourner vers des activités touristiques plus lucratives. Entre 155 Fcfp le kilo de coprah et 13 000 Fcfp l’excursion découverte sur le lagon bleu de Rangiroa, le calcul est vite fait. Ainsi depuis 2020, la production de coprah a baissé de plus de 2 000 tonnes. Cela n’était pas arrivé depuis près de trente ans à Rangiroa, deuxième producteur de coprah en Polynésie. (…). La chair blanche de la noix de coco est un puits de vitamines. Très riche en matières grasses, elle permet notamment la fabrication du monoi et plus récemment d'huile de coco. Elle est utilisée en parfumerie, cosmétique ou en gastronomie. (…)

La filière coprah de plus en plus délaissée ? (Polynésie 1ère)

 

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